Remouillé — Wikipédia
Remouillé | |||||
Panorama de la commune de Remouillé. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Clisson Sèvre et Maine Agglo | ||||
Maire Mandat | Jérôme Letourneau 2020-2026 | ||||
Code postal | 44140 | ||||
Code commune | 44142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Remouilléens | ||||
Population municipale | 1 941 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 91 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 23″ nord, 1° 22′ 33″ ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 61 m | ||||
Superficie | 21,38 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Clisson | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.remouille.fr/ | ||||
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Remouillé est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Commune d'environ 1 850 habitants, Remouillé est située aux limites du vignoble sèvre-et-maine, pays du muscadet, à 25 km au sud-est de Nantes.
Cette localité avait sous l'Ancien Régime une position frontalière sur les marches Bretagne-Poitou où elle disposait du statut d'avantagère au Poitou, tout en dépendant de la Bretagne sur le plan spirituel (diocèse de Nantes). Son paysage est caractérisé par le coteau surplombant la rivière Maine où la partie historique du bourg s'est développée.
Les habitants de la commune s'appellent les Remouilléens et les Remouilléennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Remouillé est située dans la vallée de la Maine, aux limites du vignoble de Sèvre-et-Maine, pays du Muscadet, à 25 km au sud-est de Nantes et 10 km au nord de Montaigu.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Dans le département de la Loire-Atlantique (44) :
- Aigrefeuille-sur-Maine ;
- La Planche ;
- Saint-Hilaire-de-Clisson ;
- Saint-Lumine-de-Clisson ;
- Vieillevigne.
Dans le département de la Vendée (85) :
Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Liste exhaustive des hameaux :
- Ardrère (L')
- Basse Meilleraie (La), Bauche (La), Bel Air, Boulay (Le), Boulette (La), Bourmalière (La)
- Caffinière (La), Chalénie (La), Châtelier (Le), Chaumière (La), Chêne (Le), Cheverrière (La), Chez Gachet, Chez Génicot, Chez Jamouillon
- Dabinière (La)
- Écomard, Ermitage (L')
- Fételière (La), Fonderie (La), Forêt (La)
- Gagnerie (La), Garnerie (La), Grande Bauche, Grand Champ, Grande Métairie (La), Guillonnière (La)
- Hauture (La), Hucheloup
- Jarry (Le), Jubinerie (La)
- Loge (La)
- Maison Neuve (La), Ménantière (La), Morinière (La), Mortier (Le), Mortier Garnier (Le)
- Pédroillon (Le), Petite Meilleraie (La), Pénotière (La), Perche (La), Pierre Blanche (La), Pironnière (La), Pontreau (Le), Porterie (La), Prépasse (La), Pré de la Rivière (Le)
- Richebourg, Ronchère (La)
- Tinardière (La)
Accès et transport
[modifier | modifier le code]Transports d'autrefois
[modifier | modifier le code]Le , fut ouverte une ligne de chemin de fer allant des Sorinières à Vieillevigne (puis Rocheservière à partir de 1908). La Compagnie française de chemins de fer à voie étroite disposait d'une concession de 50 ans pour exploiter la ligne. En 1935, en raison de la concurrence de l'automobile et l'autobus, le service ferroviaire fut définitivement arrêté[1].
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]La commune est traversée dans le sens nord-sud par la route départementale 137 entre Aigrefeuille-sur-Maine et Saint-Hilaire-de-Loulay. L'autoroute 83 (européenne 03) passe à l'ouest de la commune. Une aire de repos (dans chaque sens de circulation) se trouve dans la commune. La ligne de car 370 du réseau Aléop (réseau des Pays de la Loire) passe à Remouillé.
Géologie et sismologie
[modifier | modifier le code]La géologie du secteur peut se diviser en trois types :
- les formations superficielles, composées de limons de recouvrement de plateaux (à l'ouest du bourg) et de complexe alluvionnaire aux abords de la Maine ;
- le substratum, constitué des granites dit de Clisson-Mortagne. Il s'agit d'un batholite, porphyroïde à gros grain, plutôt rose clair, contenant muscovites et biotites (mica blanc et mica noir) ;
- la zone broyée du Sillon de Bretagne. Ce complexe est composé de Mylonites dit de Montaigu et passe à quelques kilomnètres en diagonale sud du bourg (le Boulet, la Viesaire, la Pierre Blanche…).
