Mithridate de Cius — Wikipédia
Mithridate de Cius | |
Titre | |
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Satrape de Cius | |
– (39 ans) | |
Prédécesseur | Ariobarzane de Cius |
Successeur | Ariobarzane II |
Biographie | |
Dynastie | Mithridatides |
Date de naissance | IVe siècle av. J.-C. |
Date de décès | IVe siècle av. J.-C. |
Père | Ariobarzane de Cius |
Fratrie | Deux frères |
Enfants | Ariobarzane II |
Héritier | Ariobarzane II |
Religion | Religion perse antique |
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Mithridate de Cius (en grec ancien : Mιθριδάτης) est un satrape de la ville de Cius appartenant à la dynastie des Mithridatides, qui règne de 402 à
Il succède à son père Ariobarzane comme dynaste de la ville grecque, située en Mysie, pour le compte de l'Empire perse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Probablement le fondateur de la dynastie des Mithridatides, Mithridate, qui dirige sa cité au IVe siècle av. J.-C., affirme être un descendant de l'un des sept nobles ayant renversé et tué Smerdis de Perse, et a également revendiqué une descendance directe de la maison royale des Achéménides par la dynastie Mithridatique.
Il est peut-être à confondre avec un Mithridate cité comme compagnon de Cyrus le Jeune, ou encore avec un satrape de Cappadoce et de Lycaonie mentionné par Xénophon[1].
Durant la révolte des satrapes pendant les années -360, Mithridate, mandaté par le roi, trompe Datamès et s'attire sa confiance, puis organise un complot et le fait assassiner lors d'un guet-apens en Xénophon[2] dit qu'il trahit également son père et le livre aux Perses (ce dernier finit crucifié), ce qu’Aristote[3] confirme à son tour.
Lorsque son fils Ariobarzane II devient le dynaste du fief familial de Cius, en Mysie, en , Mithridate est probablement déjà mort.
Famille
[modifier | modifier le code]Mariage et enfants
[modifier | modifier le code]De son mariage avec une femme inconnue, il eut :
Ascendance
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, « Mithridates I », Boston, 1867.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Xénophon, L’Anabase, VII, 8, 25.
- Xénophon, Cyropédie [lire en ligne], VIII, 8, 4.
- Aristote, Politique (lire en ligne) (V, 10).