Quintus Aelius Tubero (tribun) — Wikipédia
Tribun de la plèbe | |
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Triumvir capitalis |
Naissance | |
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Décès | Date et lieu inconnus |
Nom dans la langue maternelle | Q.Aelius Tubero |
Époque | République romaine moyenne (d) |
Activités | |
Famille | Aelii Tuberones (d) |
Père | Inconnu ou Quintus Aelius Tubero (d) |
Mère | Inconnue |
Gens | |
Statut |
Maître |
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Quintus Aelius Tubero est un homme politique de la République romaine au IIe siècle av. J.-C. Il est le petit-fils de Paul-Émile, conquérant de la Macédoine, et par sa mère Émilia le neveu de Scipion Émilien, vainqueur de Carthage et de Numance.
Biographie
[modifier | modifier le code]Passionné de philosophie, il suit les enseignements du philosophe grec stoïcien Panétius, installé à Rome auprès des Scipions et adopte cette doctrine[1].
Ami de Tiberius Gracchus, il s’en sépare en 133 av. J.-C. pour des divergences politiques[2].
En 130 ou en 129 av. J.-C., il est tribun de la plèbe. Il s’oppose à l'avis de son oncle Scipion, et décide que les augures ne doivent pas être dispensés, par leurs fonctions, de juger dans les tribunaux[3].
Puis à une date indéterminée, Il est candidat à la préture, mais échoue pour s’être montré par affectation de stoïcisme vêtu comme un pauvre lors des funérailles de son oncle Scipion Émilien en 129[4]. Sa carrière politique s'arrête alors[1].
Cicéron met Tubero au nombre des participants des dialogues du De Republica[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Esther Breguet, traduction de La République de Cicéron, Les Belles Lettres, 1980, (ISBN 2-251-01078-5), p.26
- Cicéron, Laelius de Amicitia, 37
- Cicéron, Brutus, XXXI, 117
- Cicéron, Pro Murena, 36, 75-76