Montrapon-Montboucons — Wikipédia
Montrapon-Montboucons | ||
Bloc de Fontaine-Écu - Montrapon | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | France | |
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |
Ville | Besançon | |
Arrondissement | Besançon | |
Canton | Besançon-2 | |
Démographie | ||
Population | 13 325 hab. (2014) | |
Densité | 2 423 hab./km2 | |
Fonctions urbaines | HLM | |
Étapes d’urbanisation | XXe siècle | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 15′ 07″ nord, 6° 00′ 44″ est | |
Altitude | Min. 280 m Max. 300 m | |
Superficie | 550 ha = 5,5 km2 | |
Site(s) touristique(s) | Maison de quartier | |
Transport | ||
Bus | BUS L3 L6 7 9 12 lignes 61 à 68 ; Ginko Diabolo D2 D4 D5 D6 D7 D8 | |
Localisation | ||
Localisation du quartier (en surbrillance) dans la commune de Besançon | ||
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Montrapon-Montboucons est un quartier du nord-ouest de Besançon. Il comptait 13 320 habitants en 2018.
Géographie et transports
[modifier | modifier le code]Le secteur de Montrapon est limitrophe du quartier de Battant au sud, des Montboucons au nord, de Saint-Ferjeux à l'ouest et de Saint-Claude à l'est. En 1964, la construction du boulevard Winston-Churchill scinda le quartier en deux parties : la partie sud garda le nom de Montrapon et la partie nord fut appelée Fontaine-Écu, nom d'un lieu-dit qui jadis était situé à cet endroit même.
Il est desservi par le réseau urbain de la compagnie Ginko, avec notamment les lignes de bus L3 L6 7 9 12 61 62 63 64 65 66 67 68 Ginko Diabolo D2 D4 D5 D6 D7 D8 .
Histoire
[modifier | modifier le code]Les documents d'archives font état d'un Malraipon (1389) et d'un Malrepon (1528). Le terme pourrait provenir soit de mont rapeux, soit de mauvais repon, le repon étant un petit vin. Une redoute est aménagée sur la partie haute lors de la guerre de 1870, remplacée, dix ans plus tard, par le fort des Montsboucons. Le quartier dans sa configuration actuelle est sorti de terre à partir de 1952 pour faire face à l'essor démographique important que connaissait la ville après guerre. Sur 9,39 hectares acquis par la municipalité, les entreprises chargées de la construction avaient pour obligation d'élever des immeubles ne dépassant pas quatre étages. Composé essentiellement d'habitations à loyer modéré, le quartier accueillit des familles rurales et ouvrières rejointes ensuite par des populations nord-africaines, essentiellement d'Algérie. Le secteur de Montrapon comptait environ 4 000 habitants en 1999[1].
La partie classée quartier prioritaire de Montrapon compte 1 674 habitants en 2018 pour un taux de pauvreté de 44 %, sur une surface de quinze hectares[2].
Le quartier est connu « pour ses points de ventes de drogue et ses réguliers accrochages avec les forces de l’ordre »[3].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]IRIS | Population (2018) | Variation annuelle 2010-2018 | Population (2010) | Variation annuelle 1999-2010 | Population (1999) |
---|---|---|---|---|---|
Observatoire | 2 558 | - 1,31 % | 2 858 | 1,81 % | 2 384 |
Montrapon | 3 441 | 0,78 % | 3 239 | - 0,64 % | 3 485 |
Fontaine-Ecu | 1 523 | - 2,71 % | 1 944 | - 1,46 % | 2 315 |
Bouloie | 3 163 | 0,96 % | 2 937 | 0,07 % | 2 915 |
Montboucons | 2 635 | - 0,04 % | 2 643 | 1,49 % | 2 270 |
Tissu urbain
[modifier | modifier le code]Le quartier fut construit pour répondre à la forte croissance de la fin des années 1950. La majorité des logements sont des barres HLM et des bâtiments de petite hauteur (pas plus de cinq étages).
À partir de 2016, à la suite des travaux de réhabilitation aux abords du boulevard Winston-Churchill, la partie nord Fontaine-Écu a connu un véritable renouveau. L'environnement boisé, le square Fontaine-Écu, la proximité des écoles et commerces en ont fait l'une des zones les plus recherchées en matière d'habitation.
Patrimoine et bâtiments administratifs
[modifier | modifier le code]Monuments et édifices religieux
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Louis[5]
- Mosquée de Fontaine-Écu
- La grange Huguenet : domaine de 4,5 hectares ayant appartenu à Alphonse Delacroix, architecte de la ville. Classée aux monuments historiques depuis 2000.
- L'usine des Horlogeries Dodane.
- Fort des Montboucons
- Maison de Colette et Boutterin
- L'église Saint-Louis.
- La grange Huguenet.
- L'usine Dodane.
Équipements sportifs et culturels
[modifier | modifier le code]- Maison de quartier de Montrapon-Fontaine-Écu[6], comprenant une cyber-base informatique et une bibliothèque.
- Le palais des sports Ghani-Yalouz.
- La piscine Mallarmé.
- Le stade Léo Lagrange.
- Le stade de Montrapon.
- Société de rugby
- L’atelier Musical de Montrapon, créé en 1980[7]
- L'ASC Montrapon[8]
Bâtiments administratifs
[modifier | modifier le code]Lieux d'enseignement
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Personnalités liées au quartier
[modifier | modifier le code]- La romancière Colette possédait un domaine aux Montboucons où elle passa ses étés entre 1902 et 1908. Elle y écrit notamment La Retraite sentimentale, le domaine prenant le nom de Casamène dans ce roman.
- Adrien Ferrandon, résistant.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Statistiques de Montrapon
- Quartier Prioritaire : Montrapon sur sig.ville.gouv.fr
- Besançon : deux hommes tués à l'arme automatique à proximité d’un campus universitaire, lefigaro.fr, 25 août 2024
- « Analyse des besoins sociaux 2019 : les quartiers bisontins », sur www.besancon.fr (consulté le ).
- Site de l'église Saint-Louis
- La maison de quartier de Montrapon-Fontaine-Écu sur Besançon.fr
- Site de l’atelier Musical de Montrapon
- Site de l'ASC Montrapon
- Bébé-crèche.fr
- Cylex-france.fr