Richard Taylor (mathématicien) — Wikipédia

Richard Taylor
Portrait d'un homme blond, barbu, portant des lunettes, qui sourit en regardant l'objectif.
En 1999.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Richard Lawrence TaylorVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Chaire Barbara Kimball Browning de l'École de lettres et de sciences de l'université Stanford (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse
Site web
Distinctions

Richard Lawrence Taylor, né le , est un mathématicien britannique spécialiste de théorie des nombres. Ex-étudiant de thèse d'Andrew Wiles, il est retourné à Princeton pour aider son directeur de recherches à achever la preuve du dernier théorème de Fermat.

Taylor a partagé en 2007 le prix Shaw en mathématiques avec Robert Langlands, pour leurs avancées dans le programme de ce dernier.

Après un B.A. au Clare College de Cambridge[1] et un Ph.D. à Princeton en 1988, Taylor a occupé, de 1995 à 1996, la chaire Savilienne de géométrie[1] au New College d'Oxford. Il est, depuis 1996, professeur à Harvard, où il est titulaire depuis 2002 de la chaire Herchel Smith de mathématiques.

Il a reçu le prix Whitehead en 1990, le prix Fermat et le prix Ostrowski en 2001, le prix Cole de l'AMS en 2002, et le prix Shaw en mathématiques en 2007. Il a été élu membre de la Royal Society en 1995. Il fait partie des cinq lauréats de la première édition du Breakthrough Prize in Mathematics, en 2014.

L'un des deux articles contenant la preuve publiée du dernier théorème de Fermat est un travail commun de Taylor et Wiles[2].

Taylor a ensuite prouvé, avec Michael Harris, la conjecture de Langlands locale pour le groupe linéaire GL(n) d'un corps p-adique[3],[4].

En 1999[5], Taylor, avec Christophe Breuil, Brian Conrad et Fred Diamond, a conclu la preuve de la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil[6].

Il a récemment démontré, avec Laurent Clozel, Michael Harris et Nicholas Shepherd-Barron (en), la conjecture de Sato-Tate pour les courbes elliptiques de j-invariant non entier[7].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Richard Taylor (mathematician) » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Rubrique Savilian professorship of geometry dans (en) Notices, University Gazette 23.3.95 No. 4359.
  2. (en) R. Taylor et A. Wiles, « Ring theoretic properties of certain Hecke algebras », Ann. of Math., vol. 141, no 3,‎ , p. 553–572.
  3. (en) M. Harris et R. Taylor, The geometry and cohomology of some simple Shimura varieties, vol. 151, Princeton University Press, coll. « Annals of Mathematics Studies », , 276 p. (ISBN 978-0-691-09092-4, lire en ligne).
  4. . Une preuve « plus simple et plus courte » mais qui « va moins loin » a été proposée quelques mois plus tard par Guy Henniart : voir p. 193–194 de : Henri Carayol, « Preuve de la conjecture de Langlands locale pour GLn : travaux de Harris-Taylor et Henniart », Séminaire Nicolas Bourbaki,‎ , p. 191–243.
  5. (en) Henri Darmon, « A Proof of the Full Shimura-Taniyama-Weil Conjecture Is Announced », Notices of the American Mathematical Society, vol. 46, no 11,‎ .
  6. (en) C. Breuil, B. Conrad, F. Diamond et R. Taylor, « On the modularity of elliptic curves over Q: Wild 3-adic exercises », J. Amer. Math. Soc., vol. 14, no 4,‎ , p. 843–939.
  7. (en) R. Taylor, « Automorphy for some l-adic lifts of automorphic mod l representations. II », Publications mathématiques de l'IHÉS, vol. 108, no 1,‎ , p. 183–239.

Liens externes

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