Blaireau japonais — Wikipédia

Meles anakuma · Blaireau japonais, Anakuma

Le Blaireau japonais (Meles anakuma) parfois nommé Anakuma et dans une moindre mesure Mujina, est une espèce de la famille des Mustélidés du genre Meles. Longtemps considéré par certains scientifiques comme n'étant qu'une sous-espèce du blaireau eurasiatique [2],[3], il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière, endémique de l’archipel japonais.

Le terme Anakuma est une déformation du nom japonais « anaguma » (穴熊) que l'on peut traduire par "ours des trous". En japonais, le terme « anaguma » (アナグマ) est également utilisé pour désigner les blaireaux en règle général. Mais autrefois, cette espèce était parfois désignée sous les noms de tanuki (狸)[4], mujina (狢) mais surtout mami (猯). Elle était, de ce fait, souvent confondue avec le chien viverrin (appelé tanuki (タヌキ) aujourd'hui).

Réputé comme étant être un ravageur des cultures, ainsi qu'un met de choix par les japonais, il fait l'objet de nombreux piégeages ininterrompus et d'une protection minimale par le gouvernement, faisant peser une certaine pression sur l'espèce au point de la rendre quasi-vulnérable selon des scientifiques membres de l'UICN [5].

Particulièrement attiré par le pétrichor, il participe activement à la création d'humus.

Description

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Comparaison illustrée du Blaireau européen (en haut), asiatique (centre) et japonais (en bas)

Ce mammifère est caractérisé par ses membres courts et les pattes avant garnies de puissantes griffes creuses, plus longues que celles des pattes postérieures[6].

Par rapport aux autres espèces du genre Meles, le blaireau japonais est plus petit (longueur moyenne :79 cm pour le mâle, et 72 cm pour la femelle) que le blaireau européen et il présente moins de dimorphisme sexuel (sauf pour la taille des canines)[7]. Le crâne est proportionnellement plus petit avec un museau beaucoup plus obtus que celui du blaireau européen[7]. Sa queue mesure de 14 à 20 cm de longueur. Les adultes pèsent généralement de 4 à 8 kg.

Il se caractérise également par une fourrure à longs poils allant davantage vers des teintes de brun et de beige, avec un poil clair sur la tête, sur le dos et jusqu'au bout de la queue, et un poil plus court et sombre sur le ventre et les pattes. La face présente généralement les rayures caractéristiques, mais celles-ci sont généralement moins prononcées par rapport aux autres espèces du genre, et leur teinte possède beaucoup de variabilité selon les individus.

Histoire évolutive

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Selon l'arbre phylogénétique reconstruit pour cette espèce, toutes les populations japonaises de Meles meles se sont différenciées à partir de populations continentales (de régions situées entre le lac Baïkal et l'Europe de l'Est).

Les distances génétiques entre les populations japonaises de blaireau sont bien plus réduites qu'avec ces populations-sources ; et leurs structures géographiques ne reflètent pas les distances géographiques entre localités d'échantillonnage.

Les populations de cette espèce dans les îles principales japonaises (Honshu, Shikoku et Kyushu) ne sont pas génétiquement variées. Une hypothèse est qu'elles se sont formées récemment (peut-être après le dernier maximum glaciaire, ou qu'elles aient subi un goulet d'étranglement de population.

Cette espèce a été scientifiquement décrite pour la première fois en 1844 par le zoologiste néerlandais Coenraad Jacob Temminck (1778-1858).

Il fait partie des espèces qui peuvent s'approcher des habitations et être nourri par l'Homme ou profiter des poubelles pour se nourrir, par exemple dans les banlieues de Tokyo[8]

Les études avec radiotracking ont montré que cet animal qui vit en petits groupes familiaux est territorial et nécessite pour se nourrir de pouvoir prospecter un vaste territoire[9]. Le jeune mâle reste 26 mois auprès de sa mère (de moins en moins après 15 mois environ, avant de définitivement quitter la cellule familiale pour aller fonder une nouvelle famille). Les jeunes femelles s'émancipent elles après seulement 14 mois[9]. Une étude de 3 ans dans la ville de Yamaguchi, portant sur 12 blaireaux japonais femelles, a conclu à un territoire moyen de 44 +/-25,4 hectares alors que les mâles suivis prospectaient eux un territoire beaucoup plus grand de 158 +/- 98,8 hectares.

