Montfort-l'Amaury — Wikipédia

Montfort-l’Amaury
Montfort-l'Amaury
L'hôtel de ville.
Blason de Montfort-l’Amaury
Blason
Montfort-l'Amaury
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Maire
Mandat
Hervé Planchenault
2020-2026
Code postal 78490
Code commune 78420
Démographie
Gentilé Montfortois
Population
municipale
2 870 hab. (2021 en évolution de −2,81 % par rapport à 2015)
Densité 503 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 38″ nord, 1° 48′ 33″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 183 m
Superficie 5,71 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Montfort-l'Amaury
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Montfort-l’Amaury
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Montfort-l’Amaury
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Montfort-l’Amaury
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Montfort-l’Amaury
Liens
Site web https://www.montfortlamaury.fr/

Montfort-l'Amaury est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Géographie

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Position de Montfort-l’Amaury dans les Yvelines.

La commune de Montfort-l'Amaury, située à 38 km à l'ouest de Paris et 18 km au nord de Rambouillet, se situe au sud de la plaine qui porte son nom, dans une zone de coteaux au nord du massif forestier de Rambouillet.

L'altitude est de 126 mètres au niveau de l'hôtel de ville. Mais la ville étant bâtie sur un coteau en bordure du massif forestier, l'altitude varie de 98 mètres dans la plaine de Montfort à 183 mètres au pied de la tour Anne de Bretagne[1].

Le territoire de la commune s'étend sur 5,71 km2, soit 571 hectares[1].


Communes limitrophes de Montfort-l'Amaury
Méré
Grosrouvre Montfort-l'Amaury Bazoches-sur-Guyonne
Saint-Léger-en-Yvelines Les Mesnuls

Hydrographie

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La commune est arrosée par le ruisseau des Gaudigny. De plus, il existe deux étangs (Ville et Plaine).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Léger-en-Yvelines à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 706,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Transports et voies de communications

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Réseau routier

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La rue Saint-Laurent.
La rue Saint-Laurent.

Les voies de circulation qui relient Montfort-l'Amaury aux autres villes du département sont :

Desserte ferroviaire

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La gare de Montfort-l'Amaury - Méré.
La gare de Montfort-l'Amaury - Méré.

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Montfort-l'Amaury - Méré qui est situé à 4 km sur la commune de Méré.

La commune est desservie par les lignes 1, 2, 5, 9, 13, 15, 16, 17, 22, 35, 38, 39, 45, 49, 61, Express 67, M et Q du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.

Sentier de randonnée

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Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Saint-Léger-en-Yvelines au sud jusqu'à Méré au nord.

Au , Montfort-l'Amaury est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfort-l'Amaury[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

La localité ne s'est jamais appelée Pinson, Pincionemonte[13], certains ont repris cette ancienne erreur[14] que, déjà en 1873, le grand historien A. de Dion avait relevée : quelques-uns ont pris Pinciomons pour Montfort et qui est Montpinçon, fief de la chatellenie de Gambais. “La Butte du Pinçon” ou “La Butte de Montpinçon” est située à Condé-sur-Vesgres, près de Gambais[15].

Attestée sous les formes Mons Fortis en 999 [réf. nécessaire], Montfortis[16], Moriacum, Montifors[16], Montfort-en-Iveline, Montfort-le-Brutus en 1793, puis Montfort-l'Amaury[14].

Un lieu élevé a vocation de site défensif. Les féodaux ont bâti sur des monts. Il y avait au XIe siècle, sur une colline, une demeure fortifiée désignée Mons fortis en latin médiéval, c'est-à-dire Monfort, dont les possesseurs portaient souvent le nom d'Amaury : c'est en souvenir d'Amaury Ier, deuxième seigneur Montfort, que l'endroit fut appelé par la suite : Montfort-l'Amaury [17]

La ville dans Topographia Galliæ, 1658.
Le monument aux morts.
Le monument aux morts.

Montfort-l'Amaury a pris le nom d’Amaury Ier, deuxième seigneur Montfort.

C’est le roi Robert II (972-1031) qui fit construire le château fort en 996 sur « la butte de Montfort », appelée alors Montfortis.

Montfort-l'Amaury fut le fief de la famille des Montfort depuis le début du XIe siècle avec Guillaume de Hainaut. Son fils, Amaury Ier (1028-1053), fit construire les remparts dont on peut voir encore des vestiges.

En 1224, Amaury VI de Montfort cède ses droits sur l'Occitanie au roi de France ; en échange, la seigneurie de Montfort-l'Amaury est érigée en comté.

Au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453), le château fort fut détruit par les Anglais.

