Marc Ravalomanana — Wikipédia

Marc Ravalomanana
Illustration.
Marc Ravalomanana en 2017.
Fonctions
Président de la république de Madagascar
[N 1]
(7 ans et 23 jours)
Élection 16 décembre 2001
Réélection 3 décembre 2006
Premier ministre Jacques Sylla
Charles Rabemananjara
Prédécesseur Didier Ratsiraka
Successeur Hyppolite Ramaroson (en) (intérim, de facto)
Andry Rajoelina
(président de la Haute Autorité de transition)
Maire d'Antananarivo

(2 ans, 3 mois et 8 jours)
Prédécesseur Guy Razanamasy
Successeur Patrick Ramiaramanana
Biographie
Nom de naissance Marc Ravalomanana
Surnom Dada
Ravalo
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Imerinkasinina (Madagascar)
Nationalité Malgache
Parti politique Tiako Iarivo (1999-2001)
Tiako i Madagasikara (depuis 2001)
Conjoint Lalao Ravalomanana
Profession Entrepreneur, homme politique
Résidence Faravohitra

Marc Ravalomanana
Présidents de la république de Madagascar

Marc Ravalomanana, né le à Imerinkasinina (province d'Antananarivo), est un homme d'État malgache. Il est maire d'Antananarivo de 1999 à 2002 et président de la république de Madagascar de 2002 à 2009, année lors de laquelle il est contraint de démissionner et de remettre le pouvoir à un directoire militaire, qui transmet le pouvoir à Andry Rajoelina. Il est battu par celui-ci à l’élection présidentielle de 2018.

Situation personnelle

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Origines et vie familiale

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Il appartient à l'ethnie mérina des Hauts-Plateaux de Madagascar.

Il épouse Lalao Ravalomanana en 1974 ; le couple a quatre enfants.

Carrière professionnelle

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Autodidacte, il dirige la petite laiterie familiale et la transforme grâce au soutien d'un proche de la famille, et avec l'aide de la Banque mondiale, en une entreprise industrielle nationale : le groupe Tiko.

Parcours politique

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En , il est élu maire d'Antananarivo, sous les couleurs de l'association Tiako Iarivo (« J'aime Iarivo »). Il engage la réhabilitation de la capitale et lance de vastes opérations d'assainissement et de grands chantiers d'infrastructures urbaines[1].

À partir de la fin des années 1990, il investit dans différents médias. Tout d’abord, il rachète en 1999 Radio Mada à un journaliste malgache ; cette radio ne couvrait que la province d’Antananarivo, la capitale. Il a utilisé cette radio pour promouvoir le groupe Tiko[2]. En 2001, il crée le groupe MBS (Madagascar Broadcasting System) qui regroupe télévision et radio, émettant dans la capitale et une douzaine de communes et s’engage également dans le milieu de la presse écrite avec Le Quotidien[3]. Enfin, il finance la Radio Fahazavana, propriété de l'Église de Jésus-Christ à Madagascar la (FJKM)[4],[5]

Crise de 2001-2002

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Le ministère de l'Intérieur indique dans un premier temps que Marc Ravalomanana arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2001 avec 46,4 % des suffrages, devant le président sortant Didier Ratsiraka (40,6 %). Ces chiffres sont contestés par les partisans de Marc Ravalomanana, qui affirment que celui-ci est vainqueur au premier tour avec quelque 53 % des suffrages. Le , la Haute cour constitutionnelle (HCC) accepte qu'un nouveau décompte des voix se tienne. Le , elle confirme la tenue d'un second tour[6]. Mais les partisans de Marc Ravalomanana contestent ce verdict de la HCC et appellent les gens à descendre dans la rue.

