Mouvement national uni — Wikipédia
Mouvement national uni (ka) ერთიანი ნაციონალური მოძრაობა | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Nika Melia |
Fondation | |
Siège | Tbilissi |
Positionnement | Centre droit[1] et droite |
Idéologie | Populisme[2] Libéral-conservatisme Europhilie Atlantisme[3] Russophobie |
Affiliation européenne | Parti populaire européen (observateur) |
Affiliation internationale | Union démocrate internationale |
Couleurs | Rouge et blanc |
Site web | unm.ge |
Représentation | |
Parlement | 26 / 150 |
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Le Mouvement national uni (géorgien : ერთიანი ნაციონალური მოძრაობა) est un parti politique géorgien fondé en 2001.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il est fondé en par Mikheil Saakachvili, se situe au centre droit et est affilié au Parti populaire européen. Il est libéral sur les questions économiques et milite pour l’adhésion de la Géorgie à l'OTAN et à l'Union européenne, tout en étant résolument antirusse[4]. En outre, il souhaite que la Géorgie recouvre son entière souveraineté sur les territoires séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Après la révolution des Roses en qui voit la chute du président Edouard Chevardnadze, le Mouvement national uni — allié aux partisans de Nino Bourdjanadze et Zourab Jvania — devient le principal parti dirigeant de Géorgie. Le , le Mouvement national uni et les Démocrates unis fusionnent et forment un groupe politique au Parlement nommé Mouvement national - Démocrates.
Depuis les années 2010, le plus grand parti rival du Mouvement national uni est le parti Rêve géorgien du milliardaire Bidzina Ivanichvili, bien que les deux formations partagent les mêmes orientations idéologiques. Dans ce contexte, les débats politiques se concentrent principalement sur les rapports avec la Russie, les deux partis s'accusant mutuellement de « faire le jeu de Moscou ». Les questions sociales sont le plus souvent absentes des discours et des débats politiques[4].
Le parti demande en 2019 la démission du gouvernement[5].
Représentation parlementaire
[modifier | modifier le code]Le , lors des élections législatives, le Mouvement national-Démocrates recueille 66,24 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et devient majoritaire au Parlement avec 153 sièges (sur 235)[6];
Le , le Mouvement national uni recueille 59,18 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et reste majoritaire au Parlement avec 119 sièges (sur 150)[7].
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 40,34 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et devient un parti d'opposition.
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 27,11 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et reste un parti d'opposition[8].
Le , après quatre mois de conflit interne, le parti se divise en deux groupes.Géorgie européenne avec 21 députés sur 27 avec, comme chefs, Davit Bakradze, ainsi que l'ex-maire de Tbilissi Guiorgui Ougoulava, déjà sorti de prison, et Giga Bokeria. Les six députés restants forment un groupe qui conserve le nom du parti originel.
Présidence de la République
[modifier | modifier le code]Le , le candidat du Mouvement national uni, Mikheil Saakachvili remporte l'élection présidentielle géorgienne avec plus de 96 % des suffrages exprimés, devenant ainsi le plus jeune président européen : il succède au président Edouard Chevardnadze[9].
Le , après avoir démissionné le pour faire campagne – comme l'exige la constitution –, au profit de Nino Bourdjanadze, présidente du Parlement, Mikheil Saakachvili est réélu au premier tour avec 53,4 % des voix[10].
Le , le candidat du Mouvement national uni, Davit Bakradze, obtient 22 % des suffrages exprimés à l'élection présidentielle : le candidat du Rêve géorgien, Guiorgui Margvelachvili, est élu avec 62 % des voix, dans un contexte constitutionnel différent puisque la plupart des pouvoirs sont désormais exercés par le Premier ministre[11].
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections législatives
[modifier | modifier le code]Élection | Votes | % | Sièges | Rang |
---|---|---|---|---|
2004 | 992 275 | 67,75 | 135 / 235 | 1er |
2008 | 1 050 237 | 59,18 | 119 / 150 | 1er |
2012 | 873 233 | 40,34 | 65 / 150 | 2e |
2016 | 477 053 | 27,11 | 27 / 150 | 2e |
2020 | 522 463 | 27,14 | 36 / 150 | 2e |
Références
[modifier | modifier le code]- Ghia Nodia et Álvaro Pinto Scholtbach, The Political Landscape of Georgia: Political Parties: Achievements, Challenges and Prospects, Eburon, , p. 123
- « Georgia: political parties and the EU », sur europarl.europa.eu, Briefing European Parliamentary Research Service (consulté le )
- https://archive.wikiwix.com/cache/20220923134147/https://www.humanite.fr/georgie-lopposition-reclame-des-elections-680460.
- Pierre Daum, « La dénonciation des « traîtres », une passion nationale », sur Le Monde diplomatique,
- « Géorgie. L’opposition réclame des élections », sur L'Humanité,
- (en) Civil Georgia : « Georgia’s New Parliament Endorsed by CEC », 18 avril 2004
- (en) Civil Georgia : « CEC Releases Final Vote Tally », 5 juin 2008
- (en) Civil Georgia : « Preliminary Results: GDDG in Big Lead Over UNM, Alliance of Patriots Enters Parliament », 10 octobre 2016
- (en) Civil Georgia : « CEC Announced Final Results of Presidential Polls », 15 janvier 2004
- (en) Civil Georgia : « Saakashvili in Lead with 53% of Votes – CEC », 11 janvier 2008
- « Géorgie : le protégé du Premier ministre remporte la présidentielle saluée par l'OSCE », in ladepeche.fr, 27 octobre 2013.