Olga Vassilieva — Wikipédia

Olga Vassilieva
Fonctions
Présidente
Académie russe de l'éducation (d)
depuis le
Ministre de l'Éducation
Gouvernement Mikhaïl Michoustine
-
Sergey Kravtsov (en)
Minister of Education and Science of the Russian Federation
-
Dmitry Livanov (en)
2nd class actual state counselor of the Russian Federation (d)
depuis le
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Ольга Юрьевна ВасильеваVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut d'État de la culture de Moscou (en) (à partir de )
Université d'État Cholokhov de Moscou (en) (-)
Institut russe d'histoire (d) (candidat ès sciences historiques (d)) (à partir de )
Académie diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la fédération de Russie (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Administration du président de Russie (depuis )
Sretensky Theological Academy (en) (depuis )
Académie russe de l'économie nationale (depuis )
Université d'État de Moscou
Université orthodoxe Saint-Tikhon des sciences humaines (en)
Institut des Hautes Etudes "Saints Cyrille et Méthode" (d)
State, Religion and Church (d)
Ministry of Digital Development, Communications and Mass Media of the Russian Federation (en)
Académie russe de l'éducation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chaires
Professeur, professeur titulaire (en), membre effectif de l'Académie russe de l'éducation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Georgy Kumanyov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Olga Vassilieva
Signature

Olga Yurevna Vassilieva (en russe : О́льга Ю́рьевна Васи́льева), née le à Bougoulma, est une femme politique et historienne russe, qui fait partie du gouvernement de Vladimir Poutine en tant que ministre de l'éducation et des sciences de 2016 à 2018[1],[2],[3],[4], et ministre de l'éducation de mai 2018 à janvier 2020[5]. Elle est connue pour avoir défendu la politique soviétique et pour avoir fait des déclarations controversées perçues comme favorables à Joseph Staline[6],[7].

Olga Vassilieva naît le à Bougoulma.

En 1979, elle obtient un diplôme à l'Institut national de la culture de Moscou. Plus tard, au milieu des années 1980, elle étudie l'histoire à l'Université d'État des sciences humaines de Moscou. Pendant plusieurs années, elle est maître de chant et professeur d'histoire.

Ensuite, elle se tourne vers un travail de recherche en tant qu'historienne. En 1987, elle est admise au programme du doctorat à l'Institut d'histoire de l'Académie des sciences de l'URSS.

En 1990, elle soutient son mémoire pour son doctorat: L'État soviétique et les activités patriotiques de l'Église orthodoxe russe pendant les années de la Grande Guerre patriotique.

De 1991 à 2002, Olga Vassilieva travaille à l'Académie russe des sciences[8].

Fonctionnaire

[modifier | modifier le code]

En 2007, Olga Vassilieva termine ses études à l'Académie diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la fédération de Russie. Sa carrière en tant que fonctionnaire commence au Département de la culture du gouvernement russe. Elle est responsable, entre autres, des programmes des écoles primaires et secondaires, notamment en histoire russe et en éducation religieuse russe[8].

Avant sa nomination au poste de ministre, elle est chef de département à l'Académie russe de l'économie nationale, où elle travaille depuis 2002[8].

Le , elle est nommée ministre de l'éducation et des sciences de la fédération de Russie dans le premier cabinet Medvedev. Son ministère est divisé en mai 2018 en ministère de l'éducation (également appelé ministère de l'enseignement général) et ministère des sciences et de l'enseignement supérieur. Le , Olga Vassilieva devient ministre de l'éducation de la fédération de Russie[5].

Sa nomination est interprétée comme une faveur à la partie patriotique et minoritaire de l'élite dirigeante, en raison du fait qu'Olga Vassilieva est une conservatrice et une loyaliste favorable au patriarcat. Elle accuse son prédécesseur Dmitry Livanov d'être un "technocrate apolitique et libéral qui a fait trop peu pour promouvoir des valeurs telles que l'amour de la patrie"[9].

Le , elle fait partie de la démission du cabinet après que le président Vladimir Poutine ait prononcé le discours présidentiel à l'Assemblée fédérale, dans lequel il a proposé plusieurs amendements à la constitution[10].

Après la politique

[modifier | modifier le code]

Le , Olga Vassilieva est élue présidente de l'Académie russe d'éducation.

Selon les rumeurs, Olga Vassilieva aurait une relation conflictuelle avec Marina Rakova pendant leur mandat dans l'administration de Vladimir Poutine. Leur conflit serait à l'origine d'une "affaire Rakova" très médiatisée, qui aboutit à l'arrestation des recteurs Sergey Zuev et Vladimir Mau[11],[12].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Vasilyeva Olga Yuryevna », Website “Moscow State University of Humanities and Economics” (consulté le )
  2. « Путин принял отставку министра образования Ливанова », RIA Novosti,‎ (consulté le )
  3. « Путин согласился сменить министра образования », RBC Information Systems,‎ (consulté le )
  4. « В России сменился министр образования », Interfax,‎ (consulté le )
  5. a et b « Putin signs decrees on appointing new Russian cabinet members », TASS, (consulté le )
  6. « Critics Of Russia's New Education Minister See Threat To Secular Values », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty
  7. Ola Cichowlas, « How Russian Kids Are Taught World War II », sur The Moscow Times,
  8. a b et c « RANEPA department head Olga Vasilyeva is the new Russian Education and Science Minister », Российская академия народного хозяйства и государственной службы при Президенте Российской Федерации,‎ (lire en ligne)
  9. (en + ru) Dagmara Moskwa, « Russia:An Incessant Battle for Education », Historia i Polityka, no 24,‎ , p. 36 (ISSN 1899-5160, OCLC 8772658729, DOI 10.12775/HiP.2018.009 Accès libre, lire en ligne [archive du ])
  10. (en) Oliver Carroll, « Russian PM resigns in shock move as Putin announces dramatic constitutional shake-up », sur The Independent, (consulté le )
  11. (ru) Starostina, Y., Pankratova, I., « «Высокопоставленные люди могли обижаться». С кем и за что воевала бывшая чиновница Марина Ракова » [« 'Top officials can be offended, too'. Marina Rakova and her enemies »], The Bell,‎ (consulté le )
  12. (ru) « Дело Марины Раковой и Сергея Зуева казалось атакой государства на либералов и Шанинку. Как выяснила «Медуза», за ним стоит передел многомиллиардного рынка школьных учебников » [« Case of Marina Rakova and Sergey Zuev looked like an attack on the liberal community, but it may be a war for billion state contracts »], Meduza,‎ (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]