La commune de Remouillé est classée selon l'Eurocode 8 (2011) en zone de sismicité 3 (il en existe 5). Le niveau d'aléa est modéré et possède ainsi une accélération agr de 1,1 m/s2[2],[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Remouillé est traversée par une rivière : la Maine, qui est un affluent de la Sèvre nantaise et donc un sous-affluent de la Loire[4].
Le débit de la Maine a été observé durant une longue période (1970-2007) dans la localité[5]. Le module de la rivière à Remouillé est de 5,61 m3/s. La Maine présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien souvent dans la partie occidentale du bassin de la Loire reposant sur le vieux socle armoricain.
De petits cours d'eau coulent aussi à Remouillé dont les ruisseaux le Blaison[6], le Gorgeat[7] et l'Osée[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Remouillé dès 1123[15], puis Remoulleyum au XIVe siècle et Remoylé en 1406[16].
Selon des sources anciennes et non spécialisées en toponymie, ce nom de lieu remonterait à *remoulyum à « ce qui est mouillé, humide » en ancien français[17]. L'ancien français n'a pas de désinence latine en -um et le mot mouiller est régulièrement écrit moiller en ancien français, terme issu d'un bas latin *molliare « attendrir le pain en le trempant », puis « mouiller »[18]. En outre, la forme tardive du XIVe siècle qui sert de base à cette conjecture est une mauvaise latinisation du nom roman en -ei, comme c'est souvent le cas.
Selon Albert Dauzat, Remouillé remonte à un type toponymique gallo-roman *Romuliacum, basé sur le nom d'un propriétaire gallo-romain Romulus[19], suivi du suffixe gaulois de localisation -(i)acum[20],[19]. Cette explication est reprise par Ernest Nègre. De manière régulière, le suffixe -(i)acum a abouti à la terminaison -é dans cette partie de la France. Une variante de l'anthroponyme latin Romulus, Romilius a donné les nombreux Rémilly, Romilly (ex: Romilly-la-Puthenaye, Eure, Romiliacum vers 1180, Romillei XIIe siècle), plus au nord où -(i)acum est devenu -y.
Remouillé se trouve dans le domaine linguistique du poitevin, au sud de la zone de transition avec le gallo. Son nom en gallo s'écrit Remouillë en écriture ABCD[21]; Remoulhé en écriture MOGA[22] ou Remólhaé en écriture ELG[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Néolithique et Antiquité
[modifier | modifier le code]La présence de l'homme à Remouillé pendant la période du Néolithique est attestée grâce à des fragments et pièces découvertes dans la commune. Pendant l'Antiquité, la région est habitée par les Ambilatres un peuple gaulois selon l'archéologue José Gomez de Soto[24]. Plus tard, César aurait rattaché ce territoire au pays Pictons dans l'Aquitaine seconde[25],[26]. Des traces de fortifications situées au hameau de la Morinière pourraient dater de cette époque celtique[27].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Dans l'ancien cimetière qui était situé à côté de l'église, on pouvait observer des pierres tombales datant des époques mérovingienne et templier[17]. Au Moyen Âge, le domaine de l'Ardrère est la propriété de la famille Machecoul[17]. Située à la frontière de la Bretagne et du Poitou, Remouillé fut à partir du XVe siècle une paroisse poitevine faisant partie des Marches avantagères du Poitou sur la Bretagne. Ainsi, grâce à ce positionnement frontalier entre les deux provinces, Remouillé possédait un important poste de garde pour percevoir les impôts[17]. La paroisse fait partie du diocèse de Nantes.
XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]À la Révolution, cette paroisse poitevine fut incorporée au nouveau département de la Loire-Inférieure « par erreur » selon certains[28], ou en échange de la paroisse bretonne de Saint-André-Treize-Voies selon d'autres[29].
