Prostatès — Wikipédia
Dans l'Athènes antique, le prostatès est un garant ou un tuteur d'un métèque.
À Athènes
[modifier | modifier le code]Lorsqu'un étranger veut prendre le statut de métèque à Athènes, il doit se choisir un citoyen pour prostatès et se faire enregistrer avec son aide dans son dème. Le métèque et le prostatès restent liés en permanence. C'est aussi l'ancien maître de l'esclave affranchi. Après son affranchissement, tout esclave ainsi libéré reçoit le statut de métèque avec son ancien maître pour prostatès. Le métèque fait appel à un prostatès s'il est accusé dans un procès civil.
Dans les monarchies hellénistiques
[modifier | modifier le code]Lors des accords de Babylone qui suivent la mort d'Alexandre le Grand en juin -323, Cratère est désigné prostatès, soit tuteur, des rois Philippe III Arrhidée et Alexandre IV[1]. La prostasie ne semble pas avoir été renouvelée à l'issue des accords de Triparadisos.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne], XVIII, 2, 4.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Traité des lois de Théophraste, fragments recueillis et traduits par Eugène de Rozière, Rodolphe Dareste, et Edouard Laboulaye (1870).
- Traité des lois. Théophraste : traité des lois de 1870.
- Le Traité des lois de Théophraste : traduction et commentaire par Amédée Peyron cfr. les Mémoires de l'Académie de Turin, 1826.
Sources
[modifier | modifier le code]Traité des lois (frag. 15)