Montée Bonafous — Wikipédia

Montée Bonafous
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La montée Bonafous, vue vers le sud, depuis le passage des Gloriettes. Le n°18, qui jette une ombre sur la route, serait une loge maçonnique[1].
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 46′ 30″ nord, 4° 50′ 17″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er, 4e
Quartier Pentes de la Croix-Rousse
Début Cours d'Herbouville
Fin Place Bellevue, rue Lebrun
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Montée Bonafous

La montée Bonafous est une voie du quartier des pentes de la Croix-Rousse à la charnière entre les 1er et 4e arrondissements de Lyon, en France. Elle rend hommage au docteur Matthieu Bonafous et sa famille.

Le nom de cette rue a été attribué le par délibération du conseil municipal de Lyon[2] par absorption de la rue Bély[3] en l'honneur du docteur Matthieu Bonafous[4],[5],[6]. Jean-Charles-Alphonse Bonafous a donné le terrain où se situe la voie, à la condition que son nom (de famille) soit attribué à la rue au motif "… que le nom de Bonafous honorablement porté par mon père et mes frères devienne le nom soit de la montée qui traverse les terrrains (sic) dont il s'agit soit de l'une des rues ou de place qui pourraient être créées sur l'emplacement que j'offre à la Ville." (Lettre d'Alphonse Bonafous à M. le Sénateur du 6 mars 1860)[3],[7],[2].

Localisation

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La rue rejoint le cours d'Herbouville, depuis la place Louis Chazette (à l'époque place Saint-Clair), à la rue Lebrun et franchit les 1er et 4e arrondissements de Lyon[3],[4],[5] dans une montée en zig-zag[8].

Cette rue est située dans le quartier des ouvriers de la soie, domaine dans lequel a travaillé le docteur Bonafous[4],[5]. Cette montée offre un panorama sur la chaîne des Alpes, le Rhône et sur différents quartiers de Lyon dont Les Brotteaux[8].

Dans la culture populaire

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La rue est l'objet d'une chanson du chanteur français Kent. Intitulée simplement Montée Bonafous, elle figure sur son album D'un autre Occident sorti en 1993[7],[9].

Références

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  1. « 18 montée Bonafous, ancienne loge maçonnique », sur archives-lyon.fr,
  2. a et b Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe-XXIe siècles, Lyon, Ed. lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 9782841471263), « Bonafous (montée) », p. 42
  3. a b et c « Index des voies de Lyon », sur Archives municipales de Lyon (consulté le ), p. 113
  4. a b et c Adolphe Vachet, « Montée Bonafous », dans À travers les rues de Lyon, Collection XIX, , 518 p. (ISBN 9782346102303)
  5. a b et c Adolphe Vachet, « Montée Bonafous », dans Les rues de Lyon en 1902, SHS Editions, , 510 p. (ISBN 9791041941957, lire en ligne), p. 80
  6. Paul Dupras, « De Lyon à Turin avec un savant agronome passionné de progrès, lettré et homme de bien, Matthieu Bonafous (1793-1852) », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, Chambéry, Impr. générale savoisienne,‎ , p. 205-219 (lire en ligne).
  7. a et b Franck, « Montée Bonafous », sur Rues de Lyon, (consulté le )
  8. a et b Jean-Baptiste Montfalcon, « Bonafous (montée) », dans Histoire monumentale de la ville de Lyon, vol. 6, Typ. Firmin Didot, , 480 p. (lire en ligne), p. 58
  9. Michel Arbatz, Le moulin du parolier, J.-P. Huguet, , 244 p. (ISBN 9782907410090, lire en ligne), p. 70-71