Marcenay — Wikipédia
Marcenay | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat | Michel Guilleman 2020-2026 | ||||
Code postal | 21330 | ||||
Code commune | 21378 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 89 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 51′ 49″ nord, 4° 24′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 273 m | ||||
Superficie | 9,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté | |||||
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Marcenay est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Marcenay est située à proximité de la départementale 965 reliant Auxerre (73 km à l'ouest, dans l'Yonne) à Chaumont. Châtillon-sur-Seine, son chef-lieu de canton, est à 14 km à l'est, Montbard sa sous-préfecture à 35 km au sud[1].
Transports
[modifier | modifier le code]La gare la plus proche est celle de Nuit Sous Ravière (TER)
La gare TGV la plus proche est celle de Montbard (TGV).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Griselles | Villedieu | Larrey | ||
N | ||||
O Marcenay E | ||||
S | ||||
Laignes | Bissey-la-Pierre |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La plus grande partie de l'étang de Marcenay se trouve sur la commune. Ce plan d'eau artificiel de 92 hectares est l'un des plus grands lacs de Côte-d'Or[2].
Le ruisseau de Marcenay semble être une résurgence de la Haute-Laigne dont il rejoint le cours inférieur à Griselles[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châtillon/Seine », sur la commune de Châtillon-sur-Seine à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marcenay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 2] (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones humides intérieures (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]La découverte de sarcophages en partie visibles dans l'église actuelle atteste l'occupation à la période gallo-romaine.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Aux environs de l'an 600 un premier village mérovingien a pour curé saint Vorles dont le corps est transféré à Châtillon en 868 pour être mis à l'abri des Normands. Marcenay est ensuite une dépendance de l'abbaye de Molesme dont il subsiste divers vestiges : les quatre murs de la grange dîmière et le grand étang artificiel à finalité piscicole.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]En 1540, les habitants obtiennent leur affranchissement. En 1742, le prince de Condé décide de la création d'un haut-fourneau sur les rives du lac pour transformer le minerai en fonte. Cette activité est à l'origine d'une tradition métallurgique qui se poursuit avec la création en 1850 d'une entreprise de matériel agricole[15]. La production annuelle moyenne du haut fourneau était de 425 tonnes de fonte[16]. En 1847, le montage d'une machine à vapeur pour suppléer la roue hydraulique permet de doubler la capacité de production, qui a pris fin en 1866.
Restauré, ce haut-fourneau est un témoin vivant de l'ère industrielle du Châtillonnais.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Marcenay appartient :
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 89 habitants[Note 3], en évolution de −13,59 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Vorles Inscrit MH (1925)[21].
- L'étang de Marcenay, qui en grande partie se trouve sur la commune. Ce lac artificiel de 92 hectares a été créé par les moines de l'abbaye de Molesme en 1239 pour la pisciculture. Il a ensuite été utilisé pour la sidérurgie, dont les témoins sont l'ancien haut fourneau de 1742[22] et la halle à charbon qui est actuellement une maison des produits du Châtillonnais.
- L'étang de Marcenay.
- L'église Saint-Vorles.
- Le haut-fourneau.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Vorles (530 (?) - 591), né à Marcenay, y fut enterré avant que ses reliques soient transportées à Châtillon-sur-Seine en 868.
- Hippolyte Délié (1841-1899), photographe, né à Marcenay.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'un croissant du même. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Notes sur la démographie
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Marcenay sur la carte de google.fr. Les distances entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral à gauche (voir l'onglet en haut à gauche de la carte - cliquer sur "itinéraires").
- Anthony Bonnet, « Vie locale Lac de Marcenay : la vague du renouveau ? », sur bienpublic.com, (consulté le ).
- Le ruisseau de Marcenay, sur gralon.net.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcenay et Châtillon-sur-Seine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châtillon/Seine », sur la commune de Châtillon-sur-Seine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châtillon/Seine », sur la commune de Châtillon-sur-Seine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- René Paris 1986, p. 110.
- Louis Courel, Jean-Louis Lacroix, Serge Benoit, Serge Lochat, Les routes du fer en Bourgogne, Dijon, Les presses du réel Centre de culture scientifique, technique et industriel de Bourgogne, , 126 p. (ISBN 2-911999-03-7), p. 55.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiche Mérimée
- Côte d’Or 2011, collectif avec Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, p. 218 sur Google Books, consulté le 28 mai 2015.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Marcenay sur le site de l'Institut géographique national