Roland des Escotais — Wikipédia
Comte des Escotais |
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Naissance | |
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Décès | (à 71 ans) Saint-Paterne-Racan |
Activité | Militaire |
Père | Michel-Séraphin des Escotais |
Mère | Louise-Elisabeth de Montmorency-Laval |
Fratrie | |
Enfant |
Propriétaire de | Château de Chantilly, château de la Roche Racan, château du Plessis (d) |
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Grade militaire | |
Distinction | Honneurs de la Cour (1767, 1770) |
Roland, comte des Escotais, né en 1709 et mort en 1781, est issu d'une des plus vieilles familles nobles de Touraine. Il obtient l'érection de ses terres en comté par Louis XV en 1755 et reçoit les honneurs de la Cour en 1767 et 1770. Il est lieutenant général des armées du roi Louis XV et Louis XVI. Son frère puîné, Louis des Escotais, fut grand hospitalier de l'ordre de Malte, et lieutenant général des armées du roi comme lui.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]Michel-Roland (appelé usuellement Roland), descend d'une ancienne famille noble du Maine. En écrivant sur sa famille, François-Alexandre de la Chesnaye dans son Dictionnaire de la Noblesse écrit[1]:
« Cette seigneurie qui a appartenu successivement à ceux de ce nom, les remonte à l’origine des surnoms et à l’établissement des fiefs héréditaires, au moyen de quoi ces fiefs et ces surnoms sont devenus propres aux familles. »
Le premier des Escotais, Thibault, a participé à la troisième croisade en 1191 auprès de Richard Cœur de Lion[2],[3] et la filiation de Louis Jacques est prouvée jusqu'à Guillaume II des Escotais qui vivait en 1280[2],[3],[4],[5].
Son père, Michel Séraphin des Escotais (1673-1736), est capitaine des vaisseaux du roi. Sa mère, Louise-Elisabeth de Montmorency-Laval, est la fille de Gabriel II de Laval-Tartigny, comte de Laval [6].
Sa vie
[modifier | modifier le code]Michel Roland des Escotais naît le au château d'Armilly et est baptisé le à Neuillé-Pont-Pierre[7],[8],[9] en Touraine. Il est le deuxième d'une fratrie de trois enfants.
Sa sœur aînée, Madeleine, épouse le comte de Valory, et son frère cadet, Louis-Joseph (1713-1796), devient lieutenant général des armées du roi et grand hospitalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[10].
En 1736, il épouse Anne-Geneviève de Pineau de Viennay, fille de Jacques de Pineau de Viennay, baron de Lucé et conseiller au Parlement[10],[11]. De cette union naissent quatre enfants, dont trois survivent et ont une descendance[10]:
- Marie-Anne des Escotais (1739-1809), mariée le au comte Annet de Chavagnac[12] (fils de Gilles et petit-fils d'Henri-Louis)
- Michelle-Geneviève des Escotais (1742-1812), mariée le 8 avril 1777 au marquis du Luart[13]
- Louis-Jacques des Escotais (1746-1795), maréchal de camp[10].
Il acquiert en 1745 le château du Plessis (-Barbe) à Bueil-en-Touraine[9], ainsi que le château de la Roche à Saint-Paterne[14].
En 1747, il obtient l'érection de ses terres de Thoriau, d'Armilly et de La Roche, en comté des Escotais par lettres patentes du roi Louis XV[10],[3] en remerciement de ses services dans l'armée.
Le , il reçoit les honneurs de la Cour[15],[3], distinction nobiliaire des plus prestigieuses réservée aux plus anciennes familles nobles s'étant illustrées sur le champ de bataille (famille antérieure à 1190[16],[17]). Cet honneur l’oui est renouvelé en 1770[15].
Très en vue à la cour, le roi Louis XV et toute la famille royale lui font l'honneur de signer le contrat de mariage de sa fille aînée, Marie, le 17 juin 1761[12]. Ils lui renouvellent cet honneur 10 ans plus tard, lors du mariage de son fils aîné, Louis, le 26 juin 1771[18].
Au cours de sa carrière militaire, il gravit les échelons jusqu'à sa promotion au titre de lieutenant général des armées de Louis XV puis Louis XVI[11].
Il meurt le en son château de la Roche des Escotais à Saint-Paterne-Racan, à l'âge de 72 ans[8],[19],[20],[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, tome VI, Paris, (lire en ligne), p. 76
- A. Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, 1900-1910 (lire en ligne), Section des Ecottais
- M. Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France, Paris, (lire en ligne), p. 378
- Bibliothèque nationale de France - Fonds Chérin
- Bibliothèque nationale de France - Fonds Nouveau d'Hozier
- Saint-Allais, Nobiliaire, tome 4, Paris, , p. 145
- Acte de baptême à Neuillé-Pont-Pierre, ondoyé le 7 octobre 1709 et baptisé le 22 novembre, vue 223/263.
- Journal historique et politique des principaux événements des différentes cours d'Europe, numéro XXV, Genève, Michel Lambert, (lire en ligne), p. 140
- « Château du Plessis », sur Culture.gouv.fr (consulté le )
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome 4, Paris, (lire en ligne), p. 145
- Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, tome 7, Paris (lire en ligne), p. 340
- Notaires du Chatelet, MC/ET/XLVII/182, Paris, Archives nationales (site de Paris),
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome 8, Paris, (lire en ligne), p. 181
- André Montoux, Vieux Logis de Touraine, tome 4 et 7, p. 222 (tome 4), 76 (tome7)
- André Borel d'Hauterive, « Nomenclature générale des personnes admises aux honneurs de la cour », dans Annuaire de la noblesse de France, Paris, 1849-1850 p. 289 [lire en ligne].
- M. le Cte de Quatrebarbes, Œuvres choisies du roi René : avec une biographie et des notices. Tome 2, Paris, (lire en ligne), p. 45
- E. Soulié, Notice du musée national de Versailles, Paris, (lire en ligne), p. 572
- Notaires du Chatelet, MC/ET/LXXXVIII/728, Paris, Archives nationales (site de Paris),
- La gazette de France, Paris, (lire en ligne), p. 378
- Acte de décès à Saint-Paterne-Racan, vue 13/20.
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Chérin. Cote : Français 31635 (Chérin 73). Bibliothèque nationale de France (lire en ligne).
- Fonds : Carrés d'Hozier. Cote : Français 30466 (Carrés d'Hozier 237). Bibliothèque nationale de France (lire en ligne).
- Fonds : Cabinet d'Hozier. Cote : Français 31008 (Cabinet d'Hozier 127). Bibliothèque nationale de France (lire en ligne).
- Fonds : Nouveau d'Hozier. Cote : Français 31349 (Nouveau d'Hozier 124). Bibliothèque nationale de France (lire en ligne).