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DeutschNel Ariès — Wikipédia
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | (à 70 ans) Bordeaux |
| Nom de naissance | Emmanuel Ariès |
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| Père | |
| Parentèle | Philippe Ariès (petit-neveu) |
| Parti politique | |
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| Membre de | |
| Maître |
Emmanuel Ariès, dit Nel Ariès, né le à Bordeaux et mort le dans la même ville[1], est un peintre[2], journaliste et écrivain monarchiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Fils du colonel Emmanuel Ariès (1847-1923) et cousin germain du père de Philippe Ariès, Emmanuel[Qui ?] Nel[Qui ?] Ariès devient élève, en architecture, de l'atelier préparatoire de Jules Godefroy et Eugène Freynet, puis de celui de Marcel Lambert[3]. En 1896, il est admis à l'École nationale des beaux-arts[4].
Parcours artistique
[modifier | modifier le code]Il expose au Salon des artistes français à Paris en 1901 où il obtient une mention honorable en 1904[5].
Il collabore notamment à la Chronique des arts et de la curiosité, supplément à la Gazette des beaux-arts, et à la Revue critique des idées et des livres.
En 1934, il devient président de l'Atelier, société d’artistes résidant à Bordeaux créée en 1905[6].
Prises de position politique
[modifier | modifier le code]Monarchiste, il préside la Fédération d'Action française de la Gironde[7], devient l'animateur de l'Action française dans le Sud-Ouest[8] et y dirige le journal royaliste La Nouvelle Guyenne. Il se montre également un opposant du Sillon, le mouvement fondé par Marc Sangnier.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Peinture
[modifier | modifier le code]- Paris, musée national d'Art moderne :
- Vieux pont à Chartres, 1933, mine graphite et aquarelle sur papier, 38 × 57 cm[9] ;
- Saint-Antonin (Tarn), vers 1930-1935, mine graphite et aquarelle sur papier, 48,8 × 32 cm[10].
Littérature
[modifier | modifier le code]- Le Sillon et le mouvement démocratique, La Nouvelle Librairie, 1909.
- Les Enseignements de la guerre : doctrines démocratiques, doctrines d'Action française, 1919.
- La Démocratie, c'est la paix ?, 1919.
- L'Économie politique et la Doctrine catholique : les thèses de l'économie nouvelle, la morale catholique et les enseignements pontificaux, préface de Georges Valois, La Nouvelle Librairie, 1923.
- Autour de l'Action française. Épisodes et Documents. Conversations avec le Cardinal Andrieu. Lettres du Cardinal Billot. Le cas du Sillon. Politique et religion. L'obéissance selon saint Ignace. Textes falsifiés, 1937.
- Francs-maçons et catholiques. La Main tendue, 1939[11]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé généalogique sur Geneanet.
- Centre Pompidou, « Nel Ariès, dessinateur, illustrateur ».
- « Ariès, Nel », dans Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), INHA (lire en ligne).
- « J Aries Peintre », sur aries.galerie-creation.com (consulté le ).
- Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 46.
- 1906-1956, cinquantenaire de l'Atelier, sur le site du musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
- Marc Agostino, « L’Action française dans le Sud-Ouest : un terreau royaliste, un lien ambigu avec le catholicisme », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 279–290.
- Guillaume Gros, « Chapitre II : Une famille d’Action française : une politisation précoce », dans Philippe Ariès (1914-1984) : Un traditionaliste non-conformiste, de l'Action française à l'École des hautes études en sciences sociales, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2121-5, lire en ligne), p. 31–44.
- « Le Vieux pont à Chartres », sur Centre Pompidou (consulté le ).
- « Saint-Antonin (Tarn) », sur Centre Pompidou (consulté le ).
- « Francs-Maçons et Catholiques. La main tendue. Un pacte de non-agression mutuelle… », sur La Fontaine d'Aréthuse (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]- Jean Arfel, Nel Ariès (Nécrologie d'Emmanuel Ariès), 1944.
- Guillaume Gros, Philippe Ariès (1914-1984) : Un traditionaliste non-conformiste, de l'Action française à l'École des hautes études en sciences sociales, 2008.
- Michel Leymarie, Jacques Prévôtal, L'Action française : culture, société, politique, 2008.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice, sur l'Institut national d'histoire de l'art.
- Notice, sur le Centre Pompidou.
Base de données et dictionnaires
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- Ressource relative aux beaux-arts :
