Roland Despains — Wikipédia

Roland Despains
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
CeaulmontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Conflit
Distinction

Roland Despains, né le à Wiesbaden en Rhénanie et mort à Ceaulmont (Indre) le [1], est un résistant français.

Roland Despains intègre les chantiers de jeunesse en 1941. Réfractaire au STO, il se réfugie en 1942 chez ses grands-parents maternels à Chabris. Opposant au régime de Vichy, il apprend bientôt l'arrestation de ses parents et décide d'entrer dans la résistance. Il réalise son premier sabotage en 1943. À la fin de cette année, il est au maquis de Dun-le-Poëlier[2], responsable adjoint des FTP du nord du département de l'Indre puis, en 1944, responsable des FTP de la région d'Argenton-sur-Creuse. Spécialiste des explosifs, il multiplie les sabotages ferroviaires, forme des jeunes, dirige des parachutages, coordonne les actions des groupes.

Au début de , il est lieutenant-colonel, sous le pseudonyme de "colonel Roland", commandant la 5e brigade FTP (Indre-Sud). Il livre le un combat à Argenton-sur-Creuse qui permet de prendre un convoi de carburant destiné à la 2e division SS Das Reich, opération qui sera suivie du massacre d'Argenton-sur-Creuse. En , il commande la 12e région militaire, composée des 52e, 68e et 90e régiments d'infanterie, soit 3 200 hommes. Le ministre de la Guerre André Diethelm lui remet la Croix de guerre avec étoile de vermeil le à Limoges, en présence des généraux Marie-Pierre Kœnig et Jacques Chaban-Delmas.

Roland Despains poursuit sa carrière d'officier dans l'armée française et sert au Laos puis en Algérie où le gouvernement met fin à ses fonctions. Il est ensuite expert en automobiles. Il prend sa retraite en 1980 et s'installe à Ceaulmont où il s'investit dans la vie locale.

Le , une plaque commémorative a été apposée sur le mur de l'école de Ceaulmont qui porte désormais le nom d'école Roland Despains. Le , son nom a été donné à une rue d'Argenton-sur-Creuse[3].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Résistance Indre et vallée du Cher, Georgette Guégen Dreyfus, Éditions sociales, 1970-1972 (ISBN 2-904312-03-X)
  • "Les mémoires de Roland Despains", Jean-Louis Laubry, in L’Indre de la débâcle à la Libération, 1940-194, témoignages et documents inédits, tome II, L'été 1944, Aspharesd, no 12, 1996 (ISSN 0769-3885)
  • Argenton-sur-Creuse dans la guerre, Pierre Brunaud, 224 p., Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2008 (ISBN 978-2-84910-711-9)
  • Ma Résistance, Daniel Paquet, 215 p., Éditions Points d'Æncrage et Cercle d'Histoire d'Argenton, (ISBN 2-911853-23-7).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. [1]
  2. Georgette Guégen Dreyfus, Résistance Indre et Vallée du Cher
  3. Le Résistant, no 46, 2e semestre 2011, Châteauroux