Prison de Ngaragba — Wikipédia
Maison d'arrêt centrale de Ngaragba | ||
Localisation | ||
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Pays | République centrafricaine | |
Région | 7e arrondissement | |
Localité | Bangui | |
Coordonnées | 4° 22′ 00″ nord, 18° 35′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine | ||
Architecture et patrimoine | ||
Construction | ||
Installations | ||
Type | Maison d'arrêt | |
Capacité | 400 places | |
Fonctionnement | ||
Date d'ouverture | 1947 | |
Opérateur(s) | Ministère de la Justice (République centrafricaine) | |
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La prison de Ngaragba (ou N'garagba ou Ngarabara) est la principale prison de Bangui en République centrafricaine. Construite en 1947 pour 400 prisonniers, elle était réputée pour ses difficiles conditions d'incarcération[1]. Parmi les proches de Bokassa, David Dacko y sera enfermé, Polycarpe Gbaguili y restera dix ans[2], Marie-Reine Hassen deux ans[3]. Martine Obrou y mourra ainsi que 26 écoliers en 1979[4]. De nombreux prisonniers politiques y furent détenus dans les années 1970[5]. La prison est détruite et réhabilitée à plusieurs reprises de 1996 à 2003[6]. Elle est constituée d'un bloc dénommé Maison Blanche pour les personnalités, et d'autres appelés Couloir et Irak[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Ngaragba, « l'impossible prison », Didier Bigo, Revue française de science politique, 1989
- Pouvoir et obéissance en Centrafrique, Didier Bigo, 1988
- L’empereur Bokassa Ier
- République Centrafricaine
- N'garagba maison des morts: Un prisonnier sous Bokassa, Thierry Jacques Gallo, 2000
- UNHCR, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada, 21 février 2005
- Le Monde : Le retour de la justice à Bangui, 26 juin 2014