Le comté de Montfort fut lié au duché de Bretagne à la suite du mariage de Yolande de Montfort avec Arthur II de Bretagne en 1292. Lors de la guerre de succession de Bretagne (1341-1364), les Monfort font valoir leurs droits à la couronne ducale et l'emportent finalement, avec l'aide anglaise, à la bataille d'Auray (1364). À partir de 1365 et pendant deux siècles, la ville devient une dépendance de la Bretagne grâce au mariage de la dernière descendante des comtes de Montfort avec Arthur, duc de Bretagne. Le duc nomme Tugdual de Kermoysan gouverneur de son comté de Montfort l'Amaury en 1447. Les Monfort, devenus ducs de Bretagne, n'en restent pas moins comtes de Montfort et le comté est une de leurs possessions. La duchesse Anne de Bretagne (1477-1514), qui possédait également le titre de comtesse de Montfort, séjourne cinq ans à Montfort-Lamaury et embellit la capitale de son comté ; on lui doit l'évolution de l'église Saint-Pierre, qu'elle entreprit de remodeler pour lui offrir une architecture plus moderne et une meilleure distribution. L'église est en pierre de Bazemont et grès de Rambouillet. Elle fait transférer le cimetière qui était au sud de l’église hors les murs, dans le quartier de la Brosse et construire la tour qui porte son nom en briques et en pierres. Le comté revient à la couronne de France en 1547 lors de la réunion définitive de la Bretagne à la France, conformément au traité de 1532. Henri II, fils de François Ier et de Claude de France, elle-même fille de la duchesse Anne de Bretagne, reine de France par son mariage avec Charles VIII puis Louis XII, devient roi de France à la mort de son père François Ier, en même temps que duc de Bretagne et comte de Montfort.

Plus tard, en 1591, c’est à Montfort-l'Amaury qu’Henri IV, roi de Navarre, négocia son abjuration avant d’être accepté en tant que roi.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Montfort-le-Brutus ». Pendant l'Occupation, Montfort connut la présence d'une kommandantur. Il y eut des résistants, notamment communistes, dont certains furent arrêtés. À la Libération (), le maire, d'origine alsacienne, fut arrêté et mourut en prison.

La commune a indirectement transmis son nom à l'université De Montfort à Leicester en Angleterre, ainsi dénommée en hommage à Simon V de Montfort, 6e comte de Leicester au XIIIe siècle, issu de la Maison de Montfort-l'Amaury.

Au XXe siècle, la commune est le théâtre deux intrigues policières dans la forêt de Rambouillet, l'affaire du double meurtre dans les années 1950 et l'affaire Robert Boulin dans les années 1970.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1871 1885 Eugène Brault   Notaire
1888 1896 Robert Brault   Notaire
1896 1900 Albert Constant Hamon    
1900 1901 Édouard François Sageret    
1901 1919 Robert Brault   Notaire
1919 1925 Jean-Félix Larrieu   Docteur
Chevalier de la Légion d'honneur
1925 1941 Louis Etienbled   Commandant
Chevalier de la Légion d'honneur
1941 1944 M. Kuntz    
août 1944 octobre 1947 Albert Lécard   Courtier en engrais et produits agricoles
Président du Comité cantonal de Libération
Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
av. 1973 mars 1977 Georges Labadie   Notaire
mars 1977 juin 1995 Jean-Louis Lécard DVD Ancien lieutenant-colonel
Commandeur de la Légion d'honneur
juin 1995 En cours Hervé Planchenault[18] RPR puis
UMP-LR
Fonctionnaire retraité
Conseiller général de Montfort-l'Amaury (1998 → 2015)
Président de la CC Cœur d'Yvelines (2014 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 2 870 habitants[Note 4], en évolution de −2,81 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4002 0311 8471 7441 8171 8441 7601 7621 741
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6791 5961 6581 5161 5091 4881 4931 5161 624
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6491 5741 6521 4441 6371 7031 5991 7161 880
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 8872 0742 3192 5662 6513 1373 1333 0763 115
2014 2019 2021 - - - - - -
2 9652 9352 870------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 329 hommes pour 1 609 femmes, soit un taux de 54,77 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,2 
90 ou +
9,4 
10,5 
75-89 ans
17,3 
18,4 
60-74 ans
17,0 
22,1 
45-59 ans
20,3 
13,9 
30-44 ans
11,8 
16,2 
15-29 ans
12,5 
15,6 
0-14 ans
11,7 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Enseignement

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En 2020, l'école communale publique accueille 169 élèves, dont 65 dans les trois classes de maternelle et 104 dans les 5 classes de l'élémentaire[25]. En 2014, l'école est aménagée dans les bâtiments restaurés de l'ancienne institution privée catholique Saint-Louis.

