Oni (municipalité) — Wikipédia

Oni
Noms officiels
(ru) Онский район (-)
(ka) ონის მუნიციპალიტეტიVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(ka) ონის მუნიციპალიტეტიVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Mkhare
Chef-lieu
Superficie
1 712 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
6 130 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
3,6 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Municipalité (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identité
Langue officielle
Identifiants
Indicatif téléphonique
473Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Géolocalisation sur la carte : Géorgie
(Voir situation sur carte : Géorgie)

La municipalité d'Oni[Note 1], (en géorgien : ონის მუნიციპალიტეტი, phonétiquement onis mounitsipalitéti), est un district de la région de Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie en Géorgie, dont la ville principale est Oni[1]

Géographie

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Il est entouré au nord par la fédération de Russie, à l’est par le district de Djava –sécessionniste sous le nom de district de Dzau[2]-, au sud par le district de Stachkhere et à l'ouest par les districts d'Ambrolaouri et de Lentekhi. Une partie du district d’Oni a été rattachée au district de Dzau.

Il a une superficie de 1 712 m2[1].

Après la chute de l'URSS, de janvier 1991 à juin 1992, la région située à l’est du district a été le théâtre d'un premier conflit armé entre forces ossètes et forces géorgiennes : il s'est conclu par un accord de cessez-le-feu, l'implantation d'un contingent militaire russe sur la partie nord du territoire, et l'auto-proclamation de son indépendance sous la dénomination République d'Ossétie du Sud.

En , un deuxième conflit, entre forces ossètes et russes d'une part et forces géorgiennes d'autre part, a vu le jour : il s'est conclu par un cessez-le-feu lui aussi, l'amputation d'une partie du district d'Oni et une reconnaissance internationale de la République d'Ossétie du Sud limitée à la Russie, au Vénézuela, au Nicaragua et aux îles Nauru[3].

Démographie

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Évolution de la population (2011 à 2016)

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Du au , la population a diminué de 2 400 personnes. Si les surestimations administratives en sont une cause, la sous-estimation du phénomène de migration en est une autre : les mouvements de population des campagnes vers les villes (essentiellement Tbilissi) et des villes vers l'étranger se poursuivent, sans oublier les conséquences de la guerre russo-géorgienne d’[Note 2].

Population[4]
Année Urbaine Rurale Totale
2011 3 000 5 400 8 400
2012 3 000 5 300 8 300
2013 3 000 5 200 8 200
2014 3 000 5 100 8 100
2015 2 700 3 500 6 200
2016 2 600 3 400 6 000
  1. L’orthographe des lieux géographiques utilisée est celle définie dans l’« Atlas géopolitique du Caucase » de Jean Radvanyi, géographe, professeur des universités à l’INALCO, Éditions Autrement Collection Atlas/monde, 2009, (ISBN 978-2-7467-1296-6), orthographe alignée sur celle des voyageurs francophones des XIX et XXe siècles dans le Caucase
  2. Le nombre d’habitants au 1er janvier de chaque année est une estimation, à l’exception du 1er janvier 2015 qui correspond au recensement de la fin d’année précédente.

Références

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