Marie-Éléonore Godefroid — Wikipédia
par Jules Boilly, 1872.
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Père | Joseph Ferdinand François Godefroy de Veaux (d) |
Archives conservées par |
Marie-Éléonore Godefroid, née le à Paris[1] où elle est morte le [2],[3], est une artiste peintre française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est la petite-fille des restaurateurs des tableaux du Roi Ferdinand-Joseph Godefroid (mort en 1741) et Marie-Jacob Godefroid (v. 1701-1775) et la fille du peintre Joseph-Ferdinand-François Godefroid.
Elle est devenue professeur d’art et de musique à l’Institut de Saint-Germain de Jeanne Campan, avant de démissionner pour se consacrer entièrement à la peinture. Elle est entrée dans l’atelier du baron Gérard, dont elle fut l’amie et qu’elle a aidé dans ses œuvres. Également élève d’Isabey, elle a peint des portraits à l’huile, à l’aquarelle, au pastel.
Elle a exposé à partir de 1800 un grand nombre de portraits au Louvre : entre autres, le Portrait en pied des enfants du maréchal Ney, en 1810, les Portraits des enfants du duc de Rovigo et de la reine Hortense, en 1812, ceux des enfans du duc d’Orléans, en 1819 et 1822 et ceux du duc d’Orléans et de M. et Mme de Guiche, en 1827. On lui doit également le portrait d’Abd el-Kader, du peintre David, de Jeanne Campan, Germaine de Staël, Talleyrand ou du maréchal de Lauriston. On connaît encore de Godefroid plusieurs portraits qui n’ont pas été exposés, savoir : ceux de Mme d’Oudenarde, de la comtesse Latour-Maubourg, de Rodes, célèbre violon, de Camille Jordan ; ce dernier a été gravé par Mullier, etc.
Elle a peint en outre pour le gouvernement plusieurs copies d’après le baron Gérard, des portraits de Louis XVIII et Charles X. Elle a obtenu plusieurs médailles aux expositions du M. R.[Quoi ?], en 1812 et 1824.
Elle meurt le et est enterrée le surlendemain au cimetière de Montparnasse[4]. Ses restes sont exhumés le avec ceux de Mme Lecerf, née Marie Louise Victoire Gérard, décédée en 1853, cousine du baron Gérard dont celui-ci avait fait le portrait dans les années 1790[5].
Œuvres dans des collections publiques
[modifier | modifier le code]- France
- Angers, musée des Beaux-Arts
- Portrait des enfants de Pierre-Jean David d'Angers, avant 1842, huile sur toile, 121,4 × 97 cm[6].
- Portrait d'Emilie Maillocheau, 1818-1824, huile sur toile, 56 × 46 cm[7].
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Bouquet de fleurs et raisins sur une table, 1798, fusain estompé sur papier, 45,3 × 37,5 cm[8].
- Paris
- Bibliothèque-musée de la Comédie-Française : Mlle Mars et un autre comédien, huile sur toile, 35 × 23 cm, numéro d'inventaire I 0198[9].
- Institut de France : Portrait du père d'Honoré de Balzac (Bernard-François Balssa), vers 1826, huile sur toile, 81,5 × 65 cm[10].
- musée Carnavalet : Portrait de Mademoiselle Mars, actrice à la Comédie française, 1830, dessin, 56,4 × 41,2 cm[11].
- Italie
- Milan, Pinacothèque de Brera / musée de La Scala : Portrait d'Elena Viganò, 1841, huile sur toile, 77 × 58 cm[12]
Galerie
[modifier | modifier le code]- Portrait de Madame Campan, avec une pupille en costume oriental (Pholoé), 1807.
- Les Fils du Maréchal Ney, 1810 (Gemäldegalerie (Berlin).
- Portrait de Madame de Staël,
- Portrait des enfants de Pierre-Jean David d'Angers, Salon de 1842, musée des Beaux-Arts d'Angers
- Portrait d'Elena Viganò, 1841 (Milan, Museo Teatrale alla Scala)
- Shéhérazade et Chahriar ou Sujet tiré des Mille et une Nuits, Salon de 1842
- Novella d'Andrea, Salon de 1843.
- Marie Josephine de Savoie, Comtesse de Provence et reine de France et de Navarre.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Léon Arbaud, « Mademoiselle Godefroid (I) », Gazette des Beaux-Arts, 2e série, vol. 1, no 1, , p. 38-52 (lire en ligne).
- Léon Arbaud, « Mademoiselle Godefroid (II) », Gazette des Beaux-Arts, 2e série, vol. 2, no 2, , p. 512-522 (lire en ligne).
- Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale, Paris, Vergne, 1831, p. 316-17.
- (en) Jennifer Germann, « Tracing Marie-Éléonore Godefroid: Women’s Artistic Networks in Early Nineteenth-Century Paris », Studies in Eighteenth Century Culture, vol. 41, no 1, , p. 55–84 (ISSN 1938-6133, DOI 10.1353/sec.2012.0013, lire en ligne).
- De Sainte-Vallière, Marie-Éléonore Godefroid, artiste peintre, Paris, Imprimerie de Mme de Lacombe, coll. « Archives des hommes du jour », , 4 p. (BNF 31280556).
- Clotilde Schwab-Pourbaix, « Marie-Eléonore Godefroid et ses portraits conservés au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon », La Revue du Louvre et des musées de France, vol. 58, no 5, , p. 63-71 (résumé).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Marie-Éléonore Godefroid dans la base joconde.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris Acte de naissance reconstitué, vues 35-36 / 51
- Archives de Paris Répertoire annuel d'inhumation, 1843-1850, vue 12 / 31
- probablement victime de l'épidémie de choléra qui sévit à Paris, au vu du nombre d'inhumations très élevé début juin
- Archives de Paris Répertoire journalier d'inhumation, numéro d'ordre 8306, du 11/06/1849, vue 7 / 31
- Archives de Paris Registre journalier d'inhumation, exhumation du 01/02/1869, no 2683, vue 16 / 31
- « Portrait des enfants de P.J. David d'Angers », sur Musées d'Angers (consulté le ).
- « Portrait d'Emilie Maillocheau », sur Musées d'Angers (consulté le ).
- Signé et daté en bas à droite : C.nne Godefroid /an 6. Voir « Bouquet de fleurs et raisins sur une table », sur Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (consulté le ).
- Marie-Eléonore GODEFROID, « Mlle Mars et un autre comédien », sur Comédie-Française (consulté le ).
- « Marie-Eléonore Godefroid, portrait du père d'Honoré de Balzac », sur Calames (consulté le )
- « Portrait de Mademoiselle Mars, en 1830 (mademoiselle Boutet dite, 1779-1847), actrice à la Comédie française », sur Paris Musées (consulté le ).
- « Portrait of Elena Viganò - Maria Eleonora Godefroid », sur Google Arts & Culture (consulté le )