Marcou Brisson — Wikipédia
Marcou Brisson | |
Fonctions | |
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Député du Loir-et-Cher | |
– (1 an et 20 jours) | |
Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) | |
Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Aignan (Loir-et-Cher) |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Blois (Loir-et-Cher) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Gauche |
Profession | Procureur général Juge |
députés de Loir-et-Cher | |
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Marcou Brisson, né le à Saint-Aignan, mort le à Blois, est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Mandat à la Législative
[modifier | modifier le code]En 1791, alors qu'il est procureur-syndic du Loir-et-Cher, Marcou Brisson est élu député du département, le premier sur sept, à l'Assemblée nationale législative[1].
Dès le début de son mandat, il est reçu au club des Jacobins[2]. En avril 1792, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy, soient admis aux honneurs de la séance[3]. En août, il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de La Fayette[4].
Mandat à la Convention
[modifier | modifier le code]La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les habitants des faubourgs de Paris envahissent le palais des Tuileries ; Louis XVI, destitué, et sa famille sont incarcérés à la tour du Temple.
En septembre, Brisson est réélu député du Loir-et-Cher, le troisième sur sept derrière l'abbé Grégoire et François Chabot, à la Convention nationale[5].
Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution. En avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat[6]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[7].
Sous le Directoire et le Consulat
[modifier | modifier le code]Son mandat terminé, Brisson est nommé commissaire du Directoire dans le Loir-et-Cher. Puis le Consulat le nomme juge auprès du tribunal criminel de Blois. Il meurt en fonctions à l'âge de soixante-trois ans en 1803.
Sources
[modifier | modifier le code]- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 35.
- Alphonse Aulard, La Société des jacobins tome 3, séance du 3 octobre 1791, p. 161.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 41, séance du 9 avril 1792, p. 406.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 46.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 60.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
- « Marcou Brisson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Fiche sur Assemblée nationale
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :