Raffaello Morghen — Wikipédia
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Père | Filippo Morghen (d) |
Raffaello Morghen ou Raffaelo Morghen[1], né à Portici le [2] et mort à Florence le , est un graveur italien de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Filippo Morghen, graveur florentin d'origine allemande, parti à Naples sur l'invitation de Charles de Bourbon, Raffaello devient l'élève d'abord de son père et de son oncle Giovanni, puis, à Rome en 1779, de Giovanni Volpato, dont le protecteur est l'ambassadeur Girolamo Zulian, passionné d'art, qui l'héberge au palazzo Venezia avec Antonio Canova.
Raffaello épouse la fille de son maître, puis il visite Naples en 1790. La cour lui offre un salaire de 600 ducats, qu'il décline, et ensuite, en 1793, il accepte l'invitation de Ferdinand III de Toscane pour vivre à Florence et en 1794, il part s'installer dans la ville pour enseigner la technique de la gravure sur bois à l'Académie du dessin de Florence, où étudient les sculpteurs Lorenzo Bartolini et Giovanni Duprè.
Il reproduit les fresques du Vatican de Raphaël et la Cène de Léonard de Vinci.
À sa mort, il est enterré dans l'église San Martino a Montughi[3] et, dans la nef gauche de Santa Croce de Florence, se trouve le cénotaphe élevé en son honneur par Odoardo Fantacchiotti en 1854, financé par ses anciens élèves.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Poésie et Théologie, d'après Raphaël
- Aurora, d'après L'Aurore, de Guido Reni, fresque du plafond du palais Parravicini Rospigliosi (1613–1614, Rome), 281 × 700 cm
- Transfiguration, d'après Raphaël, commencé en 1795 (finie en 1812 à la suite des autres commandes qu'il reçut)
- Madonna del cardellino, gravure d'après Raphaël, 1814.
Hommage
[modifier | modifier le code]La ville de Florence a rendu hommage à Raffaello Morghen en fixant dans la via degli Alfani une plaque commémorative.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Raffaello Morghen (incisore) » (voir la liste des auteurs).
- Suivant les ouvrages de référence (voir biblio).
- [1]
- Via Stibbert à Florence.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Giacomo Gnaccarini, « Raffaele Morghen », in L'Omnibus Pittoresco, n° 36 du , p. 361-362
- Les Nouvelles recherches bibliographiques pour servir de Supplément au Manuel du libraire et de l'amateur de livres 2: pour servir de supplément au Manuel du libraire et de l'amateur par M. Brunet par Charles Nodier, Jacques-Charles Brunet, Publié par Silvestre, 1834 [2]
- Fonds du Château de Versailles et de Trianon, ouvrage INV.GRAV 9022 [3]
- Fulbert de Chartres, précurseur de l'Europe médiévale ?: millénaire de Fulbert, 1006-2006 par Michel Rouche, Pierre Riché, Claude Genin, Edouard Jeauneau [4]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Académie des arts de Berlin
- AGORHA
- Artists of the World Online
- Bénézit
- British Museum
- Galerie nationale de Finlande
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée du Prado
- National Gallery of Art
- National Portrait Gallery
- Nationalmuseum
- RKDartists
- Royal Academy of Arts
- Smithsonian American Art Museum
- Union List of Artist Names
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Monographie