Marie-Joseph de Foresta — Wikipédia

Marie Joseph de Foresta
Fonctions
Préfet du Loiret
Préfet de la Vendée
-
Préfet de la Meurthe
-
Préfet du Finistère
-
Louis Jules Auguste des Rotours de Chaulieu (d)
César Elzéar de Castellane-Majastre (d)
Préfet des Pyrénées-Orientales
-
Président
Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix
à partir de
Conseiller référendaire de la Cour des comptes
-
Gentilhomme de la Chambre
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Père
Joseph de Foresta-Colongue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Claire Julie Rémusat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Albéric de Foresta (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph Chalvet (d) (beau-père)
Marie Broutin (d) (belle-mère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Distinctions
signature de Marie-Joseph de Foresta
Signature

Marie-Joseph de Foresta-Collongue, marquis de La Roquette, est un administrateur français né le à Marseille et mort le à Aix-en-Provence.

Marie-Joseph de Foresta est le fils de Marie Joseph Maffée de Foresta, capitaine des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, et de Claire Julie de Rémusat, demi-sœur d'Auguste Laurent de Rémusat. Il émigre avec sa famille en 1791 et est arrêté en 1794. Embrassant d'abord la carrière militaire, il est nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes de 2e classe le .

En 1812, il épouse en premières noces Marie Chalvet de Souville, qui deviendra sous-gouvernante des enfants de France, fille d'Alexandre Joseph François Chalvet de Souville, gouverneur de l'Île Bourbon, et est adopté en 1814 par son parent le bailli Bruno-Marie de Foresta, grand-croix de l'ordre de Malte.

À la Seconde Restauration, il est nommé sous-préfet de l'arrondissement d'Aix-en-Provence le , puis de celui de Châteaudun le .

Membre de la Société des sciences, des lettres, de l’agriculture et des arts d’Aix-en-Provence, il en devient le président en 1818.

Il reprend le titre de marquis (de la Roquette) héréditaire par ordonnance royale du et lettres patentes du [1].

Il passe ensuite préfet des Pyrénées-Orientales le , du Finistère le et de la Vendée en .

Veuf, il se remarie en 1825 à Sosthènes d'Ourches, dame du palais de la duchesse de Parme et fille de l'ancien chambellan du comte de Provence. Il devient gentilhomme de la Chambre de Charles X.

Nommé préfet de la Meurthe le , il retourne à la préfecture de la Vendée en 1828, avant d'être nommé dans le Loiret le . Fidèle à la branche aînée des Bourbons, il quitte ses fonctions le , pour ne pas avoir à servir le nouveau régime. Il se retire alors en Provence, entre son hôtel particulier d'Aix-en-Provence et ses propriétaires du côté de Marseille.

De ses enfants, Albéric de Foresta (1818-1876) sera jésuite, Maxence de Foresta chambellan du comte de Chambord, et Paul et Fernand de Foresta zouaves pontificaux.

Distinctions et décorations

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Publications

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  • Discours prononcé par le marquis de Foresta, président de la Société des amis des sciences, des lettres, de l'agriculture et des arts, établie à Aix, à l'ouverture de la séance publique annuelle, tenue le (1822)
  • Lettres sur la Sicile écrites pendant l'été de 1805 (1821, deux volumes)
  • Umberto Todisco, Le personnel de la Cour des comptes (1807-1830), Librairie Droz, 1969
  • Émile Perrier, Les bibliophiles et les collectionneurs provençaux anciens et modernes : arrondissement de Marseille, Barthelet et Cie, 1897
  • Odette Voilliard, Nancy au XIXe siècle : 1815-1871, Ophrys, 1978

Notes et références

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  1. Albert Révérend, Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 3 à 4, Champion, 1974

Liens externes

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