Montalba-le-Château — Wikipédia

Montalba-le-Château
Montalba-le-Château
Vue générale du village.
Blason de Montalba-le-Château
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Marie Martinez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66111
Démographie
Population
municipale
155 hab. (2021 en évolution de +4,73 % par rapport à 2015)
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 41′ 48″ nord, 2° 33′ 38″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 661 m
Superficie 15,9 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de la Têt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montalba-le-Château
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Montalba-le-Château
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Montalba-le-Château
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Montalba-le-Château

Montalba-le-Château Écouter (en occitan : Montalban lo Castèl) est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Riberette, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « fenouillèdes » et les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montalba-le-Château est une commune rurale qui compte 155 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 455 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Montalbanais ou Montalbanaises.

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Montalba-le-Château se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 14 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 19 km du Soler[3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Trévillach (2,8 km), Rodès (4,3 km), Caramany (4,5 km), Bélesta (4,6 km), Tarerach (4,8 km), Bouleternère (5,6 km), Ille-sur-Têt (5,7 km), Trilla (5,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Montalba-le-Château fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[5].

Communes limitrophes de Montalba-le-Château[6]
Caramany Bélesta
Trévillach Montalba-le-Château[6] Ille-sur-Têt
Rodès
Situation de la commune.
Une ancienne borne frontière (une des nombreuses bornes de ce type dans cette région) marque la jonction des trois communes Montalba-le-Château, Bélesta et Ille-sur-Têt.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 590 hectares. L'altitude varie entre 280 et 661 mètres[7].

Selon "L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon"[8], la commune, dont le chef-lieu est établi à 483 mètres d'altitude, est située sur le plateau de Roupidère, qui s'incline d'ouest en est de 600 à 400 mètres environ.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

La plus grande partie de la commune repose sur un plateau granitique de date hercynienne (environ 300 millions d'années), comme on peut le voir ici depuis le Puig Pedrós (alt. 435 m)[10],[11]. Ce sommet se trouve dans le coin sud de la commune. La limite nord de la commune s'étend jusqu'à la crête des collines au-delà du village, et ces collines reposent sur des marnes noires du Crétacé (environ 100 millions d'années). La jonction entre le plateau granitique et les collines crétacées est définie par la faille nord-pyrénéenne, qui s'étend d'ouest en est, et qui est l'une des failles principales de la chaîne des Pyrénées.

Hydrographie

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Situé sur une hauteur, le village est entouré de bassins versants. Parmi les rivières que l'on trouve sur le territoire de la commune, on trouve :

  • La Crabayrisse et ses divers affluents qui descendent du nord et du centre vers l'est en direction de Bélesta. Parmi les affluents :
    • Le Ruisseau del Roumenga marque une partie de la frontière au nord-ouest avec Trévillach ;
    • Le Ravin de l'Encantada descend du nord et marque l'autre partie de la frontière avec Trévillach.
  • Le Còrrec de Vallagra qui marque une part importante de la frontière sud-occidentale de la commune avec Rodès.
  • La Vernosa et ses affluents qui descendent vers le sud en direction d'Ille-sur-Têt.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

  • les « Fenouillèdes », d'une superficie de 479 ha, un site qui renferme des mares temporaires dont l'état de conservation est encore excellent[20] ;
  • les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[21] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Le plateau de Rodès et de Montalba depuis Puig Pedros, vue vers l'est.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du département[23] ;
  • la « mine de fer de Montalba » (52 ha)[24],
  • le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[25] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[26].

Au , Montalba-le-Château est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,3 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), cultures permanentes (17,8 %), forêts (8,9 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Le village est situé au carrefour de deux routes départementales, la D 2 et la D 17 :

  • La D 2 traverse la commune depuis le nord-ouest en provenance de Trévillach et vers le sud-est en direction d'Ille-sur-Têt ;
  • La D 17 traverse la commune depuis l'ouest en provenance de Tarerach et vers le nord-est en direction de Bélesta.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montalba-le-Château est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[28],[29].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Montalba-le-Château.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[30].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montalba-le-Château est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

En occitan, le nom de la commune est Montalban. Le village se situe dans la zone linguistique occitane, où la voyelle "u" est prononcée [y] et non [u], ce qui est un fait reconnu par les chercheurs, occitanistes[33] comme catalanistes[34].

Le , Montalba devient officiellement Montalba-le-Château[35].