À partir de , le mouvement de protestation contre les résultats s'amplifie. Marc Ravalomanana met la pression sur le pouvoir en place. Face à la fin de non-recevoir du régime Ratsiraka, il se proclame président de la République le [6]. Soutenu par des magistrats de la Cour suprême malgache, il prête serment dans le stade municipal de Mahamasina et nomme un gouvernement dirigé par Jacques Sylla. Cette investiture n'est pas reconnue par la communauté internationale et Didier Ratsiraka dénonce un coup d'État. Madagascar se retrouve alors avec deux présidents et deux gouvernements avec chacun leur fief : la capitale et sa région pour Ravalomanana et les provinces — notamment celle de Tamatave, d'où il est originaire — pour Ratsiraka.

L'Union africaine (UA) lance alors une médiation, conduite par son secrétaire général, Amara Essy, ainsi que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, et le président du Bénin, Mathieu Kérékou. Le , les différentes parties signent les « accords de Dakar », qui prévoient l'organisation d'un second tour sous la forme d'un référendum dans les six mois pour départager les deux candidats. Cependant, l'économie de l'île reste paralysée et la situation politique bloquée. Didier Ratsiraka continue de mettre la pression sur son adversaire en organisant le blocus économique de la capitale pendant que Ravalomanana fait appel à une armée de réservistes afin de soumettre les provinces toujours sous la coupe de Ratsiraka.

Le , à l’issue d’un nouveau décompte, la Haute cour constitutionnelle proclame Marc Ravalomanana vainqueur du premier tour avec 51,46 % des suffrages, contre 35,90 % à Didier Ratsiraka. Ce dernier conteste ces nouveaux résultats : il affirme que la composition de la Cour a été changée entre-temps de façon illégale. Le , Marc Ravalomanana prête de nouveau serment à Mahamasina, à l'occasion d'une nouvelle investiture. Fort de ce statut légal, le régime Ravalomanana prend peu à peu le contrôle de l'administration. En province, les affrontements armés entre les deux camps continuent, notamment dans le Nord et l'Est de l'île. Dans ce contexte, le , sont signés les « accords de Dakar II », qui prévoient la mise en place d'un « Conseil supérieur de la transition » présidé par Ravalomanana, ainsi que d'un gouvernement de consensus chargé d'organiser des élections législatives anticipées. À l'instar des premiers, ces accords ne seront jamais appliqués : une fois rentrées, les deux parties campent en effet de nouveau sur leurs positions respectives.

Le , à l'approche d'un succès militaire de Ravalomanana sur l'ensemble du territoire, Didier Ratsiraka décide de quitter le pays pour la France, où il restera en exil jusqu'en 2011. Les États-Unis, imités quelques jours après par la Suisse, sont les premiers à reconnaître le nouveau pouvoir malgache.

Président de la République

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Marc Ravalomanana en 2005.

À l'issue de la crise post-électorale de 2002, Marc Ravalomanana et son parti, Tiako i Madagasikara remportent les élections législatives et communales [7]. Le nouveau président malgache use de son autorité sur les médias de la grande île. En , ainsi qu’en , il expulsa deux journalistes français du territoire[5]. Au cours de sa première présidence, il a développé son réseau de média, MBS et il a exercé un contrôle sur le réseau public audiovisuel (comprenant les chaînes TVM et RNM).

Au terme de son premier mandat, Marc Ravalomanana fut réélu au premier tour de l’élection présidentielle du avec l'obtention de 54,8 % des voix. Les requêtes en annulation déposées par cinq candidats n'ont pas été retenues et la communauté internationale a félicité Marc Ravalomanana pour sa réélection et il a été investi président de la république de Madagascar le . Pour remporter cette deuxième élection, Marc Ravalomana a bénéficié d’importants moyens similaires à sa première élection ; à ces derniers, s’est ajouté le contrôle d’un outil médiatique de poids face à ses adversaires, à savoir le réseau audiovisuel public qui est le seul à diffuser sur tout le territoire ce qui n’est pas le cas de tous les autres médias malgaches.

Les opposants réclament la révision de la loi électorale que l'ancien président Didier Ratsiraka aurait conçue pour se maintenir au pouvoir. Ils délaissent la campagne sur le référendum du . La révision de la Constitution concerne la mise en place des régions, la reconnaissance de la liberté de religion à la place de la laïcité, l'anglais en tant que troisième langue officielle.