Remouillé fut touchée par les guerres de Vendée. Le , la Convention décide la levée en masse de trois cent mille hommes. Remouillé, comme beaucoup d’autres paroisses de la région, ne se soumet pas au recrutement. Le , un appel à la rébellion est lancé par quatre habitants[30]. Ainsi au cours du même mois, les insurgés se rassemblent et coupent l'accès de la commune en bloquant le pont de la grande route (aujourd'hui D 137). Le , Jean-Baptiste Kléber déloge de Remouillé quatre cents Vendéens[17]. Le 21, après la Bataille de Montaigu, de Charette poursuit les Républicains de Beysser en déroute jusqu'au pont de Remouillé. Le 25, Kléber reprend son offensive sur la commune[16]. Les colonnes infernales y incendient quatorze maisons en février 1794 lors de la campagne d'« anéantissement de la Vendée[17] ».
- François-Athanase de Charette de La Contrie, l'un des chefs de la Vendée militaire combattant dans la région nantaise.
- Jean-Baptiste Kléber, général de brigade de l'armée de Mayence, chargé d'écraser le soulèvement royaliste de 1793.
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Il est dit que l'Empereur Napoléon Ier traverse la commune, lorsqu'il se rend à Nantes en 1808[31].
La duchesse du Berry se rendit à Nantes durant l'insurrection royaliste de 1832. Partie du château de la Preuille à Saint-Hilaire-de-Loulay, elle fit halte au château du Mortier (aujourd'hui disparu), puis traversa la rivière et séjourna une nuit au hameau d'Écomard. Elle retrouva des légitimistes au hameau de la Fételière appartenant à Benjamin de Goyon[32]. Ensuite elle rallia Montbert[33].
Ce siècle est aussi celui de Jean-Pierre Garreau, urbaniste et architecte qui après avoir fait fortune en construisant des quartiers à Nantes, s’installe à Remouillé en 1853. Il remodèle le bourg en y améliorant son accès, en transformant les ruelles étroites en rues praticables et en aménageant des places[34]. Il construit aussi de nombreuses folies dans la commune[35].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le est ouverte une ligne de chemin de fer Les Sorinières - Rocheservière gérée par la Compagnie française de chemins de fer à voie étroite. Les habitants peuvent alors se rendre à Nantes. Cependant, la ligne est fermée dès 1935, en raison de la concurrence avec les nouveaux transports émergents[1].
Symboles
[modifier | modifier le code]Blasonnement
[modifier | modifier le code]Blasonnement : Coupé : au 1, d'argent à la croix pattée accostée à dextre d'une étoile, le tout de gueules ; en 2, de gueules au château d'or maçonné et ouvert d'azur, accompagné de deux mouchetures de contre-hermine d’argent. Commentaires : La croix rouge symbolise l'Ordre Templier présent sur la commune au Moyen Âge. l'étoile représente la Vierge Marie. On retrouve la position frontalière de Remouillé par les deux hermines, représentant la Bretagne ainsi que la tour présente sur le blason des comtes de Poitou[36]. Ce blason est conçu par l'héraldiste Michel Pressensé et retenu par délibération municipale en 1992 et enregistré en 1993[36]. |
Devise
[modifier | modifier le code]La devise de Remouillé est Dominari nec minari (Surplomber n'est pas menacer) rappelant la situation géographique de la commune[36].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]À l'occasion des élections cantonales de 2004, les électeurs remouilléens se sont portés sur Bernard Deniaud (PS), avec 57,42 % des voix contre Martin Legeay (UMP) avec 31,72 %[37].
Lors des élections législatives de 2002, pour le gain de la dixième circonscription de la Loire-Atlantique, les électeurs remouilléens se sont portés sur Serge Poignant (UMP) avec 57,10 % des voix contre Martine L'Hostis (PS) avec 23,15 %[38]. Lors des législatives de 2007, les électeurs remouilléens se sont portés une nouvelle fois sur Serge Poignant (UMP) avec 52,96 % des voix contre Martine L'Hostis (PS) avec 23,78 %[39].
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête au premier tour avec 31,83 % des voix, contre 26,06 % à Ségolène Royal, 19,94 % à François Bayrou, 6,35 % à Philippe de Villiers et 5,96 % à Jean-Marie Le Pen. Au second tour, les électeurs préfèrent Nicolas Sarkozy 55,09 % à Ségolène Royal 44,91 %. Le taux d'abstention s'élevait à 6,49 % au premier tour et 7,47 % au second[40]
Administration territoriale
[modifier | modifier le code]Remouillé fait partie du canton de Clisson, regroupant 12 communes, et faisant partie de l'arrondissement de Nantes. La commune fait partie de la dixième circonscription de la Loire-Atlantique.
