Melanchra persicariae — Wikipédia
Noctuelle de la Persicaire, Polygonière
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Lepidoptera |
Famille | Noctuidae |
Genre | Melanchra |
Melanchra persicariae, la Noctuelle de la Persicaire ou Polygonière, est une espèce de Lépidoptères de la famille des Noctuidae et du genre Melanchra.
Description
[modifier | modifier le code]La longueur maximale est de 40 mm. Le corps est vert ou brun pourpré. Le huitième segment abdominal présente une forte gibbosité dorsale. Une ligne médio-dorsale, blanche, traverse une série de dessins foncés en forme de « V ». Ces derniers sont plus épais sur les segments abdominaux 1, 2 et 8. Il y a une paire de rangées latéro-ventrales de stries obliques noirâtres ou vert foncé. La tête est brun-jaunâtre ou brun-verdâtre[1].
Biologie
[modifier | modifier le code]La chenille est polyphage, se développant sur de nombreuses plantes herbacées[2], notamment les feuilles d'Ortie, de Plantain, de Renouée persicaire, d'Anémone, ainsi que de Sureau noir, de Saule et divers autres arbres et arbustes à feuilles caduques[1].
Habitat et répartition
[modifier | modifier le code]L'espèce est eurasiatique, présente au Japon[3], et largement répandue en Europe, des Pyrénées à la Russie. Elle est absente du bassin égéen. En France, elle se rencontre un peu partout, excepté sur le pourtour méditerranéen où elle semble localisée à la moyenne montagne. Elle est hygrophile (c'est-à-dire qu'elle vit dans les lieux humides) et fréquente les forêts mixtes, les ripisylves et les clairières mésophiles à humides, jusqu’en zone urbaine[2].
Systématique
[modifier | modifier le code]Le nom scientifique complet (avec auteur) de ce taxon est Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761). L'espèce a été initialement classée dans le genre Phalaena sous le protonyme Phalaena persicariae, par le naturaliste suédois Carl von Linné, en 1761[3].
Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés « Noctuelle de la Persicaire »[3],[4],[5] ou « Polygonière »[3],[4].
Liste des sous-espèces
[modifier | modifier le code]Trois sous-espèces ont été décrites[3],[6] :
- Melanchra persicariae cypriaca Hacker & Wimmer, 1990
- Melanchra persicariae japonibia Bryk, 1942
- Melanchra persicariae persicariae
Synonymes
[modifier | modifier le code]Melanchra persicariae a pour synonymes[3] :
- Hadena persicariae (Linnaeus, 1760)
- Mamestra persicariae (Linnaeus, 1761)
- Phalaena persicariae Linnaeus, 1761
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761) - Papillons de Poitou-Charentes », sur www.papillon-poitou-charentes.org (consulté le )
- Oreina- ObsNat, « Fiche de Melanchra persicariae », sur Artemisiae - Lépidoptères de France (consulté le )
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 29 août 2021
- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 29 août 2021
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 29 août 2021
- BioLib, consulté le 29 août 2021
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Animal Diversity Web : Melanchra persicariae (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Melanchra persicariae (Linnaeus, 1760) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Melanchra persicariae Linnaeus, 1761 (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Melanchra persicariae Linnaeus 1761 (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761) (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Melanchra persicariae (Linnaeus, 1760) (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Melanchra persicariae Linnaeus, 1761 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Melanchra persicariae (Linnaeus, 1760) (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Melanchra persicariae (Linnaeus) (consulté le )