Gouvernance

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Marc Ravalomanana adopte un nouveau style proche de celui d'un chef d'entreprise[8], souvent au détriment de l'orthodoxie de la gestion des finances publiques et en outrepassant les procédures réglementaires (remblai sans autorisation dans une zone de bassin tampon protégeant la capitale des inondations, attribution du marché et vente de ce terrain à une entreprise de son groupe à un prix de très loin inférieur à ce qu'il en a couté à l’État pour l'aménager). Il met l’accent sur la productivité. Des services administratifs sont créés dans le but d'instaurer une bonne gouvernance : le Bianco pour lutter contre la corruption, le SAMIFIN contre le blanchiment d'argent, le Central Intelligency Service (services de renseignements malgaches), le Conseil supérieur de la défense nationale[9].

Les termes anglais sont largement utilisés dans beaucoup de domaines et Marc Ravalomanana lui-même aime utiliser des mots anglais lors de ses entretiens avec les médias. Il fait entrer l'apprentissage de l'anglais en primaire dans certaines écoles pilotes et envoie des jeunes étudier aux États-Unis[réf. nécessaire].

En outre, Marc Ravalomanana appelle à un renforcement de la décentralisation et de la déconcentration.

Une mesure de détaxation périodique est appliquée sur des produits spécifiques afin de relancer la consommation et aider certains secteurs de l'économie. L'Economic Development Board of Madagascar est créé pour faciliter les investissements. Le Madagascar Action Plan (MAP), ou Plan d'action pour Madagascar, est un plan de développement quinquennal qui se présente en termes d'engagements et de défis à relever pour réduire la pauvreté et favoriser le développement[10]. Marc Ravalomanana mise sur la révolution verte : multiplier la production alimentaire par trois et faire de la crise alimentaire mondiale une opportunité.

Il lance une réforme foncière pour donner aux paysans un titre et la possibilité aux investisseurs étrangers d'acquérir un terrain.

En matière fiscale, il souhaite augmenter le nombre de contribuables.

Relations internationales

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Marc Ravalomanana n'a jamais remis en cause les principaux choix stratégiques de ses prédécesseurs , à savoir : la francophonie, la totale coopération avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), un système financier dominé par les banques françaises. Par contre il a confié au cabinet allemand Lahmeyer la gestion de la société d'État de distribution d'eau et d'électricité Jirama et à Lufthansa Consulting la direction de la compagnie nationale Air Madagascar. Des tentatives de reforme du secteur des transports comme le retrait de l'organisation francophone ASECNA pour une gestion directe de l'espace aérien national ont échoué[11].

Ses relations avec le gouvernement français se détériorent rapidement en raison de l’adhésion en 2005 de Madagascar à la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dominée par l’Afrique du Sud, et de l’introduction de l’anglais comme troisième langue officielle. En outre, sa politique néolibérale, impliquant une ouverture de l’économie à des entreprises de toutes provenances, inquiète les milieux économiques français, qui bénéficiaient d'un accès privilégié aux ressources malgaches. Le ministère français des Affaires étrangères le présente comme ayant un « tropisme très fort en faveur des États-Unis, de l’Allemagne, et […] de la Chine et son modèle de démocratie autoritaire »[12].

Crise de 2009

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Un projet encore à l'étude d'une location de 1,3 million d'hectares de terre à l'entreprise sud-coréenne Daewoo Logistics en [13] déclenche le début de la contestation de l'autorité de Marc Ravalomanana[14]. S'ajoutant à cela une grande incompréhension de la décision prise par Marc Ravalomanana d'acquérir un jet présidentiel à 60 000 000 $. De plus, les virulentes critiques de la part de politiciens comme Herizo Razafimahaleo[15] contre Marc Ravalomanana dans son obstination à maintenir à tout prix le sommet de l’Union Africaine prévu pour 2009 à Antananarivo a donné de la légitimité à la contestation surtout l'expression d'un ras-le-bol de sa manière de gouverner. Le meneur de cette contestation, le maire de la capitale, Andry Rajoelina, las du blocage des comptes de sa municipalité par le gouvernement, critique Marc Ravalomanana en l'accusant de pratiques autocratiques et de mainmise sur la sphère économique.