Le terrier comporte généralement 2 à 3 entrées et parfois 5 ou plus[9].

Hibernation

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Avec des variations selon le climat local, les individus subissent une hibernation et d'importantes variations saisonnières de poids corporel. De mi-décembre à février le blaireau peut presque cesser toute activité. Les mâles adultes hibernent en solitaire pendant que les femelles hibernent seules ou avec leur progéniture[10]. Le temps passé en hibernation varie de 42 à 80 jours (60 jours en moyenne)[10]. Certains individus changent de terrier pendant l'hibernation.

Un enregistreur de température corporelle, implanté par voie intrapéritonéale au sein d'un groupe de jeunes avec leur mère hibernant de novembre à avril, a montré un poids corporel chutant de 5,3 kg à 3,6 kg (perte de poids de 32,1 %) alors que la température corporelle variait de 32,0 à 39,8 °C (35,1 °C en moyenne en décembre, de 34,8 °C en moyenne en janvier, 35,9 °C en moyenne en février, de 37,1 °C en mars et de 37,4 °C en avril)[10].

Du point de vue de l'écologie fonctionnelle le rôle du blaireau (et de ses importants terriers) dans son environnement est encore mal cerné.

Une étude japonaise récente a mis en évidence des interrelations positives entre cerfs sika et blaireaux[11]. Au Japon (comme en Europe et dans certaines parties d'Asie) d'importantes populations de cervidés se sont (re)constituées depuis quelques décennies ; une première étude avait déjà démontré qu'à Oku-Nikko (Japon), une densité élevée de cervidés avait des « effets en cascade » sur d'autres espèces dont le chien viverrin[12] et divers autres mammifères carnivores/omnivores[11].
Ces effets étant encore mal cernés, des chercheurs ont examiné les régimes alimentaires des blaireaux japonais, selon qu'ils soient d'un côté ou de l'autre d'une clôture anti-cerf, tout en comparant l'abondance des carnivores à l'intérieur et à l'extérieur de la clôture[11]. Selon leurs résultats publiés en 2014, les populations de vers de terre et de certains insectes bénéficient fortement de la présence d'une densité élevée des cerfs : Des restes de vers et de ces insectes sont retrouvés en bien plus grande quantité dans les excréments de blaireaux à l'extérieur de la clôture anti-cervidés, dans ce cas là où la densité des cerfs était de 13,5 individus/km2 associée à une densité relative du blaireau de 0,16 (contre 2,3 cervidés par km2 et une densité relative de blaireaux de seulement 0,01)[11] ; Un test statistique a montré que cette relation est significative). Une densité élevée des cerfs modifie le réseau trophique et contribue à un habitat plus riche en vers de terre et en insectes, favorisant des densités de nourriture des carnivores omnivores plus élevées[11].

Répartition et dynamique des populations

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Carte du Japon presque entièrement colorée
Carte théorique d'aire naturelle de répartition de l'espèce (presque tout le Japon)

Populations : état, pressions et réponses

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Cette espèce est en 2017 encore considérée par l'UICN comme assez commune[7]. Sa chasse est légale (dans le respect du droit japonais de la chasse) et traditionnelle, mais elle est supposée avoir fortement diminué depuis les années 1970[7].

