Opal Tometi — Wikipédia
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Opal Tometi est une écrivaine, planificatrice (en) et militante associatif nigériano-américaine. Elle est également cofondatrice du mouvement Black Lives Matter[1],[2] pour lequel elle est apparue dans plusieurs médias tels que Glamour[3], Essence[4], CNN[5], MSNBC[6], Libération[7], et L'Obs[8].
Tometi est directrice exécutive de la Black Alliance for Just Immigration (BAJI)[9]. Elle collabore avec les équipes et les communautés de Los Angeles, Phoenix, New York, Oakland, Washington DC et certaines communautés des États du Sud. Son travail est publié dans Le Huffington Post[10].
Militantisme
[modifier | modifier le code]Black Lives Matter
[modifier | modifier le code]En 2013, à la suite de l'acquittement de George Zimmerman - un homme Latino-américain, coordonnant la surveillance du voisinage de la résidence fermée dans laquelle il a tué Trayvon Martin, un jeune Afro-Américain de 17 ans - Tometi, Patrisse Cullors et Alicia Garza ont créé ensemble le mouvement Black Lives Matter en protestation à ce verdict, aux violences racistes et au racisme systémique envers les Noirs[11].
Black Alliance for Just Immigration
[modifier | modifier le code]Le Black Alliance for Just Immigration (BAJI) est une organisation fondée en , en réponse aux oppositions massives contre les Immigrés et aux lois anti-immigration votées au Congrès américain[12]. Avant de devenir directrice générale de la BAJI, Tometi y a travaillé en tant que codirectrice et directrice de la Communication. Ses contributions à ce poste de directrice de la Communication comprennent l'organisation du premier rassemblement pro-Noirs en faveur de la justice pour les immigrés et la première réunion d'information au Congrès à Washington D.C. à propos des immigrants afro-descendants[13].
Interventions publiques
[modifier | modifier le code]En 2012, lors de la conférence Facing Race, Tometi s'est exprimé à l'Université de Susquehanna, afin de discuter de la nécessité de construire des alliances entre communautés, pour les respects des droits des Immigrés et pour la lutte contre le racisme particulièrement dans le système judiciaire américain[14].
En 2016, à New York, Tometi a été invitée à l'Assemblée générale des Nations unies afin de participer à un débat sur les Droits de l'Homme, en particulier sur "le combat des discriminations et des inégalités"[15]. Le Rapporteur spécial des Nations unies sur les formes de racisme contemporain, le directeur exécutif de l'Entité des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et un défenseur des droits des personnes handicapées étaient également présents à ce débat[16],[17].
En 2017, elle est intervenue au Grinnell College (en) pour le Technology and Human Rights Symposium, au cours duquel elle a donné une conférence sur le rôle de la technologie dans le mouvement Black Lives Matter[18].
Reconnaissance et récompenses
[modifier | modifier le code]Tometi a été décrite comme une des nouvelles leaders des Droits civiques ("a new leader of civil rights") par le magazine Essence en 2014[19] et par le Los Angeles Times en 2013[20],[2].
En 2015, elle a fait partie de la liste publiée par le magazine The Root (en) des 100 Africains-Américains entre 25 et 45 ans qui ont réussi[21],[22]. La même année, le journal Politico a classé Opal Tometi, Alicia Garza et Patrisse Cullors dans sa liste Politico 50 des Penseurs, Faiseurs et Visionnaires modifiant la politique américaine[23].
En 2016, Tometi a reçu un Doctorat honoris causa de sciences de l'Université Clarkson[24].
En 2017, elle a reçu le prix Letelier-Moffitt des Droits de l'Homme (en)[25].
En 2018, Tometi a fait partie de la liste de The Guardian des 200 leaders qui ont incarné le travail de Frederick Douglass (The Frederick Douglass 200) dans la catégorie Abolitionnistes[26].
Vie personnelle et formation
[modifier | modifier le code]Les parents d'Opal Tometi sont nigérians et ont immigré aux États-Unis. Elle est l'aînée de trois enfants et a deux frères. Elle a grandi à Phoenix, Arizona, et vit aujourd'hui à Brooklyn, New York. Elle a obtenu une licence en Histoire et une maîtrise en techniques de Communication et de Plaidoyer à l'Université de l'Arizona[27]. En , Tometi a reçu un Doctorat honoris causa de sciences de l'Université Clarkson[24]. Elle est une ancienne gestionnaire de cas pour les victimes de violences domestiques et elle continue aujourd'hui de délivrer des cours de sensibilisation à ce sujet.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Opal Tometi » (voir la liste des auteurs).
- Deron Dalton, « The Three Women Behind the Black Lives Matter Movement », sur Madame Noire, (consulté le )
- (en-US) « » Meet Opal Tometi », sur opaltometi.com (consulté le )
- (en) Condé Nast, « Meet the Women Founders of Black Lives Matter », sur Glamour (consulté le )
- « Uzo Aduba Celebrates Black Lives Matter Founders As Glamour's 'Women Of The Year' », sur Essence (consulté le )
- (en-US) « The Disruptors », sur www.cnn.com (consulté le )
- (en) « When #BlackLivesMatter we won't have to say 'black lives matter' », sur MSNBC.com (consulté le )
- « Libération.fr – Black Lives Matter, un nouveau souffle pour les voix des Noirs », sur Libération.fr (consulté le )
- « Black Lives Matter : au commencement étaient trois femmes », sur L'Obs (consulté le )
- (en-US) « BAJI’s Team | Black Alliance for Just Immigration », sur baji.org (consulté le )
- « Opal Tometi », sur The Huffington Post (consulté le )
- Elizabeth Day, « #BlackLivesMatter: the Birth of a New Civil Rights Movement », sur The Guardian, (consulté le )
- (en-US) « Who We Are | Black Alliance for Just Immigration », sur baji.org (consulté le )
- Samuel G. Freedman, « Trying to Build Bonds With Immigrant Stories », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Opal Tometi », Facing Race: A National Conference, (lire en ligne, consulté le )
- William Minter, « Opal Tometi at UN July 2016 », (consulté le )
- (en) « UN Invites ‘Black Lives Matter’ to Event; UN Rights Expert Cites ‘Structural and Institutional Racism’ in US », sur CNS News (consulté le )
- (en-US) Lilly Workneh, « Black Lives Matter Calls For Global Change At United Nations Assembly », Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Technology and Human Rights Symposium | Grinnell College », sur www.grinnell.edu, march 7–10, 2017 (consulté le )
- (en-US) « The New Civil Rights Leaders - Essence », Essence, (lire en ligne, consulté le )
- Matt Pearce, Kurtis Lee, « The new civil rights leaders: Emerging voices in the 21st century », sur latimes.com (consulté le )
- (en) Caitlin White, « 2015's The Root 100 Has Major Writing Star Power », Bustle, (lire en ligne, consulté le )
- « The Root 100 », sur The Root (consulté le )
- « Politico 50 », sur Politico (consulté le )
- (en) « Six to Receive Clarkson University Honorary Degrees, May 7 | Clarkson University », sur www.clarkson.edu (consulté le )
- « The Letelier-Moffitt Human Rights Awards », Institute for Policy Studies (consulté le )
- (en) Juweek Adolphe et Sam Morris, « The Frederick Douglass 200: the people who embody the abolitionist's spirit and work », sur the Guardian (consulté le )
- Lisa Armstrong, « Civil Rights Leaders », sur Black Alliance (consulté le )