Philippe III le Hardi — Wikipédia

Philippe III
Illustration.
Sacre de Philippe III le Hardi,
Grandes Chroniques de France, XIVe – XVe siècle.
Titre
Roi de France

(15 ans, 1 mois et 10 jours)
Couronnement ,
en la cathédrale de Reims
Prédécesseur Louis IX
Successeur Philippe IV
Biographie
Dynastie Capétiens
Date de naissance
Lieu de naissance Poissy (France)
Date de décès (à 40 ans)
Lieu de décès Perpignan (Majorque)
Sépulture Basilique de Saint-Denis
Père Louis IX
Mère Marguerite de Provence
Conjoint Isabelle d'Aragon
(1262-1271)
Marie de Brabant
(1274-1285)
Enfants Avec Isabelle d'Aragon
Louis de France
Philippe IV
Robert de France
Charles de Valois
Avec Marie de Brabant
Louis d'Évreux
Marguerite de France
Blanche de France
Héritier Louis de France (1270-1276)
Philippe IV (1276-1285)
Résidence Paris

Philippe III le Hardi
Monarques de France

Philippe III[1], dit « le Hardi », né le à Poissy et mort le à Perpignan, est roi de France de 1270 à 1285 ; il est le dixième souverain de la dynastie dite des Capétiens directs.

Il était le second fils du roi de France Louis IX, dit « Saint Louis », et de son épouse Marguerite de Provence.

Cadet de famille, le prince Philippe n'était pas destiné à régner. C'est à la mort de son frère aîné Louis en 1260 qu'il devint prince héritier. Âgé de quinze ans, il présentait moins d'aptitudes pour le trône que son frère, étant de caractère doux, soumis, timide et versatile, presque écrasé par les fortes personnalités de ses parents[réf. nécessaire].

Consciente de ses faiblesses, sa mère Marguerite lui avait fait promettre de rester sous sa tutelle jusqu'à l'âge de trente ans, mais son père Louis IX fit casser ce serment par le pape Urbain IV qui en releva Philippe le [2]. Le roi entreprit de former son fils et, à partir de 1268, il lui adjoignit à cet effet pour mentor Pierre de La Brosse. Louis IX se chargea en outre de lui prodiguer des conseils, rédigeant en particulier ses Enseignements, qui inculquent avant tout la notion de justice comme premier devoir du roi. Il reçut également une éducation très tournée vers la foi. Guillaume d'Ercuis fut son aumônier, avant de devenir le précepteur de son fils, le futur roi Philippe IV[3].

Un avènement dans la douleur

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À la suite du traité de Corbeil, conclu le entre Jacques Ier d'Aragon et son père, Philippe fut marié en 1262 à Isabelle d'Aragon. Le mariage fut célébré à Clermont par l'archevêque de Rouen Eudes Rigaud[4]. Le couple eut quatre fils : Louis (1264-1276), le futur Philippe le Bel, Robert (1269-av. 1276) et Charles (d'où sortira la branche des Capétiens-Valois[5]), ainsi qu'un fils mort-né fin [6]. En 1270, il accompagna son père à la huitième croisade, à Tunis. Peu avant son départ, Saint Louis avait remis la régence du royaume entre les mains de Mathieu de Vendôme et Simon II de Clermont-Nesle, comte de Clermont, auxquels il avait en outre confié le sceau royal[7]. Après la prise de Carthage, l'armée fut frappée par une épidémie de dysenterie, qui n'épargna ni Philippe, ni sa famille. Son frère Jean Tristan mourut le premier le 3 août[8], puis, le 25, vers 15 heures, le roi Louis IX succomba à son tour[9] vraisemblablement des suites d'une parasitose qu'il aurait contractée avant son départ pour Tunis. Pour prévenir la putréfaction de la dépouille du souverain, le corps fut traité selon le mos Teutonicus[10].

Philippe fut donc proclamé roi sous le nom de « Philippe III » à Tunis. Très pieux, sans grande personnalité ni volonté[réf. nécessaire] mais bon cavalier, il dut son surnom de « Hardi » à sa vaillance au combat plutôt qu'à sa force de caractère. Il se révéla incapable de commander aux troupes, affecté qu'il était par la mort de son père. Il laissa son oncle Charles Ier d'Anjou négocier avec Abû `Abd Allah Muhammad al-Mustansir, sultan hafside de Tunis, et conclure une trêve de dix ans qui lui permit de revenir en France. Charles d'Anjou obtint le versement d'un tribut du calife de Tunis en échange du départ des croisés[11]. Un traité fut conclu le entre les rois de France, de Sicile, de Navarre et leurs barons d'une part et le calife de Tunis de l'autre[12].