Synergies de menaces

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Plusieurs menaces sur l'espèce se sont récemment additionnées, laissant craindre une future classification en espèce menacée :

  • Ce blaireau est comme toutes les espèces mobiles confrontées à une fragmentation écopaysagère par les routes et au phénomène de roadkill[13] ;
  • sa diversité génétique est faible[14], ce qui pourrait le rendre plus vulnérable à certaines maladies ou parasitoses (par exemple véhiculées par les tiques[15]) ;
  • son aire de répartition théorique est l'ensemble du Japon, mais elle a récemment diminué[7].
    Elle ne couvrait plus que 29 pour cent du pays en 2003 (soit une diminution de 7 % dans les 25 dernières années)[7] ;
  • le foncier artificialisé et agricole augmente au détriment de ses territoires ;
  • en 2016-2017 des milliers de blaireaux ont été tués lors de campagnes de piégeages et de mise à mort bien plus intenses que les années précédentes, a priori sans justifications[16],[5].
  • il doit également faire face à la concurrence du raton-laveur qui a été introduit au japon ;

Augmentation récente du piégeage et des mises à mort de blaireaux sur l'île de Kyushu (Japon)

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Les agriculteurs de l'île de Kyushu traquent, piègent et tuent régulièrement cette espèce. La plupart des agriculteurs japonais considèrent cet animal comme « nuisible » ou déprédateur[16].

Des écologues et mammalogistes dénoncent une pratique devenue excessive, s’apparentant à un massacre dépourvu de sens, se déroulant « sans conseil scientifique ni planification stratégique » et qui pourrait conduire à une « crise écologique »[16] (Par exemple dans la préfecture de Kagoshima le nombre officiel de blaireau tués a dépassé 4 000 en 2016, ce qui pourrait entraîner un effondrement de leur population, d’autant que la viande de blaireau semble de plus en plus à la mode dans les restaurants japonais[16]).

Les autorités locales encouragent de plus en plus la chasse aux « ravageurs » en espérant ainsi augmenter la productivité des cultures, tout en reconnaissant ne pas en faire de suivi et sans tenir compte de leurs fonctions utiles dans l’agrosystème.
Les autorités locales offrent une somme équivalent à 25 US dollars par queue de blaireau (ou carcasse photographiée) ce qui encourage les piégeurs à multiplier leurs prises (dont la viande peut par ailleurs être revendue en « gibier sauvage » dans certains restaurants de Tokyo, sans contrôle vétérinaire d’hygiène concernant les zoonoses ou parasitose[17] que les animaux sauvages peuvent véhiculer[5] ou le plomb toxique que la viande pourrait contenir).
Le gouvernement de Kagoshima a confirmé que 4 534 blaireaux avaient été déclarés abattus en 12 mois de mars 2015 à mars 2016, tout en avouant ne pas faire de suivi de leurs populations ou des dégâts qu’ils font. Le nombre de blaireau tué durant cette campagne est 70 % plus élevé que lors de la campagne précédente, et plus élevé d’un ordre de grandeur que la précédente[16].

À ce rythme, le blaireau japonais pourrait disparaitre à moyen terme, ré-alerte en juin 2017 Yayoi Kaneko (écologue à l'Université d'agriculture et de technologie de Tokyo) ;
Il a avec deux autres écologues (Christina Buesching et Chris Newma de l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni), soulevé ce problème dans la revue Nature [18],[19],[5]. Le gouvernement japonais devrait réguler les pratiques de piégeage et d’abattage et imposer des bases scientifiques et des critères de soutenabilité à ces pratiques, disent les scientifiques. « Les prélèvements justifiés devraient alors être planifiés, réglementés, surveillés pour l'efficacité et soumis aux contrôles du bien-être des animaux » [20]. Alexei Abramov (chercheur membre de l'Académie des sciences de Russie de Saint-Pétersbourg, qui est aussi évaluateur du statut du blaireau japonais au regard de la Liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) plaide aussi en faveur d’un suivi scientifique et craint de devoir bientôt classer cette espèce parmi les espèces menacées (jusqu’à environ 70 % des blaireaux de Kagoshima auraient été abattus ces dernières années, ce qui peut aussi être source de dérive génétique). Le biologiste espagnol Guillem Molina-Vacas (Université de Barcelone) estime qu’il existe effectivement un risque pour cette espèce, soulignant un exemple de l'histoire du Japon qui n'inspire pas la confiance : Au dix-neuvième siècle, les agriculteurs japonais ont été autorisés à utiliser de la strychnine pour empoisonner une sous-espèce du loup gris (Loup de Hokkaido ou loup d’Ezo) ce qui a rapidement conduit à l’extinction totale de cet animal. "Cet exemple ne devrait pas être répété" ajoute-t-il[16].

