Marcelle Denya — Wikipédia

Marcelle DenyaMarcelle Cortney
Nom de naissance Marcelle Marie Émilie Joséphine Dognon
Naissance
Angoulême
Décès après juin 1971
Nationalité Drapeau de la France Française
Activité principale Artiste lyrique
Soprano
Style
Activités annexes Actrice
Années d'activité 1915 - vers 1950
Conjoint Philip Cortney
Récompenses Chevalier de la Légion d'Honneur
Distinctions honorifiques Chevalier de la Légion d'honneur

Marcelle Denya, née Marcelle Marie Émilie Joséphine Dognon le à Angoulême[1] et morte après juin 1971, est une cantatrice et une actrice française, naturalisée américaine.

Elle commence à se produire sur scène sous le nom de Marcelle Denya vers 1915, au cabaret de La Pie qui chante, dans une revue de Rip[2]. Elle travaille sa voix avec Felia Litvinne. En 1923, elle est engagée à l'Opéra de Paris[3]. Au début des années 1930, elle apparaît dans quelques films.

Le 8 août 1938[4], elle épouse l'homme d'affaires roumain Philip Cortney[5],[6], futur directeur des succursales américaines de la maison Coty[7]. Le couple émigre à New York au début de la guerre. Naturalisée américaine en 1941[4], la cantatrice poursuit sa carrière outre-Atlantique, notamment à Montréal, Mexico ou encore Buenos Aires[8].

Marcelle Cortney est toujours en vie lorsque son mari meurt à Genève en juin 1971[9].

Carrière sur scène (partielle)

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Filmographie

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives de la Charente, commune d'Angoulême, acte de naissance no 665 année 1896 (vue 121/146) (sans mention marginale de décès)
  2. « Concerts et spectacles », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Figaro, (consulté le )
  3. « À l'Opéra », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Gaulois, (consulté le ), p. 4
  4. a et b Dossier de naturalisation, 1941, New York, Southern District, U.S District Court Naturalization Records, 1824-1946, FamilySearch.org
  5. Né en Roumanie en 1895 dans une famille juive, sous le nom de Philippe Katz, il prend pour nom d'usage Cotnareanu (en référence au vignoble roumain de Cotnari, près de Iași) puis change son nom en Cortney après avoir émigré aux États-Unis.
  6. « Le carnet du "Petit Journal" », sur Gallica, Le Petit journal, (consulté le ), p. 4
  7. « Un Roumain à la tête du Figaro entre les deux guerres », Les Nouvelles de Roumanie,‎ , p. 43 (lire en ligne)
  8. a et b Le monde et la ville. Légion d'Honneur. Paris-Presse, 27 avril 1952, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  9. (en-US) « Philip Cortney, ex-head of Coty », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  10. « La Belle Histoire », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
  11. Cécile Huot, « Les Festivals de Montréal/The Montreal Festivals | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca, (consulté le )

Liens externes

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