Le collège public Maurice-Ravel, labellisé « éco-école »[26], accueille, à la rentrée 2019, 716 élèves répartis dans des classes de la 6e à la 3e, une section d'enseignement général et professionnel adapté ainsi qu'une classe ULIS-RELAIS-DIMA[27].

Il existe enfin un groupe scolaire privé Saint-Louis / Notre-Dame-du-Bel-Air, élémentaire et collège qui a fêté en 2016 ses soixante-dix ans d'existence. L'école y comptait alors 350 élèves de primaire et 650 collégiens[28].

La ville héberge le club École de rugby de Montfort-l'Amaury (ERMA). Son équipe junior évolue dans le championnat régional 3 U19 et les cadets en régional 3 U16[29].

La piscine intercommunale de la communauté de communes Cœur d'Yvelines se situe sur le territoire de la commune. Elle est équipée en intérieur d'un bassin de 25 m, d'un petit bassin, d'une pataugeoire, d'un jacuzzi, d'un sauna et d'un espace de relaxation. Durant la saison estivale, l'accès a un bassin extérieur avec toboggans, une plage et une pelouse est ouvert. Elle propose des cours de natation et d'aquagym ainsi que des séances d'aquabiking et de lutte contre l'aquaphobie[30].

Événements

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Chaque année, au mois de novembre, la commune organise aux côtés de l'association AESN78 la course nocturne Les Flambeaux, un trail de 10 km et 18 km entre rues médiévales et forêt[31].

Le , la commune accueille le départ et l'arrivée du prologue de la 68e édition de la course cyclisme Paris-Nice[32] et le , le départ de la 2e étape de sa 69e édition[33].

Manifestations culturelles et festivités

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  • Pardon breton : Le premier pardon breton eut lieu en 1899 et le dernier pardon eut lieu en 1977. En 1999, Montfort fêta le centenaire de ce pardon breton pour témoigner d’un passé qui a fortement marqué l’identité de la commune. En 2009, Montfort célébra le 110e anniversaire du pardon breton.
  • Les Journées Ravel : depuis 1995, la ville de Montfort-l'Amaury rend hommage à Maurice Ravel, qui y vécut de 1921 à 1937, durant deux week-end de concerts en octobre.
  • Commune résidentielle
  • Commerces
  • Culture
  • Tourisme
  • Restauration.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte six monuments historiques :

  • le château fort de Montfort : construit au XIIe siècle, détruit au cours de la guerre de Cent Ans, il n'en subsiste que les ruines du donjon, appelé tour Anne-de-Bretagne, qu'on fit construire ultérieurement pour Anne de Bretagne. Les ruines sont classées MH depuis 1862[34] ;
  • l'église Saint-Pierre : église des XVe et XVIe siècles, d'une taille impressionnante et rare pour une petite cité, reconstruite par Anne de Bretagne en 1491, en lieu et place d’une église médiévale du XIe siècle bâtie par Amaury Ier de Montfort. André de Foix, seigneur de Montfort de 1524 à 1540, amplifiera les aménagements entrepris sous le dernier règne breton. L'église est particulièrement intéressante par ses nombreuses gargouilles extérieures, ses clefs de voûte pendantes et sculptées dans les bas-côtés et surtout l'incomparable collection de vitraux Renaissance qui ornent les baies des bas-côtés et les fenêtres hautes du chœur. Quatre d'entre eux sont datés mais aucun n'est signé. Les archives locales ne donnent aucune indication sur les peintres et verriers à qui l'on doit ces chefs-d'œuvre. Classée Monument historique, depuis 1840, grâce à sa collection de vitraux datant de la deuxième partie du XVIe siècle, on y admire un ensemble de 37 verrières unique en Île-de-France[35] ;
  • le cimetière des XVe et XVIe siècles, entouré de galeries, semblables à celle d'un cloître, ayant servi de charniers pour l’inhumation des corps retirés de l'ancien cimetière à l’emplacement de l'église. Le cloître et la porte sont classés MH[36] ;
  • le château de Groussay, du XIXe siècle, propriété privée classée MH[37] ;
  • la maison de Maurice Ravel, le Belvédère, est une demeure du XXe siècle qui se trouve au pied des ruines du donjon et qui surplombe le sud de la ville. Maurice Ravel y a vécu de 1921 à sa mort à Paris en 1937. Après la mort du compositeur, la maison a été très bien conservée par volonté du frère cadet et unique héritier du compositeur, Édouard Ravel (1878-1960). Ce dernier légua la maison à la Réunion des musées nationaux dans son deuxième testament authentique du . De 1937 à 1970, la maison fut confiée à la garde successive de Mme Marie Reveleau (fidèle gouvernante du compositeur depuis 1921) jusqu'à sa mort en 1952, puis à Céleste Albaret et sa sœur Marie Gineste jusqu'en 1970. Accepté par l'État en 1963, le legs du musée se concrétisa en par la signature d’un bail emphytéotique de 99 ans entre la Réunion des musées nationaux et la ville de Montfort-l'Amaury, respectivement propriétaire et gestionnaire du musée. La maison-musée Maurice-Ravel ouvrit ses portes, après des travaux, le . La maison est inscrite MH[38] ;
  • un hôtel du XVIIe, inscrit MH pour sa façade, sa toiture et son parc dans lequel subsistent des vestiges des remparts[39].