Controverse sur la légalité des abattages

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Kaneko estime qu'ils sont devenus illégaux car excessif et non fondé sur des arguments scientifiquement évalués.
Hors dérogation visant la chasse ou la protection des cultures, ce blaireaux est théoriquement protégés par la loi japonaise[5]. Habituellement, environ 200 blaireaux étaient tués par an pour toute la préfecture de Kagoshima sur l'île de Kyushu dans ce cadre, mais « inexplicablement » ce chiffre est passé à plus de 4 000 blaireaux lors de la dernière campagne[5].

De son côté la Kagoshima juge ces opérations conformes à une loi du ministère japonais de l'environnement permettant la lutte contre les ravageurs qui peuvent alors être piégés et chassés (par des personnes possédant une licence à jour). La préfecture affirme compiler les données sur les blaireaux, données qui lui sont remontées par les rapports des chasseurs et piégeurs agréés.
Mais Kaneko soutient que, parce que cet abattage est devenu excessif, il ne respecte pas les prescriptions du ministère japonais de l'environnement.

En 2017, un porte-parole du ministère japonais de l'environnement (souhaitant garder l’anonymat) a confirmé que ces abattages sont autorisés. Il a aussi précisé que « le ministère n'était pas tenu au courant par des informations détaillées des opérations récentes conduites sur l'île de Kyushu »[16].

Le blaireau japonais dans la culture

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Le blaireau japonais : le faux-tanuki

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Dans les premières traductions de productions japonaises à destination du public européen, le tanuki (Nyctereutes procyonoides) également connu sous le nom de chien viverrin, était régulièrement traduit par le terme « blaireau » en référence au blaireau japonais. Si aujourd’hui, il ne fait aucun doute que le terme tanuki fait référence au chien viverrin et que anaguma et mujina font référence au blaireau japonais, il en était autrement auparavant.

Jusqu’a la seconde partie du XXème siècle, le terme « tanuki » (狸) n’était pas encore bien définit pour l’ensemble de la population. Les deux animaux ayant une apparence, un mode de vie similaire et surtout partagent le même terrier, le chien viverrin occupant les terriers de blaireaux un peu de la même manière que le renard en Europe. Lorsque les chasseurs enfumaient les terriers pour la chasse, les deux animaux pouvaient sortir en même temps, renforçant la confusion entre les deux.

Ainsi, dans certaines régions, le blaireau japonais pouvait porter des noms comme mi-danuki (猯狸) ou encore kumadanuki (熊狸) [21]. Mais le nom le plus associé au blaireau, est le nom de mujina (狢), que l’animal partageait auparavant également avec le chien viverrin, renforçant la confusion, aboutissant à une affaire juridique.

Une expression existe à ce sujet : onaji-ana no mujina (同じ穴の狢) signifie littéralement "deux mujina dans le même terrier". C'est une métaphore utilisée pour décrire des personnes qui semblent différentes à première vue, le tanuki et le blaireau donc, mais qui sont en réalité similaires, surtout dans un contexte négatif, comme deux personnes commettant des actes répréhensibles ensemble [22]. Cette expression est souvent utilisée pour critiquer ceux qui peuvent paraître respectables mais qui, en réalité, partagent les mêmes vices [23].

