Mausolée de Zaïnoudine — Wikipédia

Le mausolée du cheikh Zaïnoudine, ou mausolée de Zaïnoudine Bâbâ, est un édifice islamique de la vieille ville de Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan.

Le cheikh Zaïnoudine Kouï Orifon al-Kochkandi était un auteur d'ouvrages spirituels et le maître d'une tariqa, celle de Souhrawardiya, fondée au XIIe siècle par un soufi de Perse, Abou al-Nadjib al-Souhrawardi (1097-1168)[1], son propre père. C'est lui qui l'envoya étudier à Tachkent et répandre sa doctrine. Zaïnoudine a été enterré à Orifon, faubourg aujourd'hui intégré à Tachkent.

Le mausolée comprend une salle souterraine (tchillakhaneh) du XIIe siècle, où Zaïnoudine poursuivait ses méditations de quarante jours dans l'isolement le plus total (tchilla) et un tchartak[2] (cellier) du XIVe siècle.

Le mausolée a été construit au XIVe siècle. Il a été reconstruit à la fin du XIXe siècle. Ses dimensions sont: 18 x 16 mètres et 20,7 mètres de hauteur.

Un grand iwan donne accès à l'édifice surmonté d'un dôme et flanqué de petites tourelles (trois de chaque côté et deux plus hautes de chaque côté de la façade et de l'arrière).

Notes et références

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  1. (en) F. Sobieroj, Al-Suhrawardi, in The Encyclopaedia of Islam, vol. IX, éd. C.E. Bosworth, E. van Donzel, W.P. Heinrichs et G. Lecomte, (Brill, 1987), 778
  2. (en) Photographie de l'entrée du tchartak