D'autres monuments, non classés, sillonnent la ville :

Par ailleurs, sept jardins ont fait l’objet d’un pré-inventaire dont ceux du Belvédère et du château de Groussay[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune

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Le buste d'Anne de Bretagne.
Le buste d'Anne de Bretagne.
La maison de Maurice Ravel.
La maison de Maurice Ravel.

Cinéma et télévision

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Montfort-l'Amaury accueille régulièrement des tournages de cinéma et de télévision.

En 1943, alors que la France est occupée, Henri-Georges Clouzot tourne son film Le Corbeau dans la maison où il s'est installé. Cette ancienne bâtisse, d'abord hôtel de ville puis caserne de la maréchaussée sous la Révolution, est aujourd'hui devenue un hôtel[58].

En 1951, Paul Mesnier y tourne Poil de carotte. Dans Elena et les Hommes de Jean Renoir en 1955-1956, la commune fait une apparition en vue aérienne, figurant la petite ville où se passe une partie de l'action. Parmi d'autres, il y a également Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville en 1961[59] ainsi que plusieurs scènes du film Les anges gardiens de Jean-Marie Poiré en 1995.

Le château de Groussay, acquis en 1938 par le décorateur Charles de Beistegui, sert depuis 1969 de décor à nombre de films, téléfilms et documentaire, notamment Le Bal du comte d'Orgel de Marc Allégret, Valmont de Miloš Forman en 1989, Les Parisiens de Claude Lelouch en 2004 ou encore Ne le dis à personne de Guillaume Canet en 2006. Depuis sa deuxième saison en 2013, l'émission Le Meilleur Pâtissier, diffusée sur M6, s'y installe tous les ans pour le tournage de l'émission. Seule la cinquième saison en 2016 n'y prend pas place[60].

En 2020, l'émission de France 3, Le village préféré des Français, présentée par Stéphane Bern sélectionne, parmi douze candidats, Montfort-l'Amaury pour représenter la région Île-de-France[61].

Héraldique

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Armes de Montfort-l'Amaury

Les armes de la commune de Montfort-l'Amaury se blasonnent ainsi :

de gueules au lion à la queue fourchée d’argent, au chef d'hermine.

Ce blason est dérivé du blason affiché par les comtes de Montfort.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
  • Laurence de Finance et Marie-Huguette Hadrot, Montfort-l'Amaury : Les verrières de l'église paroissiale Saint-Pierre, Association pour le Développement du Patrimoine d'Île-de-France, (ISBN 2-905913-14-2)
  • André Rhein, La Seigneurie de Montfort en Iveline, depuis son origine jusqu'à son union au duché de Bretagne (Xe-XIVe siècle) Imprimerie Aubert, Versailles 1910, 360 p. (publication de la Société archéologique de Rambouillet).
  • Michel Foucault, Le Canton de Montfort-l'Amaury à travers les cartes postales, éd. H. de Froberville, 1990, (ISBN 2-907659-04-9), 330 p.
  • M.-J. L'Hermitte, Histoire de Montfort-l'Amaury, Res Universis, Monographies des villes et villages de France, Paris 1990, (ISBN 2-87760-307-5) (réédition de l'ouvrage paru en 1825 sous le titre Précis sur la ville de Montfort-l'Amaury et l'histoire chronologique des seigneurs de cette ville depuis la construction de son château jusqu'à la Révolution de France - 996-1792).
  • Marie-Huguette Hadrot, Montfort-l'Amaury de l'an mil à nos jours, Somogy - éditions d'art, Paris, 2002, (ISBN 2-85056-563-6), 191 p.
  • Yves Milon, Maurice Ravel à Montfort-l'Amaury, préface de Manuel Rosenthal, photographies de Thomas Renaut, Paris, ASA éditions, ca 1997, 112 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montfort-l'Amaury comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b « PLAN MONTFORT-L'AMAURY - Plan, carte et relief de Montfort-l'Amaury 78490 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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