Dans le folklore local lié au tanuki, il était dit que l’animal était réputé pour sa viande délicieuse, ce qui donnera entre autres la spécialités locale du tanuki-jiru (狸汁), qui est en fait généralement une soupe faite à base de viande de blaireau, la viande de chien viverrin étant réputée comme difficile à préparer et nauséabonde qui plus est.

Les traductions du terme tanuki (狸) par blaireau se basaient également sur des récits folkloriques comme le tanuki-bōzu (狸坊主) un tanuki en habit de moine effrayant les paysans. Il y avait un parallèle qui existait entre la figure du blaireau et celle des religieux comme en Europe. Mais le récit de tanuki le plus populaire était katchi-katchi yama (カチカチ山) "la montagne qui craque" racontant l’histoire d’un tanuki tuant une vieille femme puis la servi à son mari sous forme de soupe. L’attitude agressive et cruelle de l’animal dans le récit, pouvait évoquer celle du blaireau. Certains folkloristes pensent que les blaireaux fouissaient le sol à la recherche de cadavres, du temps où les populations japonaises enterraient leurs morts. Mais cette théorie ne fait pas l’unanimité, et plusieurs versions avec des animaux différents en tant qu’antagoniste du récit ont existé, comme un ours ou un sanglier par exemple.

Toutefois, malgré ces nombreuses confusions entre blaireaux et chiens viverrins, les naturalistes japonais et les autorités distinguaient déjà très nettement les deux animaux depuis longtemps et le terme tanuki était déjà exclusif au chien viverrin depuis plusieurs siècles. Et pour beaucoup de japonais, lorsqu’ils pensaient à un tanuki, ils pensaient avant tout au chien viverrin, car bien plus facile à observer aux abords des habitations humaines.

Aujourd’hui au Japon, le blaireau n’est plus autant confondu avec le chien viverrin que durant les périodes antérieures à l’ère Shōwa. Parfois toujours appelé mujina (狢、ムジナ), il reste un animal au statut mineur au sein de la culture japonaise comme il n’est plus vraiment associé à la culture et du folklore autour du tanuki. Il est devenu, au mieux, méconnu de la population, au pire, mal-aimé par les agriculteurs ou seulement apprécié pour sa viande, ce qui n’aide pas pour la sensibilisation pour sa conservation. C’est un animal, par ailleurs, très peu présent dans la culture populaire par rapport au vrai tanuki.

Le blaireau japonais dans la culture populaire

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  • Dans la franchise multimédia pokémon, Linéon le pokémon fonceur, possède une apparence qui évoque celle du blaireau japonais.
  • Dans la franchise multimédia Sonic Boom, Sticks la blairelle possède un charadeseign évoquant celui du blaireau japonais.
  • Dans le manga : Le renard et le petit tanuki, le personnage de Momoji, un antagoniste du récit, est un blaireau japonais.
  • Dans la série de bande dessinées et le dessin animé Les minijusticiers, Arthur, connu pour être très lent, est un blaireau japonais.