Les communes du canton sont regroupées dans la communauté de communes de la vallée de Clisson fondée en l'an 2000. Celle-ci intervient dans les domaines de l'urbanisme, des déchets, du sport et des transports scolaires, du logement, de l'emploi et du développement économique. Les autres compétences communales sont gérées directement par la mairie.
- Arrondissement de Nantes dont dépend la commune de Remouillé.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de la commune de Remouillé est composé de 19 membres : le maire, 5 adjoints et 13 conseillers municipaux. La Mairie se situe au 4 rue Gilles Delahaye, 44140 Remouillé.
Au 1er janvier 2010, Remouillé n'est jumelée avec aucune ville[41].
Les maires de Remouillé
[modifier | modifier le code]Fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | part communale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 22,87 % | 6,96 % | 0,00 %N1 |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 21,00 % | 6,68 % | 2,63 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 40,71 % | 16,90 % | 5,02 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 %N2 | 8,50 % | 2,76 % |
- N1 La part régionale n'est pas applicable sur la Taxe d'habitation.
- N2 Pour la Taxe professionnelle il n'y a pas de part communale, mais une part intercommunale de 12,71 %
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Selon le classement établi par l'Insee, Remouillé fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie d'Aigrefeuille-sur-Maine. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[43]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 82 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 18 % dans des zones « très peu denses »[44].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2021, la commune comptait 1 941 habitants[Note 2], en évolution de +4,24 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 961 hommes pour 973 femmes, soit un taux de 50,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Activité
[modifier | modifier le code]Population | Actifs (15/64 ans) | Actifs occupés | chômeurs | Taux d'activité (%) | Taux de chômage (%) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1613 | 841 | 797 | 44 | 81.9 | 5.2 | ||||||||
Source : Données statistique sur l'emploi (Insee 2006) |
L'économie de Remouillé est essentiellement axée sur l'artisanat, le commerce, l'agriculture et la viticulture[51]. À noter, une entreprise de vitraux (création, restauration, reproduction). On y trouve aussi différentes activités liées à l'agriculture. La polyculture, les élevages (bovins, ovins, porcins, volaille), la viticulture avec la production de muscadet (AOC) ainsi que de gros-plant-du-pays-nantais (AOVDQS)[52],[53].
Remouillé dispose d'un parc d'activités : le Parc d'activités du Champ Chaunet. Les commerces sont liés aux services de proximité : une boulangerie, une charcuterie-traiteur, deux salons de coiffure, un salon esthétique, un bar, un restaurant.
Agriculture
[modifier | modifier le code]Le nombre d'exploitations est en régression. La commune compte 35 exploitations professionnelles en 1988 contre 20 en 2000.
Superficies agricoles
Exploitations concernées 2000 | Exploitations concernées 1988 | Superficie (ha) 2000 | Superficie (ha) 1988 | |
---|---|---|---|---|
SAU des exploitations sièges | 23 | 43 | 1 033 | 1 351 |
Terres labourables | 16 | 37 | 863 | 912 |
- dont céréales | 15 | 32 | 193 | 148 |
Superficie fourragère principale | 16 | 37 | 704 | 1 155 |
- dont superficie toujours en herbe | 14 | 35 | 140 | 393 |
Superficie en fermage | 15 | 34 | 802 | 998 |
Sources des données : Insee |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Remouillé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[54]. Elle est située hors unité urbaine[43]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[43]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[55],[56].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (17,6 %), zones urbanisées (3,7 %), cultures permanentes (2,2 %)[57]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Vie locale
[modifier | modifier le code]Remouillé dispose d'un point poste, d'une cantine scolaire, d'un espace jeunes, d'une bibliothèque d'un livre à l'autre, d'une maison des associations, d'une salle polyvalente Henri-Claude Guignard et d'une zone de loisirs : l'Espace de la Maine[51].
Deux sentiers pédestres sont accessibles sur la commune. L'un, Circuit entre Maine et Gorgeat, propose au visiteur de parcourir le vieux bourg, ainsi que les hameaux jalonnant la Maine. L'autre, Circuit de clocher à clocher, permet au visiteur de découvrir le sentier longeant la Maine dans un parcours reliant les églises de Remouillé et Aigrefeuille-sur-Maine[58].
Sécurité et prévention
[modifier | modifier le code]La commune ne dispose pas de services de sécurité et prévention sur son territoire. Une gendarmerie est implantée dans la commune voisine d'Aigrefeuille-sur-Maine. Des centres d'incendie et de secours, faisant partie du groupement de Nantes, sont installés à Aigrefeuille-sur-Maine, La Planche et Vieillevigne[59].
Sports
[modifier | modifier le code]La commune dispose de plusieurs équipements sportifs dont notamment une salle omnisports, deux terrains de football et des jeux de boules[51].
Santé/social
[modifier | modifier le code]Pour les soins, la commune a un pôle médico-social comprenant un médecin généraliste, un ostéopathe, deux infirmières libérales, un psychologue, deux kinésithérapeutes ainsi qu'une antenne ADMR. Un dentiste est aussi présent sur la commune[51].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Remouillé est rattachée à l'Académie de Nantes. La commune possède deux écoles (à la fois maternelle et primaire) : l'école publique Jean-de-la-Fontaine et l'école privée Saint-Pierre[51]. Dans le secondaire, les élèves vont soit au collège public d'Aigrefeuille-sur-Maine, soit au collège privé de la Maine situé aussi dans cette commune voisine[60].
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]La communauté de Communes de la Vallée de Clisson gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. Une collecte des ordures issues du tri sélectif a lieu toutes les deux semaines. La déchèterie dont dépend la commune se situe dans la commune même[61].
Cultes
[modifier | modifier le code]Remouillé, rattaché au Diocèse de Nantes, fait partie de la paroisse catholique St Gabriel qui comporte d'autres communautés : Aigrefeuille-sur-Maine, Le Bignon, Geneston, Montbert, La Planche et Vieillevigne[62].
Médias
[modifier | modifier le code]La presse écrite locale est principalement dominée par le Groupe SIPA - Ouest-France et ses éditions de Ouest-France et Presse-Océan. Localement, l'Hebdo de Sèvre et Maine, journal d'information hebdomadaire, est diffusé dans 36 communes[63].
Une chaîne de télévision locale émet sur la région nantaise[64] : TéléNantes. Pour les informations locales, la chaîne France 3 émet un décrochage local avec France 3 Ouest Estuaire.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Demeures et châteaux
[modifier | modifier le code]Il y a à Remouillé plusieurs demeures bourgeoises. On peut citer le château de l'Ermitage construit au XIXe siècle, dont le domaine avant la Révolution, appartient alors aux Kérémar. Les dépendances du château XVIIe siècle, plus anciennes que le château lui-même, comportent une fuie (un petit colombier) datant du XVIIe – XVIIIe siècle. Des écuries luxueuses sont construites par les Dufour (négociants de Nantes et du Havres) vers 1860[65].
Le château de l'Ardrère, est bâti au XIXe siècle. Au Moyen Âge, la terre de l'Ardrère appartient à Gilles de Rais. Le bâtiment actuel est édifié par La famille Jaillard de la Maronière[66]. Il existait auparavant une demeure au hameau du Mortier appelée château du Mortier, construit au XIXe siècle. Cet édifice est aujourd'hui disparu. La duchesse du Berry fit halte au château, se rendant à Nantes durant L'insurrection Royaliste de 1832[33].
La mairie actuelle est aménagée dans l’ancien presbytère datant du XVIIe siècle. Lors du passage des Colonnes infernales en 1794, une partie de celui-ci est incendiée. Gilles Delahaye, recteur de Remouillé de 1802 à 1829 réunit les fonds pour réhabiliter l’édifice[66].
Lieux de culte
[modifier | modifier le code]Trois édifices religieux sont à remarquer sur le territoire de Remouillé. Tout d'abord, l'église Saint-Pierre (XVe – XIXe siècles) de style néo-roman. Elle est rénovée par Jean-Pierre Garreau vers 1860. Certaines parties de l'ancienne église subsistent encore dont notamment une fenêtre datant du XIVe – XVe siècle[17]. Son clocher est de type clocher à flèche de charpente et sa flèche est octogonale.
