Pierre Wattier — Wikipédia

Pierre Wattier
Pierre Wattier
Le général de division comte Pierre Wathier de Saint-Alphonse.

Naissance
Laon
Décès (à 75 ans)
Guerquesalles (Orne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17921839
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 12e colonne

Pierre Wattier[1] (ou Wathier) comte de Saint-Alphonse, est un général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Laon et mort le à Guerquesalles.

Sous la Révolution et le Consulat

[modifier | modifier le code]

Il entre au service en 1792, comme sous-lieutenant dans un escadron franc formé à Arras, et après avoir fait les premières campagnes de la Révolution aux armées du Nord et du Rhin, il devient chef d'escadron et aide de camp du général Lasalle, puis colonel du 4e régiment de dragons. Il fait en 1800 la campagne d'Allemagne dans la division Barbou, et se distingue particulièrement le au combat d'Adorf.

Général d'Empire

[modifier | modifier le code]

Sous l'Empire, il se distingue encore au pont du Lech le où, à la tête de 200 dragons, il met en déroute un corps ennemi qui en défendait le passage, et au combat de Diernstein où il est fait prisonnier. Bonaparte le nomme son écuyer après son échange. La valeur qu'il déploie plus tard à la bataille d'Austerlitz lui vaut le grade de général de brigade le . Dans la campagne de Prusse et de Pologne en 1806, il se signale au combat de Schleitz où il fait une charge de cavalerie, dont le Bulletin de la Grande Armée fait un grand éloge. Il est nommé commandant de la Légion d'honneur le après la paix de Tilsitt.

En 1808, il est envoyé en Espagne, où il contribue aux succès des journées de Burgos et de Fuentes de Oñoro. Le des détachements de l'armée du général Castaños occupent Viana et Lerín. Le maréchal Moncey, voyant quelques-unes de ses positions menacées, fait avancer les brigades aux ordres des généraux Mabert et Razout, et celle de cavalerie du général Wathier, pour arrêter les Espagnols dans ce mouvement offensif et reprendre les postes occupés. L'ennemi, attaqué vigoureusement, est culbuté et mis en déroute : 1 200 hommes, entourés dans Lérin, sont forcés de mettre bas les armes. À Alcaniz, près de Saragosse il met en déroute six mille Espagnols.

Il est fait comte de l'Empire le [2].

Fin de l'Empire et Restauration

[modifier | modifier le code]

Nommé général de division le , il est rappelé en France, passe en Russie en 1812 et combat jusqu'à la capitulation de Paris en 1814. Rallié à la monarchie, il est alors créé par le roi Louis XVIII chevalier de Saint-Louis. Durant les Cent-Jours, il se rallie à Napoléon qui lui confie le commandement de la 5e division de cavalerie de l'armée du Nord et il assiste en cette qualité à la campagne de Belgique.

Après le retour de Louis XVIII, lors du licenciement de l'armée, il est placé en demi-solde avant d'être employé par le gouvernement royal comme inspecteur général de gendarmerie. Nommé par ailleurs grand-officier de la Légion-d'honneur en mai 1821, il obtient sa retraite et va habiter son château de Vimer dans le département de l'Orne, où il meurt le d'une attaque d'apoplexie. Il a épousé en 1811 la sœur du futur ministre de la Marine Ange René Armand de Mackau, qui a été dame du palais de l'impératrice Joséphine. Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, sur la 12e colonne (l’arc indique WATHIER).

Décorations

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.