Le , Marc Ravalomanana transfère les pleins pouvoirs à un directoire militaire sous la pression des militaires mutins (interprété comme démission pour certains et coup d'État pour d'autres). Le gouvernement du général Charles Rabemananjara est dissous par décret du chef de l'État. Les fonctions de président de la République et de Premier ministre sont confiées à un directoire militaire et Il est prévu que le directoire soit présidé par le vice-amiral Hyppolite Ramaroson (en), « le plus ancien dans le grade le plus élevé, toutes armes confondues »[16]. Quelques heures plus tard, l'amiral Ramaroson, sous la menace d'un groupe de militaires mutins du CAPSAT, transmet les pleins pouvoirs à Andry Rajoelina, qui prend ses fonctions de président de la Haute Autorité de transition, ce qui plonge Madagascar dans une longue crise politique. Cette prise de pouvoir est condamnée par la communauté internationale.

Après l'annonce de sa démission, Marc Ravalomanana s'exile en Afrique du Sud, pays avec lequel il entretenait de bonnes relations durant son mandat. Il continue à s'investir dans la politique malgache, réclamant le retour à la légalité constitutionnelle et la libération sans condition de tous les détenus politiques.

En 2010, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace pour la mort d’une trentaine de partisans d’Andry Rajoelina, abattus devant le palais présidentiel le [17].

En , dans le cadre d'une « feuille de route » cosignée par sa mouvance et après une première tentative infractueuse un an auparavant, Marc Ravalomanana tente un retour à Madagascar avec l'appui de ses partisans, du Premier ministre de consensus, Jean-Omer Beriziky, et d'une partie de la communauté internationale. Mais l'espace aérien malgache est interdit à l'ancien président, qui reste sous le coup d'un mandat d'arrêt dans son pays, et l'avion revient à Johannesbourg[18]. Le soir-même, les ministres et les membres d'institutions issus des trois mouvances (Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy) décident de suspendre leur participation à la « feuille de route »[19].

Retour à Madagascar

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Marc Ravalomanana est arrêté le alors qu'il rentre à Madagascar[20]. Il retrouve l'entière liberté de ses mouvements à la suite des résolutions prises lors de l'assise nationale de à laquelle il participe avec Didier Ratsiraka et Hery Rajaonarimampianina[21].

Il marque son retour dans l'arène politique en reprenant la présidence du parti qu'il a fondé, le Tiako i Madagasikara, le [22]. Son parti réalise des résultats mitigés lors des communales du , mais obtient une large victoire significative dans la capitale, Antananarivo, où son épouse Lalao Ravalomanana l’emporte, devenant ainsi la première femme élue maire de la capitale malgache et obtient la majorité absolue au conseil municipal[N 2].

Élection présidentielle de 2018

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Marc Ravalomanana se porte candidat à l’élection présidentielle de 2018. Il dépose sa candidature le [23]. Pendant la campagne, il mobilise de nouveaux moyens notamment grâce aux réseaux sociaux[24]. Il vise les jeunes et la diaspora malgache à travers ses comités de soutien, avec le GTT basé à Genève, ainsi que des antennes à Marseille, Nancy-Metz, île de la Réunion ou bien une branche en Asie[25].

Il se qualifie pour le second tour, arrivant en deuxième position avec 35,35 % des suffrages exprimés[26]. Andry Rajoelina l'emporte avec 55,66 % des voix[27].

Le , il est élu à la tête d'une nouvelle coalition, dénommée RMDM. Toutefois, cette plateforme réunissant des partis d'opposition n'est pas rejointe par des entités qui l'ont soutenu lors de l'élection présidentielle de 2018.

Élection présidentielle de 2023

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Le , Marc Ravalomanana officialise sa candidature à l'élection présidentielle de 2023[28]. En octobre 2023, il est blessé par la police lors d'une manifestation précédant les élections[29].

