Mines d'or de Sado — Wikipédia
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Patrimonialité | Site historique du Japon (en) Patrimoine mondial (Sado Island Gold Mines en ) Bien culturel important du Japon Liste indicative du patrimoine mondial (d) (Sado Island Gold Mines en ) |
Localisation | |
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Les mines d'or de Sado (en japonais 佐渡金山, Sado Kinzan) sont des anciennes et importantes mines d'or, sur l'île japonaise de Sadoga-shima, en mer du Japon, dans la préfecture de Niigata.
Description
[modifier | modifier le code]Les mines d'or de Sado sont constituées de deux gisements : les mines d'or de Nishimikawa et les mines d'or et d'argent d’Aikawa Tsurushi. C'est le site d'extraction d'or le plus grand du Japon[1].
On trouve aux abords du site l'usine de flottation de Kitazawa. Cette usine permettait l'enrichissement des minerais entre 1925 et 1952[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Exploitées depuis au moins le XVIIe siècle[2] avec une intensification pendant l'industrialisation du Japon sous l'ère Meiji (1868-1912), elles sont un temps le premier site mondial d'extraction d'or[3]. Elles ferment en 1989[3].
En 2021, le gouvernement japonais propose qu'elles soient inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, créant des tensions avec la Corée du Sud, dont plus de 2000 ressortissants déportés[2] furent obligés d'y travailler pendant la Seconde Guerre mondiale[3].
L'UNESCO inscrit finalement les mines de Sado à la liste du patrimoine mondiale en juillet 2024. La Corée du Sud a en effet retiré son objection à la condition que le Japon ne cache pas l'exploitation et la discrimination dont ont été l'objet les travailleurs coréens [4].
L'usine de flottation de Kitazawa ne fait pas partie de l'ensemble reconnu par l'UNESCO car postérieure à l'époque d'Edo[1].
Références
[modifier | modifier le code]- « La mine d’or de l’île de Sado, nouveau site japonais inscrit au patrimoine mondial de l’humanité », sur Nippon.com, (consulté le ).
- Johan Rennotte avec Belga, « Le Japon veut classer les mines de Sado à l’UNESCO, la Corée du Sud s’offusque », sur www.rtbf.be, RTBF, (consulté le ).
- Philippe Mesmer, « Les mines de Sado ravivent les tensions entre le Japon et la Corée du Sud », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les mines japonaises de Sado inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco », sur www.francetvinfo.fr, France info, (consulté le )
Liens externes
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- Sites officiels : (ja) www.sado-kinzan.com et (en) www.sado-kinzan.com/en
- Nikolai Johnsen, The Sado Gold Mine and Japan’s ‘History War’ Versus the Memory of Korean Forced Laborers, The Asia-Pacific Journal. Japan Focus 20. 5. 1 (1er mars 2022) (Article ID 5686)