Maxime Tandonnet — Wikipédia

Maxime Tandonnet
Maxime Tandonnet en 2016.
Fonctions
Inspecteur général de l'administration
-
Sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne
-
Jean-François Delage (d)
Frédéric Benet-Chambellan (d)
Directeur de cabinet
Préfet des Yvelines
-
Jérôme Gutton (d)
Francis Vuibert (d)
Directeur de cabinet
Préfet d'Indre-et-Loire (d)
-
Daniel-Georges Courtois (d)
Patrick Buttin (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
CréteilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maxime Edmond Guy TandonnetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Site web
Distinction

Maxime Tandonnet, né le à Caudéran (désormais un quartier de Bordeaux) et mort le à Créteil, est un haut fonctionnaire français, également essayiste et biographe.

Origines et formation

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Maxime Tandonnet est né le à Caudéran[1], une ancienne commune de Gironde, devenue un quartier de Bordeaux en 1965.

Maxime Tandonnet est diplômé de l’Institut d'études politiques de Bordeaux (1979) puis de l’École nationale d'administration[2] (1990-1992, promotion Condorcet)[3].

Après un service militaire dans la marine, Maxime Tandonnet est nommé pour deux ans secrétaire des Affaires étrangères à l'ambassade de France à Khartoum (Soudan)[4]. Il intègre ensuite la direction d'Afrique du Nord et Moyen-Orient puis la direction des Français à l'étranger et des Étrangers en France au ministère des Affaires étrangères (1985-1988)[5].

En 1992, il entre au ministère de l'Intérieur comme directeur de cabinet du préfet d’Indre-et-Loire, puis de 1993 à 1994 devient le directeur de cabinet de Claude Érignac, alors préfet des Yvelines. Maxime Tandonnet est sous-préfet à Saint-Jean-de-Maurienne (en Savoie) de 1994 à 1996. En 2000, il est nommé inspecteur de l'administration et, en 2008, inspecteur général[6].

En 2007, il devient conseiller « immigration et intérieur » à l’Élysée[2] et reste en poste jusqu'en août 2011[7], date à laquelle il reprend ses fonctions d'inspecteur général de l'administration au ministère de l'Intérieur[8].

Parfois présenté par la presse[9] comme l'un des principaux inspirateurs de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de maîtrise de l'immigration, il se vit reprocher à ce titre, en 2010 et 2011, une proximité de pensée avec le Front national notamment par le quotidien Libération[10].

Maxime Tandonnet est chroniqueur régulier pour Le Figaro[11],[12], le site Atlantico[13], Le Journal du dimanche (JDD)[14],[2] et la Revue politique et parlementaire[15].

À compter de 2011, Maxime Tandonnet enseigne le droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française en master 1 à la faculté de droit de l'université de Paris-XII - Créteil (UPEC)[16].

Vie privée et mort

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Maxime Tandonnet est marié et père de trois enfants[2].

Il meurt[2] soudainement le à Créteil à l’âge de 65 ans[17],[18], emporté par un AVC[4],[19].

Publications

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Références

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  1. Who's Who, « Biographie de Maxime Tandonnet Inspecteur général de l'administration » Accès limité, sur whoswho.fr (consulté le )
  2. a b c d et e « Le Journal du Dimanche pleure Maxime Tandonnet, plume libre et incisive », l’article annonce la mort de M. Tandonnet sans en donner la date précise, sur lejdd.fr, (consulté le ) : « Ses contributions pour le JDD étaient attendues et commentées […] Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, Maxime Tandonnet avait commencé sa carrière au Quai d’Orsay avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur. […] De 2007 à 2011, il fut conseiller immigration et intérieur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée […] »
  3. « Maxime Tandonnet », sur Les Echos, (consulté le )
  4. a et b Guillaume Perrault, « Maxime Tandonnet, la probité et le tourment de la France », Le Figaro, no 24909,‎ , p. 35 (lire en ligne Accès libre)
  5. « Maxime Tandonnet, le conseiller de Sarkozy qui doit fermer son blog », sur Yahoo News, (consulté le )
  6. « Maxime Tandonnet - JORFSearch », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  7. « Tandonnet, le co-rédacteur du discours de Grenoble, quitte l'Elysée », sur Slate.fr, (consulté le )
  8. « FRANCE : On a retrouvé Maxime Tandonnet », sur lalettre.fr (n° 85), (consulté le )
  9. « Le conseiller immigration de la présidence quitte l'Elysée », sur lemonde.fr, (consulté le )
  10. Nicolas Cori, « Maxime Tandonnet, la plume acérée du discours de Grenoble », sur Libération, (consulté le )
  11. « Maxime Tandonnet sur le Figaro », sur Le Figaro (consulté le )
  12. « Quand Maxime Tandonnet était publié dans FigaroVox », sur Le Figaro, (consulté le )
  13. « Relevé des articles de Maxime Tandonnet sur le site Atlantico », sur atlantico.fr (consulté le )
  14. « Maxime Tandonnet : «Et maintenant, que va devenir la France ?» », sur lejdd.fr, (consulté le )
  15. « Maxime Tandonnet, Author at Revue politique et parlementaire », sur revuepolitique.fr (consulté le )
  16. « Droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française », Paris XII-Ellipse.
  17. Alexis Feertchak, « Le haut fonctionnaire et historien Maxime Tandonnet est mort », la date de décès n’apparaît pas dans le texte de l’article mais dans celui de la vidéo, sur lefigaro.fr, (consulté le ) : « [voir le début de la vidéo] Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire et historien, est décédé à l’âge de 65 ans samedi  ».
  18. « Deuils - M. Maxime Tandonnet », sur Carnet du jour du Figaro, (consulté le )
  19. « Maxime Edmond Guy Cauderan », sur MatchID (consulté le )
  20. « Prix Lucien Dupont », sur Académie des sciences morales et politiques.
  21. « Un 11-Novembre aux couleurs de la Résistance », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  22. Gérard Courtois, « Vingt-quatre destins présidentiels », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Benoît GEORGES, « Histoire et histoires des présidents français », sur Les Echos, (consulté le )
  24. Béatrice Houchard, « Maxime Tandonnet, nostalgique des parias », sur l'Opinion, (consulté le )
  25. Gérard Courtois, « André Tardieu, l’incompris » : portrait d’un modernisateur de la politique française », Le Monde, .
  26. Jacques de Saint Victor, « André Tardieu, l'incompris de Maxime Tandonnet : un grand destin manqué », Le Figaro, .
  27. Lucien Rabouille et Causeur.fr, « Maxime Tandonnet réhabilite André Tardieu », sur Causeur, (consulté le )
  28. Julien Damon, « Redécouvrir André Tardieu, « le Mirobolant » », sur Les Echos, (consulté le )
  29. Henri Gibier, « André Tardieu, le réformateur oublié », sur Les Echos, (consulté le )
  30. « Un héros très gênant », L'Histoire, .
  31. Jean-Luc Pouthier, « Georges Bidault, Maxime Tandonnet », Études, no 4297,‎ (lire en ligne).
  32. Benoît Lasserre, « Histoire : Georges Bidault, figure du pestiféré », Sud Ouest, .
  33. Jean-Marc Bastière, « Georges Bidault, de la Résistance à l’Algérie française, de Maxime Tandonnet : un héros shakespearien », Le Figaro, .
  34. Marie-Danielle Demelas et Causeur.fr, « Héros et paria, Georges Bidault de la Résistance à l’Algérie française », sur Causeur, (consulté le )

Liens externes

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