Marc le Mage — Wikipédia
Marc
Décès | Date inconnue |
---|---|
Domicile | |
Activités | Théologien, ministère ecclésiastique, chef religieux, gnostique, hérétique |
Période d'activité | - |
Influencé par |
---|
Marc le Mage est une personnalité du christianisme gnostique du IIe siècle, disciple de Valentin et actif avec ses disciples – les « marcosiens[1] » – dans la région de Lyon[2].
Suivant son adversaire l'hérésiologue Irénée de Lyon au travers duquel on connaît son existence[3], il substituait à la Trinité une Quaternité, en y admettant en Dieu l'Ineffable, le Silence, le Père, la Vérité. Il rejetait les sacrements et même le baptême. Il s'attira un grand nombre de partisans par des prophéties, particulièrement des femmes[3].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Onfray, Contre-histoire de la philosophie, vol. 2 : Le Christianisme hédoniste, Grasset, [détail de l’édition], p. 71-72.
- Madeleine Scopello, « Courants gnostiques », dans Jean-Marie Mayeur, Luce Pietri, André Vauchez et Marc Venard (dirs.), Histoire du christianisme : Le nouveau peuple (des origines à 250), vol. I, Fleurus, (ISBN 9782718907277), p. 361-362.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Scopello 2000, p. 361.
- Claudio Moreschini et Enrico Norelli, Histoire de la littérature chrétienne ancienne grecque et latine, Labor et Fides, , 510 p. (ISBN 978-2-8309-0942-5, lire en ligne), p. 225
- Scopello 2000, p. 362.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :