Retenue judiciaire — Wikipédia
La retenue judiciaire (en anglais : judicial restraint) est une théorie juridique d'origine américaine qui encourage les juges constitutionnels à limiter l’exercice de leur propre pouvoir. Elle s’oppose pour partie à la théorie dite du gouvernement des juges, elle soutient que les juges doivent hésiter à invalider une loi en pensant que la constitutionnalité ou non d’une loi peut très souvent être sujette à débat[1],[2]. En décidant des questions de constitutionnalité des lois, les juges selon cette théorie doivent montrer beaucoup de respect envers les législateurs.
Quelques grands partisans de la retenue judiciaire
[modifier | modifier le code]L’ancien juge à la Cour suprême des États-Unis, Oliver Wendell Holmes Jr. est considéré comme un des premiers partisans de cette théorie qu’il défend dans nombre de ses livres[3]. Felix Frankfurter, un démocrate nommé par Franklin Roosevelt, est considéré comme un modèle de « judicial restraint »[4].
Références
[modifier | modifier le code]- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- (en) Shemtob, Zachary Baron, « Following Thayer : The Conflicting Models of Judicial Restraint », sur ssrn.com, (consulté le ).
- (en) « Oliver Wendell Holmes, Jr., Legal Theory, and Judicial Restraint », sur Notre Dame Philosophical Reviews (consulté le ).
- A Justice for All, by Kim Isaac Eisler, page 11 (ISBN 0-671-76787-9)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) David Luban, « Justice Holmes and the metaphysics of judicial restraint », Duke Law Journal, vol. 44, no 449/pages=1, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Contrôle de constitutionnalité
- Contrôle de conventionnalité
- Conseil constitutionnel (France)
- Cour constitutionnelle
- Cour suprême des États-Unis
- Vote de rétention
- Marbury v. Madison
- Décision Liberté d'association