Rue Bernard-Palissy — Wikipédia
6e arrt Rue Bernard-Palissy | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Saint-Germain-des-Prés | ||
Début | 54, rue de Rennes | ||
Fin | 15, rue du Dragon | ||
Morphologie | |||
Longueur | 106 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1864 | ||
Ancien nom | Petite rue Taranne | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0899 | ||
DGI | 0898 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris | |||
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La rue Bernard-Palissy est une voie du 6e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Bernard-Palissy est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 54, rue de Rennes et se termine au 15, rue du Dragon.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom du célèbre potier et émailleur Bernard Palissy (1510-1590), qui aurait habité rue du Dragon, en face de la voie qui porte son nom.
- Rue Bernard-Palissy vue en direction de la rue du Dragon.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie est ouverte entre 1620 et 1652 entre la rue de l'Égout et la rue du Sépulcre (rue du Dragon depuis 1808) sous le nom de « petite rue Taranne[1] ». L'épithète « petite » permet de la distinguer de la rue Taranne.
Elle prend sa dénomination actuelle le .
Le prolongement de la rue de Rennes au nord de la rue de Vaugirard, déclaré d'utilité publique le [2], entraine la disparition de la rue de l'Égout et de la partie de la rue Bernard-Palissy y débouchant.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- L'intersection de la rue Bernard-Palissy avec la rue du Sabot « forme un tournant difficile qui sert souvent d’épreuve aux conducteurs des attelages à quatre »[3].
- No 7 : siège des Éditions de Minuit[4] depuis . Les locaux étant situés dans une ancienne maison close et la loi Marthe Richard disposant que les maisons de tolérance devait être habitées, l'écrivain Jacques Brenner y résidait en permanence dans les années 1950, le jour au deuxième étage et la nuit au troisième[5].
- No 11 : Ivry Gitlis a vécu dans cet immeuble[6].
- No 15 : Maggy's club, boîte de nuit.
- No 4.
Dans la littérature
[modifier | modifier le code]- Dans le roman Vers les hauteurs de Ludovic Escande (Allary Éditions, 2023), un personnage escalade le bâtiment du no 7, siège des éditions de Minuit[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 186.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 28 juillet 1866 », p. 368.
- Marquis de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, VIe arrondissement, Paris, Librairie Hachette, , page 12.
- « Les Éditions de Minuit », data.bnf.fr.
- Schlesser, Gilles, (1944- ...), Promenades littéraires dans Paris (ISBN 978-2-37395-010-6 et 2-37395-010-3, OCLC 979542993, lire en ligne)
- « Délibération sur l’apposition d’une plaque commémorative en hommage à Ivry Gitlis au 11 rue Bernard Palissy – EELV Paris 6 » (consulté le )
- Frédéric Beigbeder, « L'éditeur sur le toit », Le Figaro Magazine, , p. 91 (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Bernard-Palissy (mairie de Paris)