Pierre Blotin — Wikipédia

Pierre Blotin
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (84 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Pierre Blotin est un homme politique français né en 1939.

Il est le numéro deux du Parti communiste français de 1994 à 2000.

Pierre Blotin naît le [1],[2]. Instituteur de profession, il adhère au Parti communiste français (PCF) en 1957[2], à dix-huit ans[3], avant d'en gravir peu à peu les échelons.

D'abord secrétaire de Jacques Duclos, il dirige l'école des cadres du parti puis est en 1974-1976 (aux côtés de Jean-Claude Lefort ou Francis Wurtz) un des proches collaborateurs de Georges Marchais[4].

À partir de 1994[3], chargé de la communication et son numéro deux officieux[3], il est un des principaux conseillers (avec Bernard Vasseur) de Robert Hue, ce qui lui vaut des critiques sur sa trop grande proximité supposée avec ce dernier[4]. À ce poste, qu'il quitte en 2000 pour favoriser le renouvellement[5], il est considéré comme « le dernier apparatchik du parti » et « l'homme de la mutation » et de l'ouverture du parti[3].

Également en 1994, il est à l'initiative de l'accord entre Alain Clary et Alain Fabre-Pujol en vue des élections municipales à Nîmes[6]. De 1998 à 2004, il est conseiller régional du Languedoc-Roussillon (élu dans le Gard)[7].

En , il aurait été l'auteur d'un document non signé, diffusé dans les fédérations du parti et défendant l'action de Robert Hue[8].

Depuis 2006, Pierre Blotin fait partie du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri[9].

En 2007, à l'occasion du débat interne au PCF à propos de la stratégie présidentielle, il propose la « fondation d'un autre parti communiste » qui deviendrait un allié gouvernemental du Parti socialiste[10].

  • « Sa parole contre celle des puissants », dans Pour vous, qui suis-je ? : Jésus sous le regard de nos contemporains, Paris, L'Atelier, (ISBN 2-7082-3535-4, BNF 37204802), p. 54-56

Références

[modifier | modifier le code]
  1. https://s.d12s.fr/realisations/sites/TPEjxopinion/page/A1a.html
  2. a et b Luc Jacob-Duvernet, Dominique Agostini et Patrick Harismendy, Le Miroir des princes : essai sur la culture stratégique des élites qui nous gouvernent, Paris, Le Seuil, , 473 p. (ISBN 2-02-020192-5, BNF 35732318), p. 425.
  3. a b c et d Pascal Virot, « Hue perd l'homme de la mue : Pierre Blotin, numéro 2 officieux du PCF, quittera la direction en mars », sur liberation.fr.
  4. a et b Ariane Chemin, « Pierre Blotin, l'homme-orchestre du vingt-neuvième congrès », sur lemonde.fr, .
  5. Alain Beuve-Méry, « Pierre Blotin souhaite que Robert Hue aille jusqu'au bout du processus qu'il a engagé », sur lemonde.fr, .
  6. Gilbert Laval, « A Nîmes, entre le PCF et le PS c'est toujours la Saint-Valentin », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  8. Caroline Monnot, « Au PCF, un texte non signé justifie la stratégie de M. Hue », sur lemonde.fr, .
  9. Le conseil scientifique, gabrielperi.fr
  10. Sylvia Zappi, « Les communistes se cherchent un avenir avec ou sans Mme Buffet », sur lemonde.fr, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]