Marion Lichardus-Itten — Wikipédia
Naissance | |
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Nom de naissance | Marion Itten |
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Mère | Anneliese Itten (d) |
Fratrie | Klaus Itten (d) |
Conjoint | Jan Lichardus (d) |
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Directeur de thèse | Emil Vogt (d) |
Marion Lichardus-Itten (née en juin 1941 à Zurich sous le nom de Marion Itten) est une archéologue et préhistorienne suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est la fille du peintre, pédagogue et théoricien de l'art suisse Johannes Itten et de sa deuxième épouse, Anneliese. Elle a étudié à l'Université de Zurich auprès du préhistorien Emil Vogt (de) et elle obtient son doctorat en 1966, avec une thèse consacrée à la culture de Horgen (de). Ensuite, elle est conservatrice au Musée national suisse à Zurich. En 1969, elle rencontre lors d'un voyage d'étude en Slovaquie, le préhistorien Jan Lichardus, à l'époque assistant scientifique à l'Institut archéologique de Nitra. Après son départ en République fédérale d'Allemagne, ils se sont mariés en 1971.
Carrière
[modifier | modifier le code]Entre 1976 et 1981, elle est d'abord maître de conférences, puis professeure adjointe à l'Université Panthéon-Sorbonne à Paris. À partir de 1982, elle y est, ainsi que dans les Universités de Heidelberg et de Marburg en tant que Privat-docent. Elle obtient en 1988 à l'université de Marburg son habilitation[1], puis elle revient la même année en tant que professeure à la Sorbonne, où elle devient professeure émérite en 2006.
À partir de 1986, elle engage, sous l'égide d'une coopération entre le Centre national de la recherche scientifique, l'Académie bulgare des sciences et le Musée historique de Blagoevgrad, les fouilles archéologiques à Kovačevo dans la vallée du Strymon, en Bulgarie, où des lieux habités datant du Néolithique ont été découverts.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Lichardus-Itten est membre de l'Institut archéologique allemand[2], ainsi que de l'Institut archéologique bulgare et elle est docteure honoris causa de l'Université de Sofia. Elle est présidente de la Fondation Johannes Itten[3].
Publications
[modifier | modifier le code]- Marion Itten, Die Horgener Kultur, Basel, Birkhäuser, 1970.
- Marion Lichardus-Itten, Die Gräberfelder der Grossgartacher Gruppe im Elsass, Bonn, Habelt, Saarbrücker Beiträge zur Altertumskunde, Bd. 25, 1980 ; (ISBN 978-3-7749-1423-0).
- (fr) Jan Lichardus, Marion Lichardus-Itten, avec des contributions de Gérard Bailloud et Jacques Cauvin, La Protohistoire de l'Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique, Presses Universitaires de France, coll. « Nouvelle Clio », l'histoire et ses problèmes, Paris, 1985[4].
- Marion Lichardus-Itten et al. (eds), Beiträge zu jungsteinzeitlichen Forschungen in Bulgarien, Bonn, Habelt.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Demoule, Marion Lichardus-Itten: une vie d’archéologie. Dans : Vassil Nikolov, Krum Bacvarov, Maria Gurova (Éd.), Festschrift Marion Lichardus-Itten, Studia Praehistorica 14, Sofia 2011, VII-IX,
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) examensarbeiten
- (de) « DAI - DAI Portal », sur dainst.de (consulté le ).
- http://infocube.ch/de/p/5650246/lichardus-itten-marion « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- [1]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la recherche :
- Site web de la Sorbonne (français)