Un premier village, appelé Annas, cité dès 955, est certainement né autour de l'église Sainte-Marie d'Annas (aujourd'hui Notre-Dame-de-l'Assomption), hors les murs de Montalba-le-château[36]. La villa d'Annas est attribuée à l'évêché de Besalú en 1017.

Montalba est mentionné pour la première fois en 955, sous le nom de Monte Albo, pour délimiter le territoire d'Ille[37].

En 1318, l'église Sainte-Marie est dite "de Montalba", ce qui indique peut-être que Annas est déjà déserté et que son nom est oublié.

Politique et administration

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En 1790, la commune de Montalba-le-Château est rattachée au canton de Latour-de-France[7]. Le , elle est rattachée au canton de Vinça. Par la même occasion elle passe alors de l'arrondissement de Perpignan à l'arrondissement de Prades[35].

À compter des élections départementales de 2015, la commune de Montalba-le-Château rejoint le nouveau canton de la Vallée de la Têt.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[38]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1795 François Siré . .
1795 1798 François Doutres . .
1798 1832 François Siré Poubil . .
1832 1833 Jean Siré . .
1833 1838 Gabriel Jucelme . .
1838 1844 Jean Gély . .
1844 1854 Jean-Baptiste Pugnaud . .
1854 1865 Jean Gély . .
1865 1866 Jean Siré Poubil . .
1866 1870 Jean-Baptiste Pugnaud . .
1870 1881 Jean Siré Llech . .
1881 1881 Jean Fage . .
1881 1889 Jean Pasquier . .
1889 1891 Jean Vassal . .
1891 1898 Antoine Pacha . .
1898 1909 Jean Gazé . .
1909 1919 Jean Fage . .
1919 1928 Antoine Martignolles . .
1928 1929 Antoine Grieu . .
1929 1930 Jean Pacha . .
1930 1944 Philippe Pugnaud . .
1944 1950 Laurent Sournia . .
1950 mars 1965 Michel Gély . .
mars 1965 1970 Clément Estève . .
1970 1972 Abdon Sistach . .
1972 juin 1995 Henri Sire . .
juin 1995 mars 2001 Jean Fagède . .
mars 2001 mars 2014 Jacques Roigt[39] PCF  
mars 2014 3 juillet 2020 Jean-Jacques Cadéac[40] FG  
3 juillet 2020 En cours Marie Martinez[41]    

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1693 1709 1720 1767 1774 1788 1789 1790
60 f60 f60 f152 H60 f290 H69 f131 H
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 155 habitants[Note 6], en évolution de +4,73 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
312335340405425455417430440
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
437417404378374365365330317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
304289279277260241230216224
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
212203156121111120139145149
2018 2021 - - - - - - -
149155-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
Rang de la commune dans le département 132 138 163 168 164 163 160 161
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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Il n'y a pas d'école à Montalba-le-Château.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale : [50] ;
  • Fête communale : [50] ;
  • Fête de la chèvre : 1er dimanche d'octobre, depuis 2013[51].

Il n'y a pas de médecin ou de pharmacie à Montalba-le-Château. Les plus proches sont à Ille-sur-Têt. Les centres hospitaliers les plus proches sont à Prades ou à Thuir.

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 12,2 % 15,2 % 15,7 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 89 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 8]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 9].

Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 277 [I 12].

Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

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Langue locale

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Le village se trouve actuellement dans la zone de langue catalane de transition vers la langue occitane (comme Trévillach, Bélesta et Latour de France).

Monuments et lieux touristiques

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Les monuments et lieux notables de Montalba-le-Château sont les suivants[50] :

Personnalités liées à la commune

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  • Alfred Sauvy : économiste et professeur au collège de France ; il avait une maison dans la commune et aimait s'y retirer pour rédiger ses ouvrages.

Héraldique

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Blason de Montalba-le-Château Blason
De sable à trois pals d'argent ; au chef du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • Michel Tondon, Montalba le Château : Le site, les seigneurs, les habitants, le trésor, les coutumes et les promenades environnantes, Saint-Estève, Les Presses littéraires, , 147 p. (ISBN 978-2-35073-991-5, BNF 45022859)

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Montalba-le-Château ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montalba-le-Château » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montalba-le-Château » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Le Soler », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Montalba-le-Château », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montalba-le-Château », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  8. L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon sur paysages.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
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