La chapelle Garreau quant à elle est construite au XIXe siècle par l'architecte et urbaniste Jean-Pierre Garreau. De style romantique, cette chapelle-tombeau abrite les corps de M. et Mme Garreau[35].
Enfin, la chapelle Sainte-Marguerite est édifiée au cours du XVe siècle. À noter, l’autel de la chapelle (XVIIIe et XIXe siècles) en bois peint imitation pierre. Elle est utilisée comme chapelle ardente après la catastrophe aérienne du 5 mars 1973 à La Planche[66].
Les folies Garreau
[modifier | modifier le code]Les folies Garreau sont une particularité liant Remouillé à l'un de ses maires : Jean-Pierre Garreau. Cet entrepreneur originaire de Nantes a créé au XIXe siècle un patrimoine unique composé de folies dont la plus représentative est la chapelle Garreau. Construite en granite et ardoise, cette chapelle-tombeau est de style romantique[35]. Elle abrite les corps de M. et Mme Garreau dans « deux châsses en chêne, recouvertes d'un marbre blanc.[…] Un lion d'Afrique (statue) garde ce précieux dépôt[34] ». Cinq salles complètent la chapelle : la salle Garreau, la salle de l'Abbé, la salle de l'Architecte, la salle des Évêques et le Musée de la chapelle.
Le reste de ce patrimoine se compose à l'origine d'un musée de 300 objets, un lavoir débarcadère situé sur les bords de la Maine, un chemin de croix composé de 14 bas-reliefs (nacre/peinture/dorure)[67], un minaret musulman (la tour Saint-Georges), un musée de mannequins de cire, une serre pour plantes exotiques ainsi que des jardins suspendus. Aujourd'hui, il ne reste presque plus rien de ces « folies Garreau » à cause des pillages et de l'absence d'entretien des édifices. Un certain nombre d'objets sont cependant conservés au musée Dobrée à Nantes.
Autre patrimoine
[modifier | modifier le code]- Un ancien moulin à eau.
- Pierres tombales paléochrétiennes.
- Rives de la Maine.
- Petits étangs.
- Ancien « marais de Barbe-Bleue ».
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Caroline de Bourbon (° 1798 - † 1870), Duchesse de Berry.
- Jean-Pierre Garreau (° 1801 - † 1896), entrepreneur qui bâtit sa fortune dans le développement de la ville de Nantes.
- Yves Le Goüais (° 1902 - † 1962), ingénieur agronome et agriculteur, fondateur de la CANA (à l'origine du groupe Terrena).
- Yves Hervouet (° 1921 - † 1999), chercheur et professeur de chinois, Officier de la Légion d'honneur. Secrétaire général du XXIXe Congrès International des Orientalistes[68].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Réélu en 1995, 2001 et 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Cartes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Pierre Lemoine, « Notre page d'histoire », Bulletin communal Remouillé 1987 pp.5-11
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- Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau du Blaison (M744610A) » (consulté le ).
- Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau du Gorgeat (M745500A) » (consulté le ).
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- Collectif 1999, p. 64.
- Collectif 1999, p. 61.
- Notice no PM44000868, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- École française d’Extrême-Orient, « Yves Hervouet » (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Audouin, Brongniart et Dumas, Annales des sciences naturelles, Masson, .
- Jean-Marie Cassagne et Mariol Korsak, Origine des noms de villes et de villages de la Loire-Atlantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Jean-Michel Bordessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5).
- Jean-Anne Chalet, Les Belles heures du comté nantais : Deux mille ans d'histoire des 220 communes de la Loire-Atlantique, Saint-Étienne, Éditions Serge Godin, .
- Collectif, Le Patrimoine des Communes de la Loire-Atlantique, Flohic, (ISBN 978-2-84234-040-7).
- Jean-Pierre Garreau, Simple Notice sur les Monuments édifiés à Remouillé, Nantes, Imprimerie du Commerce, .
- Charles-Louis Chassin, La préparation de la guerre de Vendée, 1789-1793. Tome 3, Paris, impr. de P. Dupont, (lire en ligne).
- Aurélien de Courson, Dernier effort de la Vendée (1832), Paris, E. Paul, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Site officiel de la communauté de communes de la Vallée de Clisson