Palmeraie — Wikipédia
Une palmeraie est une parcelle agricole destinée à la culture des palmiers. Elles se rencontrent dans la zone tropicale en raison de la distribution climatique de la plante et principalement en Amérique centrale et du Sud, autour du golfe de Guinée et surtout en Asie du Sud-Est. Les oasis des régions semi-arides et arides d'Afrique du Nord et du Proche et Moyen-Orient abritent généralement des palmeraies[1] de palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)[2].
Description
[modifier | modifier le code]Les pieds sont plantés, en rangées dans les palmeraies modernes, en désordre apparent dans les palmeraies anciennes, espacés les uns des autres de plusieurs mètres afin qu'ils ne se fassent pas trop d'ombre mutuellement. Les ressources consistent selon les espèces en l'huile de palme, les dattes, le vin de palme, le sagou ou encore le cœur de palmier dans l'alimentation, les fibres et la cire dans l'industrie ou les stipes dans la construction.
Le Maroc renferme la plus grande palmeraie du monde qui s'étale sur environ 200 km de longueur pour 18 km de largeur le long de la vallée du Draâ allant de Agdz à M'Hamid El-Ghizlane en passant par Zagora[3].
Types de palmeraies
[modifier | modifier le code]Datteraie
[modifier | modifier le code]La datteraie est un genre de palmeraie composé de dattiers.
Cocoteraie
[modifier | modifier le code]La cocoteraie est un genre de palmeraie composé de cocotiers.
Huile de palme et déforestation
[modifier | modifier le code]Selon le WWF France, plus de 85 % de l'huile de palme est produite par la Malaisie et son pays voisin l'Indonésie. Les plantations de palmiers à huile sont réalisées au détriment de la forêt. Ce type de culture continue de s'étendre : la surface des palmeraies est passée de 3,34 millions d’hectares en 2000 à plus de 5,9 millions d’hectares en 2019. Selon le WWF France, l'huile de palme serait responsable de 90 % de la déforestation en Asie.
Selon le ministère indonésien des forêts, entre 2009 et 2011, plus de 25 % de la déforestation indonésienne était due à l’exploitation de l’huile de palme[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Vincent Battesti, Jardins au désert, Évolution des pratiques et savoirs oasiens, Jérid tunisien, Paris, Éditions IRD, coll. « À travers champs », , 440 p. (ISBN 978-2-7099-1564-9, lire en ligne)
- Tengberg, Margareta, Vincent Battesti & Claire Newton (dirs), 2013 — Le palmier dattier: Origine et culture en Égypte et au Moyen-Orient/ The Date Palm: Origin and Cultivation in the Middle East and in Egypt, Paris, Revue d’ethnoécologie, vol. 4, doi: 10.4000/ethnoecologie.1216 — en ligne: http://ethnoecologie.revues.org/1216 & https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01100035
- « La Palmeraie du Draâ : la plus grande au monde », sur thrmagazine.info, (consulté le ).
- « Huile de palme », Greenpeace France, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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