Odile Eisenstein — Wikipédia
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Formation | Université Paris-Sud (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour | Délégation Languedoc Roussillon (d) (depuis le ) Délégation Languedoc Roussillon (d) ( - CNRS Délégation Île-de-France Sud (d) ( - Centre national de la recherche scientifique Université Paris-Sud Université d'Oslo Université du Michigan Université Montpellier-II Université de Montpellier |
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Distinctions | Liste détaillée Grand prix Achille-Le-Bel () Prix Langevin () Médaille d'argent du CNRS () ACS Award de chimie organométallique () Docteure honoris causa de l'Université Laval () Officier de la Légion d'honneur () Prix du centenaire de la Royal Society of Chemistry () Commandeur de l'ordre national du Mérite () Docteur honoris causa du Technion |
Odile Eisenstein (née le à Boulogne-Billancourt) est une chimiste théoricienne française, spécialisée dans la modélisation de la structure et la réactivité des métaux de transition et des lanthanides complexes.
Elle est directrice de recherche émérite au CNRS
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1949, elle soutient en 1973 sa thèse d'État à l'université Paris-Sud sous la direction de Lionel Salem et Nguyen Trong Anh.
En 1978, elle est en stage post-doctoral chez Jack D. Dunitz à l'ETH Zurich et chez Roald Hoffmann à l'université Cornell. Elle commence sa carrière universitaire à l'université du Michigan à Ann Arbor en 1982. En 1996, elle rejoint l'université Montpellier-II[1] où elle dirige jusqu'à sa retraite en 2017 l’équipe Chimie théorique, méthodologies, modélisation (CTMM) de l’Institut Charles Gerhardt.
Elle est élue membre de l'Académie des sciences en décembre 2013, et membre de l’Académie norvégienne des sciences et des lettres en mai 2015 (elle est professeure invitée à l'université d’Oslo depuis 2012)[2]. Avec notamment le chercheur italien Michele Cascella et le doctorant Raphael Peltzer, elle s'est consacrée à la fin des années 2010 a expliciter la réaction de Grignard, une étude dont les résultats ont été publiés , en février 2020, dans le Journal of the American Chemical Society[2],[3].
Décorations
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix Langevin de l'Académie des sciences (1991)[5]
- Maxwell Fellowship de l'Académie des sciences (1991)[5]
- Grand prix Achille-Le-Bel de la Société chimique de France (1991)[5]
- Médaille d'argent du CNRS (1994)[5]
- Docteur honoris causa de l'université Laval (2012)[6]
- Élue à l'Académie des sciences, section chimie (2013)[7]
- Centenary Prize de la Royal Society of Chemistry (2017)[8]
Références
[modifier | modifier le code]- « CV Odile Eisenstein », sur ctmm.icgm.fr (consulté le ).
- Nathaniel Herzberg, « Le gang des Grignard démasqué », sur Le Monde,
- (en) Raphael Mathias Peltzer, Jürgen Gauss, Odile Eisenstein et Michele Cascella, « The Grignard Reaction – Unraveling a Chemical Puzzle », Journal of the American Chemical Society, (DOI 10.1021/jacs.9b11829, lire en ligne)
- « Grande chancellerie de la Légion d'honneur », Le Figaro,
- (en) « Odile Eisenstein », sur IAQMS (consulté le ).
- Liste complète des récipiendaires de 1864 à aujourd'hui sur ulaval.ca
- Elle est la première femme élue dans cette section (« Odile Eisenstein », sur academie-sciences.fr (consulté le ).
- « RSC Centenary Prize 2017 Winner », sur rsc.org (consulté le ).
Liens externes
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- Sites officiels : www.icgm.fr/odile-eisenstein et ctmm.icgm.fr/spip.php?rubrique76
- Ressources relatives à la recherche :