Marie Müller (peintre) — Wikipédia
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Fratrie | Leopold Carl Müller Josefine Müller (d) Bertha Müller |
Parentèle | Josefine Müller (d) (tante) |
Membre de | Verein der Schriftstellerinnen und Künstlerinnen Wien (d) |
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Maître |
Marie Müller, née le à Vienne et morte le dans la même ville, est une peintre autrichienne[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Sa mère est Josefa Bichler (1809-1860) et son père Leopold Müller (1807-1862), qui est lithographe[2]. Marie Müller est la sœur de Bertha Müller[2] et de Leopold Carl Müller[3].
À la suite du décès de ses parents, le frère prend en charge ses cinq sœurs, et la situation financière de la famille s'améliore vers 1870[2].
Formation
[modifier | modifier le code]À l'automne 1872, Marie Müller fréquente l'école préparatoire de dessin de l'Université des arts appliqués de Vienne[2], dirigée par Michael Rieser. Un an plus tard, elle étudie avec Ferdinand Laufberger le dessin et la peinture jusqu'en 1880. Elle apprend aussi le portrait avec son frère[4].
Carrière artistique
[modifier | modifier le code]De 1880 à 1890, Marie Müller travaille avec sa sœur Bertha comme portraitiste dans l'atelier de son frère Leopold à l'Académie de Vienne[2]. Les sœurs sont également soutenues par August von Pettenkofen[2].
Pendant l'hiver 1883-1884, elle voyage avec son frère en Égypte et peint des portraits des locaux et des intérieurs de maisons. Ils seront vendus par Henry Wallis, marchand d'art pour son frère à Londres[2].
Elle remporte son premier grand succès en exposant sept portraits à l'exposition annuelle du Künstlerhaus de Vienne en 1886[2]. Deux tableaux sont achetés par la famille impériale[2]. Elle expose au Künstlerhaus jusqu'en 1901[4].
En 1890, elle obtient son propre atelier à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, qu'elle conserve jusqu'en 1902[2] avec sa sœur Bertha[4].
La ville de Vienne la commissionne en 1891 pour un portrait de la femme de lettres Marie von Ebner-Eschenbach[2] avec laquelle elle deviendra amie[4].
Elle expose en 1892 pour la 9e édition de l'Exposition internationale d'art au Palais des glaces de Munich et à l'Exposition internationale d'aquarelle à Dresde[2] puis à l'exposition universelle de Chicago l'année suivante. Elle expose à Vienne et Berlin[5].
En 1900, elle est avec Olga Wisinger-Florian, Marie Egner et Teresa Feodorovna Ries l'une des fondatrices du Groupe des huit femmes artistes de Vienne.
Son frère meurt en 1892 et l'héritage laissé donne une aisance financière à Marie Müller tandis que son activité artistique décline avec sa santé[2]. Elle perd une grosse partie de sa fortune en raison de l'inflation de 1922 à 1924[2].
Marie Müller est connue pour ses portraits et ses miniatures[6]. Son portrait Oriental en caftan blanc et turban jaune se trouve au musée du Belvédère à Vienne[7].
Galerie
[modifier | modifier le code]- Oriental en caftan blanc et turban jaune (1884), musée du Belvédère.
- Betty Paoli (1886), Vienna Museum Karlsplatz.
- Portrait du peintre August von Pettenkofen (c. 1890).
- Portrait d'un Africain (1897).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie Müller (artist) » (voir la liste des auteurs).
- « Maria Muller », AskArt (consulté le )
- (de) G. Wimmer, « Müller, Marie », Österreichisches Biographisches Lexikon und biographische, (consulté le )
- (de) « Marie Müller », Österreichische Galerie Belvedere (consulté le )
- Helga Hofmann-Weinberger, « Marie Müller | Frauen in Bewegung 1848–1938 », sur fraueninbewegung.onb.ac.at (consulté le )
- (en) Müller, Marie, vol. 1, Oxford University Press, (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.b00127446, lire en ligne)
- (nl) « Ontdek miniatuurschilder, schilder Marie Müller », RKD (consulté le )
- (de) « Orientale mit weißem Kaftan und gelbem Turban – Alle Werke – Sammlung Online », Österreichische Galerie Belvedere (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :