Real Acadèmia de Cultura Valenciana — Wikipédia

Real Acadèmia de Cultura Valenciana
Siège de la RACV, à Valence.
Histoire
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(ca + es) www.racv.esVoir et modifier les données sur Wikidata
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La Real Acadèmia de Cultura Valenciana (nom en catalan-valencien ; « Académie royale de culture valencienne ») (RACV), auparavant Centre de Cultura Valenciana (CCV) est une société savante dont la finalité affichée est d'œuvrer pour la langue et la culture valenciennes. Depuis la transition démocratique espagnole, elle s'est surtout fait connaître pour être, avec Lo Rat Penat, un bastion du sécessionnisme linguistique valencien en niant toute légitimité aux Normes de Castellón — normes orthographiques adoptées en 1932 et dont l'usage est généralisé — et en promouvant des contre-normes orthographiques, les Normes del Puig[1].

Présentation

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Ses origines remontent à 1915, avec la création du Centre de Cultura Valenciana.

En 1978, alors que le conflit identitaire bat son bien, elle est rebaptisée « Academia de Cultura Valenciana ».

Elle devient RACV en 1991 car dans un souci d’harmoniser les dénominations des différentes académies Real Academia Española, Real Academia de la Lengua Vasca, Real Academia de la Historia…), le roi Juan Carlos lui avait conféré le titre de « royale » le [2].

Elle est financée par le biais de subventions qu'elle reçoit de diverses institutions publiques valenciennes, comme la municipalité de Valence, la députation provinciale de Valence et le Conseil de Culture de la Generalitat valencienne ainsi que d'organismes privés. Selon l'académie elle-même, elle a également établi des conventions de collaboration avec d'autres entités, comme l'Université Gardenal-CEU San Pablo de Valence, l'université polytechnique de Valence et l'École internationale du Protocole[3].

Elle est essentiellement connue en raison de sa posture relative au valencien depuis la fin des années 1970 et la bataille de Valence, qu'elle considère dès lors, et en contradiction avec sa position antérieure sur le sujet, comme une langue totalement distincte du catalan. Elle est, avec Lo Rat Penat, la principale entité culturelle défendant et promouvant le sécessionnisme linguistique, et est en particulier à l'origine des Normes del Puig, qu'elle a élaborées et publiées vers le début des années 1980, et qui constituent le principal référent normatif du courant sécessionniste. Ces normes prétendent remplacer les Normes de Castellón de 1932, réalisées en collaboration avec les autorités académiques de Catalogne, ratifiées par un grand nombre d'organisations valencianistes de l'époque dont le CCV et Lo Rat Penat, et qui se sont largement imposées comme standard du valencien écrit. La validité de l'utilisation de ces normes dans un cadre officiel a été institutionnellement et académiquement rejetée par diverses déclarations ou sentences rendues par l'Académie valencienne de la langue, le Tribunal suprême espagnol ou l'Institut d'Estudis Catalans[4],[5],[6],[7].

Notes et références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Le « sécessionnisme linguistique valencien » : un « modèle » de transgressions et de débordements » , le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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