D'autres morts endeuillèrent encore cette débâcle. En décembre, à Trapani, en Sicile, le beau-frère de Philippe, le roi de Navarre Thibaut de Champagne trouva la mort. Un mois plus tard, en Calabre, l'épouse du souverain, Isabelle d'Aragon, alors enceinte de son cinquième enfant, fit une chute de cheval. Elle se brisa la colonne vertébrale, fit une fausse couche et mourut douloureusement à Cosenza[6]. Enfin, à Hyères, Isabelle de France[13], la sœur de Philippe, perdit la vie à son tour.

Philippe III arriva à Paris le , et rendit d'abord hommage aux victimes, qui avaient été nombreuses aussi parmi les soldats. Dès le lendemain eurent lieu les funérailles de son père[14] dont il transporta les cendres sur son dos de Notre-Dame de Paris à la basilique de Saint-Denis.

Le nouveau souverain fut sacré roi de France à Reims le [15].

Un règne charnière

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Sceau du roi Philippe III.

L'avènement de Philippe III précéda de peu un bouleversement du paysage politique européen avec la mort du roi d'Angleterre Henri III et la fin d'une vacance du trône impérial longue de 19 ans. En outre, la préoccupation de l'Europe n'était plus aux croisades. Ainsi, alors que celles-ci avaient été des composantes majeures du règne de son père, le sien fut surtout marqué par des conflits territoriaux, des contestations d'héritages et des guerres de vassalité, phénomène qui allait encore s'accentuer pendant le règne de son fils.

Conservant la plupart des conseillers de son père, ainsi qu'Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Poitou, de Toulouse et d'Auvergne, Philippe III eut pour grand chambellan Pierre de La Brosse qu'il fit pendre en 1278.

Politique intérieure

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Par des héritages, annexions, achats, unions, et guerres, Philippe III s'attacha sans cesse à agrandir le domaine royal et y affermir son autorité.

En 1271-1272, il opéra sa première transaction territoriale en incorporant au domaine royal l'héritage de son oncle Alphonse de Poitiers : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l'Auvergne[Note 1]. Par le traité d'Amiens de 1279, il fut cependant contraint de céder l'Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d'Angleterre Édouard Ier. Il hérita également du comté du Perche et du comté d'Alençon de son frère Pierre, décédé en 1283[réf. nécessaire].

Donation de Philippe III le Hardi à son écuyer Herlier de Montmartre en 1285. Archives nationales K/35 no 9.
Prise de Foix par Philippe le Hardi en 1272.

Il eut l'occasion d'effectuer ses premiers faits d'armes en 1272, quand il convoqua l’ost royal contre les comtes de Foix et d'Armagnac qui lui contestaient son pouvoir. Armagnac se rendit, et Foix, battu, fut emprisonné. Il lui restitua cependant ses terres en 1277. Il fit l'acquisition du duché de Nemours et du comté de Chartres en 1274 et 1284, ainsi que de diverses villes, telles Harfleur ou Montmorillon. Il retira également au roi de Majorque l'autorité sur Montpellier. En revanche, il céda au pape Grégoire X le comtat Venaissin en 1274.

Philippe III mena une politique matrimoniale active, étant l'instigateur du mariage de sa cousine Mahaut d'Artois avec le comte Othon IV de Bourgogne, préparant ainsi le rapprochement de cette région, terre impériale (comté de Bourgogne), avec le royaume. Il intervint aussi en Navarre après la mort d'Henri Ier de Navarre qui laissait une fille, Jeanne, sous la tutelle de sa mère Blanche d'Artois et de Ferdinand de la Cerda. Blanche d'Artois fiança Jeanne au fils de Philippe, le futur Philippe le Bel. La Champagne et la Navarre furent administrées par les Français de par le traité d'Orléans de 1275, et la Champagne fut définitivement rattachée au domaine en 1314. Le mariage eut finalement lieu en 1284.

Du point de vue des institutions, Philippe III introduisit plusieurs nouveautés. Il fixa la majorité des rois de France à quatorze ans. Il affermit la justice royale au détriment des justices seigneuriales, instituant un tribunal royal dans chaque bailliage ou sénéchaussée. Il frappa d’amendes les nobles ne répondant pas à la convocation à l'ost royal. Il créa un impôt sur les transmissions de fiefs. Enfin, il institutionnalisa la ségrégation des juifs[réf. nécessaire].

