Marc Hamilton — Wikipédia
Naissance | Matane (Québec, Canada) |
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Décès | (à 78 ans) Saint-Jérôme (Québec, Canada) |
Nationalité | Canada |
Activité principale | Chanteur |
Genre musical | Pop |
Instruments | Guitare |
Années actives | 1964-2022 |
Labels | Disques Carrère et WebMusic-MusiqueWeb ou WM-MW |
Marc Hamilton est un chanteur québécois né à Matane[1] le et mort à Saint-Jérôme le [2]. Il est principalement célèbre pour sa chanson Comme j'ai toujours envie d'aimer, sortie en 1970.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Matane le , Marc Hamilton passe sa jeunesse à Saint-Timothée près de Salaberry-de-Valleyfield[3].
En 1964, le chanteur fonde le groupe Les Shadols avec Réal Brousseau (guitare), François Carel (guitare), Normand Bouchard (guitare basse) et Michel Bourgon (batterie). Le groupe sera renommé Les Monstres en 1965, puis finalement dissous en 1967[4]. De 1967 à 1968, il joint le groupe Les Caïds[3].
Par la suite, Marc Hamilton entame une carrière solo. Il devient célèbre du jour au lendemain pour sa chanson Comme j’ai toujours envie d’aimer (en) : sortie en février 1970[5], le single s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires en France[6]. Traduite dans plusieurs langues, elle a été reprise par plusieurs interprètes et est considérée par la SOCAN comme un des « grands classiques de la chanson québécoise ».
La SODRAC considère le chanteur comme un grand de la chanson québécoise, au même titre que Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, Claude Léveillée, Raymond Lévesque, Gilles Vigneault ou encore Félix Leclerc.
Afin de commémorer le cinquantenaire du drapeau du Québec, un jury choisit 50 chansons, dont Comme j'ai toujours envie d'aimer de Marc Hamilton. Il est alors honoré par la ministre de la Culture, Line Beauchamp et la Fondation de la SPAC. Le , il est intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens[7].
Marc Hamilton est nommé le représentant de Loto-Québec pour souligner les 25 ans d'existence de la société.
Marc Hamilton a écrit des comédies musicales, des musiques de films et une autobiographie. Il a fait de la mise en scène, de la production de plusieurs artistes québécois et internationaux, dont Offenbach et John Mayhill. Producteur de disques, ingénieur de son et monteur de films, il a dirigé une salle de spectacles de 800 personnes durant 3 ans, Le Grand Salon du Domaine Mascouche. Il a également dirigé l’orchestre de l'Opéra national de Paris et collaboré avec Gérard Manset et Ennio Morricone.
Le , Marc Hamilton décède de la COVID-19 à l'hôpital de Saint-Jérôme[8].
Discographie
[modifier | modifier le code]- Marc Hamilton (1970)
- Comme j'ai toujours envie d'aimer (1970)
- Au fond des choses (1972)
- Peau de femmes (1981)
- J'ai un bon deal (1984)
- J'ai un rendez-vous d'amour (1987)
- Malgré les murs (1996)
- Rétrospective (1996)
- Marc Hamilton chante Aznavour (2003)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Hamilton, La chanson qui m'a tué : autobiographie, Lanctôt Éditeur, (ISBN 2-89485-324-6 et 978-2-89485-324-5, OCLC 66529009).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le Matanais Marc Hamilton est décédé », sur www.lavantagegaspesien.com (consulté le )
- Léa Carrier, « Le chanteur Marc Hamilton n'est plus », sur La Presse, (consulté le )
- Rétro Jeunesse 60, « Marc Hamilton », sur retrojeunesse60.com (consulté le )
- Rétro Jeunesse 60, « Les Monstres », sur retrojeunesse60.com (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Le chanteur Marc Hamilton est décédé | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
- Ventes de singles sortis en 1970
- Léa Carrier, « Le chanteur Marc Hamilton n’est plus », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Le Devoir, « Le chanteur Marc Hamilton s'est éteint », sur Le Devoir, (consulté le )