Marcel Baudot — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Membre de | Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure Société parisienne d'histoire et d'archéologie normandes (d) Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen |
---|---|
Distinctions |
Marcel Marie Georges Baudot, né à Paris le et mort à Paris le , est un historien et archiviste français. Il fut également chef des Forces françaises de l’intérieur de l’Eure en 1944.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marcel Baudot est né le au 116 rue Saint-Dominique à Paris (7e arrondissement), il est le fils d'Émile Baudot, professeur de chant, et de Marguerite Brodin[1].
Diplômé de l’École des chartes en 1925, il est nommé aux archives départementales de l'Eure[2] qu’il dirigera pendant vingt-trois ans. La diversité et la somme de ses travaux sur la Normandie et le département de l’Eure en particulier font de lui un spécialiste reconnu de l’histoire et de la toponymie normandes.
Dès 1940, il entre en résistance pour lutter « contre le pire danger couru par notre civilisation humaniste et chrétienne ». Son action commence au sein du réseau « Libération-Nord » sous le nom de « Beaumanoir » ; en 1941, il devient chef du réseau de renseignement Cohors-Asturies pour l'Eure ; en 1943, il est nommé chef militaire de l'Armée secrète pour le département sous le nom de « Breteuil », puis, en , chef des Forces françaises de l'intérieur de l'Eure. Le , il reçoit le général de Gaulle à Évreux.
Il se consacre à l’Histoire de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, y exerçant une grande influence, notamment en tant que secrétaire de la Commission d’histoire de la Résistance et du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Il est nommé inspecteur général des archives de France en 1948.
Marcel Baudot est décédé le à Paris (13e arrondissement).
Le , les carnets de Marcel Baudot répertoriant les noms de 5 000 résistants eurois des Forces françaises de l’Intérieur sont légués à la ville d’Évreux par son fils[3].
Publications
[modifier | modifier le code]Parmi ses différents ouvrages, on compte :
- L'opinion publique sous l'Occupation (PUF, 1960)
- La Libération de la Normandie (Hachette, 1974)
- La Libération de la Bretagne (Hachette, 1974)
- L'encyclopédie de la Guerre 1939–1945 (Casterman, 1977)
- En commun avec son épouse Anne Lemerle-Baudot, Grand cartulaire du chapitre Saint-Julien de Brioude : essai de restitution (1935)[4]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 24 avril 1946[5]
Récompenses
[modifier | modifier le code]- Membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure[6]
- Prix Georges-Goyau
- Président de la Société parisienne d'histoire et d'archéologie normandes [7]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Cubizolles, « Hommage posthume à Mme Marcel Baudot née Anne Lemerle (1900-1979) », Almanach de Brioude, Brioude,
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Registre d'état civil du 7e arrondissement de Paris (1902), Archives de Paris
- Annales de Normandie, 42e année, no 2, 1992.
- « Un ancien résistant fait un don d’exception à sa ville », sur Ouest France (consulté le ).
- [1].
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Site de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
- « Marcel Baudot (1902-1992) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la vie publique :