Maurice Copigneaux — Wikipédia

Maurice Copigneaux
Fonctions
Conseiller municipal de Paris
-
Secrétaire général de la Confédération générale du travail
-
Trésorier
Confédération générale du travail
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Le RaincyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Eugène Frédéric CopigneauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Maurice Copigneaux, né le à Bruxelles (Belgique) et mort le au Raincy (Seine), est un syndicaliste et homme politique français. Il est le 2e secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1898 à 1900.

Employé de la ville de Paris, militant du syndicat des travailleurs municipaux, il participe au deuxième congrès de la Confédération générale du travail en 1896. Il est d'abord trésorier national de la confédération en 1897 avant de succéder à Absalon Lagailse, discrédité par son attitude lors d'une grève des cheminots, comme secrétaire général de la CGT[1], fonction qu'il occupe d' (de facto, de droit en ), jusqu'en , où il est remplacé par Victor Renaudin.

Il poursuit son activité syndicale en participant activement à la création de la fédération des employés municipaux et départementaux en 1903, ainsi qu'à celle des services publics, dont il est le secrétaire général de 1919 à 1921.

Par ailleurs, Copigneaux est un militant socialiste parisien. Il participe notamment au congrès dit « du Globe », qui vit la naissance de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Il rompt cependant avec le Parti socialiste au lendemain de la Première Guerre Mondiale, pour des raisons d'appareil sans rapport avec l'orientation politique. Élu dans le 17e arrondissement (Quartier des Épinettes), il exerce, entre 1925 et 1929, un mandat de conseiller municipal de Paris, sous l'étiquette « socialiste indépendant ».

Il est le père de Georges Copigneaux, conseiller municipal de Paris (17e arrondissement), élu à partir de 1933[2]

Notes et références

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  1. Claude Pennetier, notice « COPIGNEAUX Maurice », Le Maitron en ligne.
  2. Notice « COPIGNEAUX Georges, Charles », Le Maitron en ligne.

Article connexe

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Liens externes

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