N 3 (sous-marin) — Wikipédia
N 3 | |
Type | Sous-marin côtier ou de petite croisière |
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Classe | N |
Histoire | |
A servi dans | Regia Marina |
Commanditaire | Royaume d'Italie |
Constructeur | Ansaldo |
Chantier naval | Sestri Ponente - Gênes, Italie |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Radié le 1er août 1935, puis démoli. |
Équipage | |
Équipage | 2 officiers, 21 sous-officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 45,9 mètres |
Maître-bau | 4,28 mètres |
Tirant d'eau | 3,17 mètres |
Déplacement | 277 tonnes en surface 363 tonnes en immersion |
Propulsion | 2 moteurs diesel Sulzer 2 moteurs électriques Ansaldo 2 hélices |
Puissance | 650 cv (478 kW) (moteurs diesel) 400 cv (294 kW) (moteurs électriques) |
Vitesse | 12,5 nœuds (23,2 km/h) en surface 7,7 nœuds (14,3 km/h) en immersion |
Profondeur | 40 m (130 pieds) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 tubes lance-torpilles de 450 mm à l'avant 4 torpilles 1 canon de 76/30 mm Model 1916 |
Rayon d'action | En surface 1 300 milles nautiques à 8 nœuds En immersion 45 milles nautiques à 2 nœuds |
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Le N 3 est un sous-marin de la classe N, en service dans la Regia Marina lancé en 1918 et ayant servi après la fin de la Première Guerre mondiale.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La classe N déplaçait 277 tonnes en surface et 363 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 45,9 mètres de long, avaient une largeur de 4,28 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres. Ils avaient une profondeur de plongée opérationnelle de 40 mètres. Leur équipage comptait 2 officiers et 21 sous-officiers et marins[1].
Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel Sulzer de 325 chevaux-vapeur (cv) (239 kW) chacun pour les N 1 à N 4 et Tosi de 350 cv (257 kW) pour les N 5 et N6 entraînant deux arbres d'hélices. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique Ansaldo de 200 chevaux-vapeur (147 kW). Ils pouvaient atteindre 12,5 nœuds (23,1 km/h) pour les N 1 à N 4 et 13,5 nœuds (25 km/h) pour les N 5 et N6 en surface et 8,2 nœuds (15,1 km/h) sous l'eau. En surface, la classe N avait une autonomie de 1 300 milles nautiques (2 400 km) à 8 noeuds (14,8 km/h) pour les N 1 à N 4 et 1 485 milles nautiques (2 750 km) à 8,5 noeuds (15,7 km/h) pour les N 5 et N6; en immersion, elle avait une autonomie de 45 milles nautiques (83 km) à 2 noeuds (3,7 km/h) pour les N 1 à N 4 et 50 milles nautiques (92 km) à 2 noeuds (3,7 km/h) pour les N 5 et N 6[1].
Les sous-marins étaient armés de deux tubes lance-torpilles à l'avant de 45 centimètres, pour lesquels ils transportaient un total de 4 torpilles. Sur le pont arrière se trouvait un canon de 76/30 mm Model 1916 pour les attaques en surface[1].
Construction et mise en service
[modifier | modifier le code]Le N 3 est construit par le chantier naval d'Ansaldo de Sestri Ponente à Gênes en Italie, et mis sur cale le . Il est lancé le et est achevé et mis en service le . Il est commissionné le même jour dans la Regia Marina.
Historique
[modifier | modifier le code]Entré en service moins d'un mois après la fin de la Première Guerre mondiale, le N 3 n'a pas l'occasion d'effectuer une quelconque mission de guerre[2].
Son premier commandant est le lieutenant de vaisseau (tenente di vascello) Mario Menini, qui a suivi son aménagement[2]. L'unité est basée à La Spezia, au sein de la "Squadriglia Sommergibili N"[2].
Dans les années 1920 et 1930, il participe à divers exercices, mène des activités de formation et effectue quelques voyages en mer Tyrrhénienne, de courte durée[2].
En certaines occasions, il a de courts déploiements à La Maddalena[2].
Il travaille également pour l'Académie navale de Livourne, étant employé pour la formation des étudiants[2].
Désaffecté en 1934, il est mis hors service l'année suivante, radié le [2] et envoyé à la casse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « N 3 (sommergibile) » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Giorgio Giorgerini, Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50537-2).
- (en) Aldo Fraccaroli: Italian Warships of World War I. London: Ian Allan Ltd., 1970. (ISBN 0-7110-0105-7).
- (en) Robert Gardiner, Randal Gray: Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906–1921. London: Conway Maritime Press, 1985. (ISBN 0-85177-245-5).
- (it) Franco Favre, La Marina nella Grande Guerra. Le operazioni aeree, navali, subacquee e terrestri in Adriatico, Gaspari Editore, 2008, (ISBN 978-88-7541-135-0).