Marie Bouffa — Wikipédia
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Marie Rachel Eudoxie Bouffa, née le à Comblain-au-Pont et morte le à Ravensbrück, est une membre de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est déportée et meurt à Ravensbrück. Elle nommée Juste parmi les Nations le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Origine familiale
[modifier | modifier le code]Marie Rachel Bouffa est née à Comblain-au-Pont le 19 janvier 1882[1]. Elle la deuxième des neuf enfants de Nicolas Bouffa (1841-) et Clarisse Antoine (1859-)[2].
Activité
[modifier | modifier le code]Elle exploite seule la maison d'hôtes « la Ferme de la Chapelle ».
Résistance
[modifier | modifier le code]Le , Jean Bedy est envoyé par le commandement de l'Armée Secrète à La Reid avec la mission de mettre sur pied un groupe de résistance locale. Marie Rachel Bouffa est la première à en devenir membre, alors qu'elle a déjà 59 ans[3].
Marie Bouffa héberge temporairement différents résistants, les réfractaires au Service du travail obligatoire, des prisonniers évadés et des pilotes alliés abattus[1].
À partir d', elle héberge, en plus, durant deux ans, dans la clandestinité, une famille Juive de 7 personnes, les Sluchny, originaires d'Anvers. Lorsqu'elle est prévenue par un voisin que les Allemands sont en route pour une perquisition, la famille est temporairement hébergée dans le village voisin de Queue-du-Bois.
Marie Bouffa s'occupe aussi de la diffusion illégale de journaux clandestins, de la diffusion de messages et de cache d'armes et munitions[4].
Arrestation et déportation
[modifier | modifier le code]Le , a lieu une seconde perquisition au cours de laquelle elle est arrêtée par la Gestapo. La famille Juive réussit à s'échapper[3].
Elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück où elle est exécutée, le , en raison de son caractère rebelle[4], ou d'épuisement[5] selon les sources.
Hommages
[modifier | modifier le code]Le nom de Marie Bouffa est gravé sur le monument aux morts de La Reid.
Le , le mémorial de Yad Vashem, lui attribue le titre de Juste parmi les nations[5],[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Andries, Marie Rachel Bouffa ou le don de soi silencieux, syndicat d'initiative de la Reid, 2007.
Pages connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Page consacrée à Marie Bouffa sur le site de Yad Vashem.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Hommages - Hulden : BOUFFA Marie Rachel Eudoxie », sur bel-memorial.org (consulté le ).
- « Généalogie de Marie Rachel Eudoxie BOUFFA », sur Geneanet (consulté le ).
- Christian Sonon, « Fusillés ou déportés », sur Waw magazine, (consulté le ).
- Journées du Patrimoine 2014 – La Reid - Circuit découverte.
- Bouffa family, Yad Vashem.
- Marie Rachel Bouffa : «Juste parmi les Nations».