Politique extérieure

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Lettre du sultan du Maroc Abû Yûsuf Ya`qûb à Philippe III pour l'inciter à soutenir le roi de Castille Alphonse X (Archives nationales).

En Castille, après la mort de son beau-frère Ferdinand de la Cerda en 1275, Philippe III prit sans succès le parti des enfants de celui-ci contre Don Sanche, désigné successeur par le roi Alphonse X.

En Italie, il soutint le pape Martin IV contre les gibelins, effectuant une expédition punitive en Romagne. Il soutint également la politique sicilienne de son oncle Charles d'Anjou, après les massacres des Vêpres siciliennes en 1282. Pierre III d'Aragon, considéré comme l'instigateur du massacre, fut excommunié par le pape qui lui enleva son royaume et le donna à Charles de Valois, lequel ne put le conserver.

En 1285, après l'affaire de Sicile, Philippe III, sans son oncle Charles d'Anjou mort en début d'année, engagea la croisade d'Aragon et attaqua sans succès la Catalogne (siège de Gérone du au ). Son armée fut touchée par une épidémie de dysenterie et le roi fut défait en septembre à la bataille des Formigues, où il dut battre en retraite. Celle-ci s'avéra désastreuse, l'armée française étant à nouveau attaquée et défaite le 1er octobre à la bataille du col de Panissars, et Philippe lui-même mourut à Perpignan le 5 octobre 1285.

Pierre d'Aragon mourant un mois plus tard, Gérone se livra à son successeur, et le nouveau roi de France, Philippe IV le Bel décida le retour en France.

Le roi étant décédé loin de la capitale, se posa la question du traitement de son corps, la technique de l'embaumement antique ayant été perdue. La putréfaction du cadavre était alors limitée par l'éviscération et la technique funéraire du mos Teutonicus[16]. Il fut le premier roi de France sujet à la tripartition du corps (delaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements[Note 2]). Concernant le corps de Philippe III, il fut divisé en quatre parties : ses chairs furent envoyées à la cathédrale de Narbonne, ville « française » la plus proche[17],[Note 3] et ses entrailles à l'abbaye de la Noë en Normandie, ses os furent ensevelis dans la nécropole royale de Saint-Denis, son cœur[Note 4] étant confié à son confesseur dominicain qui l'offrit aux Jacobins de Paris[18]. Cette pratique de sépultures multiples[Note 5], pourtant interdite par une décrétale du pape Boniface VIII en 1299, fut reprise ensuite par les rois puis les reines et les proches de la dynastie capétienne car elle permettait la multiplication des cérémonies (funérailles du corps, la plus importante, puis funérailles du cœur et funérailles des entrailles) et des lieux où honorer le défunt[19].

Gisant de Philippe III, basilique de Saint-Denis.

Unions et descendance

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Le à Clermont, il épousa en premières noces Isabelle d'Aragon (1247-1271), fille du roi Jacques Ier d'Aragon. Ayant accompagné le roi Louis IX à la Huitième croisade, elle mourut d'une chute de cheval en Calabre, sur le chemin du retour, alors enceinte de son 5e enfant.

De cette union furent issus :

Le à Vincennes, Philippe III épousa en secondes noces Marie de Brabant (1254-1321), fille de Henri III, duc de Brabant, et d'Adélaïde de Bourgogne.

De cette union furent issus :

Notes et références

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  1. appelée dès lors « Terre royale d'Auvergne » et plus tard érigée en duché d'Auvergne, à ne pas confondre avec le comté d'Auvergne, ni avec le comté devenu dauphiné d'Auvergne.
  2. Le long transport d'un corps étant délicat, celui-ci peut être préparé selon le mos Teutonicus, « l'usage teuton », c'est-à-dire démembré et bouilli dans une grande marmite d'eau et de vin pour ne conserver que les os.
  3. Les chairs furent enfermées dans un coffret et inhumées au centre de la cathédrale, sous l'allée centrale (l'emplacement est encore visible aujourd'hui par une différence de carrelage). Il n'est pas clair si le coffret a été détruit à la Révolution où emporté juste avant pour le protéger et ré-inhumé à proximité.
  4. Les cœurs de plusieurs rois et reines de la dynastie capétienne seront dès lors placés dans une urne en plomb richement décorée ou abrités sous un somptueux gisant.
  5. Pratique initiée au milieu du XIe siècle par les chevaliers du Royaume d'Angleterre et du Saint-Empire romain germanique morts en croisade loin de leur lieu de sépulture choisi.

