Premier Sang — Wikipédia
Premier Sang | ||||||||
Auteur | Amélie Nothomb | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Albin Michel | |||||||
Date de parution | ||||||||
Nombre de pages | 180 | |||||||
ISBN | 9782226465382 | |||||||
Chronologie | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Premier Sang est le trentième roman d’Amélie Nothomb publié le aux éditions Albin Michel[1]. Il s'agit également de son centième manuscrit rédigé.
Résumé
[modifier | modifier le code]Amélie Nothomb, comme en hommage faisant suite à son décès le , propose dans Premier Sang une forme de biographie tirant par moments vers le conte de son père, Patrick Nothomb, durant les vingt-huit premières années de sa vie, de sa naissance jusqu'à la prise d'otages à Stanleyville en 1964, s'inscrivant dans le déroulement de la rébellion Simba, qui entrainera l'intervention des parachutistes belges. Y sont évoqués les mœurs touchant à l'aristocratie belge (Pierre Nothomb a été anobli en 1933 et il a reçu le titre personnel (non-hereditaire) de baron en 1937[2]), le trouble créé par l'absence d'un père durant l'enfance, mais aussi les premières amours de son père, ses relations étonnantes avec sa mère, son grand-père, anobli en 1933, politicien et poète Pierre Nothomb ainsi que ses oncles et tantes presque aussi jeunes que lui du clan Nothomb, brièvement la perception par un tout jeune enfant de la Seconde Guerre mondiale, son hémophobie, et bien entendu son rôle important et délicat pourtant resté dans l'ombre de consul durant la prise d'otages de 1964[3].
Accueil de la critique
[modifier | modifier le code]Le livre est globalement bien accueilli par la critique littéraire, cette dernière saluant le savant mélange oscillatoire d'hommage et d'exorcisation. Le caractère presque intime se dégageant du roman de par ce que la romancière apprend au lecteur de son propre père a également touché le lectorat, appréciant la vision qu'une fille donne de son père mort, avec autant de clairvoyance que d'affection. En règle générale, l'incursion du lecteur dans la famille même d'Amélie Nothomb n'a pas laissé indifférent. De même, l'enfance parfois difficile de Patrick Nothomb, en l'absence de réelle figure paternelle, puis son attitude héroïque lors de la prise d'otages ont ému[4],[5].
Prix littéraires
[modifier | modifier le code]Premier sang remporte le Prix Renaudot en 2021[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Albin Michel, Premier Sang - Amélie Nothomb (lire en ligne)
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Association royale Office généalogique et héraldique de Belgique, (ISBN 978-2-87018-095-2)
- « Premier Sang d’Amélie Nothomb : extrait exclusif de son roman de la rentrée », Ouest France, (lire en ligne)
- « Amélie Nothomb : "Dans Premier Sang, j'accouche de mon père" », RTL (consulté le )
- Le Carnet et les Instants, « Amélie Nothomb: Premier sang », sur Le Carnet et les Instants, (consulté le )
- Alice Develey, « Le prix Renaudot est attribué à Amélie Nothomb pour Premier sang », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Premier sang sur le site de l'éditeur