Avec Hery Rajaonarimampianina, un autre ancien président candidat à l'élection présidentielle de 2023, il fait partie du "Collectif des onze" qui ont appelé à boycotter la campagne pour contester le processus électoral[30].

Distinctions

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Distinctions honorifiques

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Doctorats honoris causa

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Il est docteur honoris causa de trois universités :

Autres distinctions

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  • African leadership of the year 2017 [33].

Notes et références

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  1. En concurrence avec Didier Ratsiraka jusqu'au 5 juillet 2002.
  2. Cette victoire a été contestée par sa principale adversaire, Lalatiana Rakontondrazafy, du parti Freedom, qui dépose une série de plaintes pour irrégularités ; le tribunal administratif d'Antananarivo rejette 88 des 90 plaintes tendant à obtenir l'annulation des voix obtenues par la candidate du TIM. Le tribunal acte ainsi la victoire de Lalao Ravalomanana, qui entre en fonction le 6 octobre 2015.

Références

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  1. « academieoutremer.fr/academicie… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. « Home - TIKO Mainpage », sur tiko-vita-malagasy.com (consulté le ).
  3. http://www.fes-madagascar.org/fileadmin/user_upload/Impact_sur_la_propriete_des_medias_bis.pdf
  4. http://www.radio-fahazavana.org/
  5. a et b Solofo Randrianja, Le coup d’Etat de mars 2009., Madagascar, Karthala,
  6. a et b Radio France International
  7. « Toutes les actualités », sur elysee.fr (consulté le ).
  8. « ambamad.sn/biographie.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_941549296/Ravalomanana_Marc.html
  10. « Madagascar action plan », sur map.gov.mg via Wikiwix (consulté le ).
  11. « ASECNA Madagascar a eu gain de cause »
  12. Thomas Deltombe, « La France, acteur-clé de la crise malgache », sur monde-diplomatique.fr, .
  13. (en) Song Jung-a, Christian Oliver et Tom Burgis, « Daewoo to cultivate Madagascar land for free », Financial Times, (consulté le )
  14. (fr) « Le président malgache annule la cession de terres à Daewoo », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  15. url=http://www.madagascar-tribune.com/L-austerite-doit-etre-appliquee,6932.html |titre=Herizo Razafimahaleo L’austérité doit être appliquée
  16. Le président de Madagascar confirme sa démission Le Figaro, 17 mars 2009
  17. RFI, « L'ex-président malgache Marc Ravalomanana condamné aux travaux forcés à perpétuité », sur rfi.fr, (consulté le ).
  18. Sébastien Hervieu et Sébastien Hervieu, « A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. Le Monde avec AFP, « Retour risqué pour Marc Ravalomanana à Madagascar », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  20. « Marc Ravalomanana «mis en sécurité», «pas arrêté» », sur rfi.fr,
  21. Marc Ravalomanana, le grand gagnant fait son mea culpa
  22. Congrès du TIM-Marc Ravalomanana reprend les rênes du parti
  23. « A Madagascar, 36 prétendants briguent la présidence », sur Le Monde.fr (consulté le )
  24. « Statistiques sur Madagascar », sur mg.one.un.org (consulté le )
  25. « Qui sommes-nous », sur gtt-international.blogspot.ca (consulté le )
  26. ats, « Elections à Madagascar – Un second tour pour départager les ex-présidents », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  27. HCC
  28. Afrique Madagascar: Marc Ravalomanana officialise sa candidature à l'élection présidentielle - RFI
  29. AfricaMadagascar presidential candidate injured after opposition rally teargassed - Reuters
  30. « Analyse. À Madagascar, les multiples controverses d’une présidentielle sous tension », sur Courrier international, (consulté le )
  31. Eugène R., « Docteur honoris causa de l'ACU – Madagascar-Tribune.com », sur Madagascar-Tribune.com, (consulté le ).
  32. http://www.newstin.fr/rel/fr/fr-010-001045165
  33. https://www.koolsaina.com/ravalomanana-elu-african-leadership-of-the-year-2017/

Filmographie

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Liens externes

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