Références

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  1. Philippe III sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale, [lire en ligne].
  2. Sivéry 2003, p. 32.
  3. Sivéry 2003, p. 284.
  4. Sivéry 2003, p. 35.
  5. Kirchhoff, Élisabeth, Le grand livre des rois de France, Paris, Novedit, , 79 p. (ISBN 978-2-35033-465-3).
  6. a et b Sivéry 2003, p. 72.
  7. Sivéry 2003, p. 49.
  8. Sivéry 2003, p. 52.
  9. Sivéry 2003, p. 53.
  10. Sivéry 2003, p. 54.
  11. Sivéry 2003, p. 62.
  12. Sivéry 2003, p. 65.
  13. Sivéry 2003, p. 71.
  14. Sivéry 2003, p. 79.
  15. Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale [lire en ligne] ; parfois les dates du 12 août et du 30 août sont données.
  16. Alain Erlande-Brandenburg, Le roi est mort. Étude sur les funérailles, les sépultures et les tombeaux des rois de France jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Arts et métiers Graphiques, , p. 30.
  17. Vanina Delhaye (Voir sur Wikidata), guide-conférencière lors de la visite wikimédienne de la cathédrale le 8 juillet 2023.
  18. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275).
  19. Alexandre Bande, Le cœur du roi. Les Capétiens et les sépultures multiples, XIIIe – XVe siècles, Tallandier, , 250 p..

Sources primaires imprimées

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Bibliographie

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  • Gérard Sivéry, Philippe III le Hardi, Paris, Fayard, , 358 p. (ISBN 2-213-61486-5, présentation en ligne).
  • Xavier Hélary, Les rois de France et la Terre Sainte de la croisade de Tunis à la chute d'Acre (1270-1291), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France (2005), p. 21-104 JSTOR:23408507.
  • Xavier Hélary, « La place des questions de succession dans la politique extérieure de Philippe III le Hardi », dans Frédérique Lachaud et Michael Penman (dir.), Making and breaking the rules : succession in medieval Europe, c. 1000-c. 1600 : Proceedings of the colloquium held on 6-7-8 April 2006, Institute of historical research (University of London) [« Établir et abolir les normes : la succession dans l'Europe médiévale, vers 1000-vers 1600 : actes de la conférence tenue les 6, 7 et 8 avril 2006, Institute of historical research (University of London) »], Turnhout, Brepols, coll. « Histoires de famille. La parenté au Moyen âge » (no 9), , 261 p. (ISBN 978-2-503-52743-7, DOI 10.1484/M.HIFA-EB.3.634), p. 111-128.
  • Xavier Hélary, « Les relations entre Philippe III et Charles Ier d'Anjou dans la décennie 1270 », dans Jean Duma (dir.), L'Espace politique méditerranéen : 128e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Bastia, 2003, Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), coll. « Collection Actes des congrès des sociétés historiques et scientifiques », (lire en ligne), p. 33-46.
  • Xavier Hélary, « Philippe III et la Navarre, 1274-1284 », dans Philippe Contamine (dir.), Hommes et terres du Sud : structures politiques et évolution des sociétés, XIe-XVIIIe siècle [actes du 126e Congrès des sociétés historiques et scientifiques, Toulouse, 2001], Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), coll. « Collection CTHS-histoire » (no 41), , 272 p. (ISBN 978-2-7355-0702-3, résumé), p. 195-215.
  • Xavier Hélary « Les liens personnels entre les cours de France et d’Angleterre sous le règne de Philippe III, 1270-1285 » dans Janet Burton, Philip Schofield et Bjorn Weiler (éd.), Thirteenth Century England. Proceedings of the Gregynog Conference, XII, Woodbridge, The Boydell Press, 2009, p. 75-89.
  • Xavier Hélary, « La cour de Philippe III (1270-1285) », dans Murielle Gaude-Ferragu, Bruno Laurioux et Jacques Paviot (dir.), La cour du prince : cour de France, cours d'Europe, XIIe – XVe siècle, Paris, Honoré Champion, coll. « Études d'histoire médiévale » (no 13), , 658 p. (ISBN 978-2-7453-2244-9), p. 39-51.
  • François Menant, Hervé Martin, Bernard Merdrignac et Monique Chauvin, Les Capétiens : histoire et dictionnaire, 987-1328, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , LXXIX-1220 p. (ISBN 2-221-05687-6, présentation en ligne).

Liens externes

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