Notes et références

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  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 24 juin 2013
  2. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 24 juin 2013
  3. (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pageRechercher dans le document numérisé
  4. Archives des missions scientifiques et littéraires : choix de rapports et instructions publié sous les auspices du Ministère de l'instruction publique et des cultes, France. Ministère de l'instruction publique. Auteur du texte, E.Leroux (Paris), 1889, Page 264, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56138509/f282.image.r=Tanouki
  5. a b c d e et f Christina D. Buesching, Yayoi Kaneko & Chris Newman (2017) « Japan: Unjustified killing of badgers in Kyushu» ; Nature ; 544, 161 (13 avril 2017) ; doi:10.1038/544161a, mis en ligne le 12 avril 2017 (résumé)
  6. (en) Baryshnikov, G. F., Bininda-Emonds, O. R., & Abramov, A. V. (2003). Morphological variability and evolution of the baculum (os penis) in Mustelidae (Carnivora). Journal of Mammalogy, 84(2), 673-690.
  7. a b c d e et f Kaneko, Y., Masuda, R. & Abramov, A.V. (2016) Meles anakuma ; IUCN Red List of Threatened Species | volume= 2016 ; page = e.T136242A45221049 ; IUCN; | http://www.iucnredlist.org/details/136242/0 ; DOI:10.2305/IUCN.UK.2016-1.RLTS.T136242A45221049.en , consulté 22 octobre 2016
  8. (en) Kaneko, Y. (2005). Body weight and size change of the Japanese badger (Meles meles anakuma) caused by local people's feeding in suburb of Tokyo. Honyurui Kagaku (Mammalian Science], 45, 157-164.
  9. a b et c Tanaka, H., Yamanaka, A., & Endo, K. (2002). Spatial distribution and sett use by the Japanese badger, Meles meles anakuma. Mammal Study, 27(1), 15-22
  10. a b et c Tanaka H (2006) Winter hibernation and body temperature fluctuation in the Japanese badger, Meles meles anakuma. Zoological science, 23(11), 991-997 (résumé).
  11. a b c d et e (en) Seki, Y., Okuda, K., & Koganezawa, M. (2014). Indirect effects of sika deer on Japanese badgers. Mammal Study, 39(4), 201-208 (résumé)
  12. (en) Seki Y & Koganezawa M (2013). Does sika deer overabundance exert cascading effects on the raccoon dog population ? . Journal of forest research, 18(1), 121-127 (résumé).
  13. (en) Ceia‐Hasse, A., Borda‐de‐Água, L., Grilo, C., & Pereira, H. M. (2017). Global exposure of carnivores to roads. Global Ecology and Biogeography, 26(5), 592-600.
  14. Kurose, N., Kaneko, Y., Abramov, A. V., Siriaroonrat, B., & Masuda, R. (2001). Low genetic diversity in Japanese populations of the Eurasian badger Meles meles (Mustelidae, Carnivora) revealed by mitochondrial cytochrome b gene sequences. Zoological Science, 18(8), 1145-1151.
  15. (en) Yamauchi, T., Yano, S., Yamamoto, T., Yamamoto, E., & Miyamoto, T. (2013). Ticks (Acari: Ixodidae) from medium-sized to large mammals in Ehime Prefecture, Japan. Experimental and applied acarology, 60(2), 263-270 (résumé).
  16. a b c d e f et g (en) Hornyak Tim (2017) Ecologists warn of Japanese badger cull 'crisis' ; Population crash feared amid a fad for badger meat (Des écologues mettent en garde contre une «crise» de la lutte contre le blaireau japonais ; Un effondrement de la population est à craindre, alors qu’une mode apparait pour la viande de ce blaireaux), Nature, 9
  17. (en) Hancox, M. (1980). Parasites and infectious diseases of the Eurasian badger (Meles meles L.): a review. Mammal review, 10(4), 151-162 (résumé).
  18. Numéro du 13 avril 2017
  19. via un article titré « Japon : Massacre injustifié du blaireau japonais » « (https://www.nature.com/nature/journal/v544/n7649/full/544161a.html)
  20. voir Nature 543, 18-19, 2017
  21. (ja) Kunio Yanagida(柳田国男), Tanuki et Mujina (狸とムジナ), 「上毛の民俗」煥乎堂,1er août 1948, https://www.aozora.gr.jp/cards/001566/files/58036_76060.html#:~:text=そりゃ違いますよ%25E3%2580%2582,をよく食うものだ%25E3%2580%2582
  22. (ja) 同じ穴の狢(おなじあなのむじな)とは? 意味・読み方・使い方をわかりやすく解説 - goo国語辞書. https://dictionary.goo.ne.jp/word/%E5%90%8C%E3%81%98%E7%A9%B4%E3%81%AE%E7%8B%A2/.
  23. (ja) 「同じ穴のムジナ」とは? 意味や由来、使い方、どんな動物なのかを解説 | Oggi.jp. https://oggi.jp/6718154.

Liens externes

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Bibliographie

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