Rue Médéric — Wikipédia
17e arrt Rue Médéric | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Plaine-de-Monceaux | ||
Début | 108, rue de Courcelles | ||
Fin | 41, rue de Prony | ||
Morphologie | |||
Longueur | 280 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1944 | ||
Ancien nom | Rue Guyot | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6158 | ||
DGI | 6242 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris | |||
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La rue Médéric est une voie située dans le quartier de la Plaine-de-Monceaux du 17e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Longue de 280 mètres, elle commence au 108, rue de Courcelles et finit au 41, rue de Prony.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 2 à la station Courcelles.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue rend hommage au résistant français Gilbert Védy, dit « Médéric » (1902-1944), membre du comité directeur de Ceux de la Libération[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie, de l'ancienne commune des Batignolles est ouverte en 1850 sous le nom de « rue Guyot ». Elle est rattachée à la voirie de Paris en 1860 et prend sa dénomination actuelle le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 8 : atelier d'Édouard Manet, de 1861 à 1872[2],[3].
- No 9 : église suédoise, construite en 1911-1913 par Gustaf Adolf Falk sur une parcelle achetée par les paroissiens. En 2021, le clergé suédois envisage de vendre le bâtiment, évalué à 6 millions d’euros, provoquant une vive émotion dans la communauté franco-suédoise de Paris[4],[5].
- No 20 : école hôtelière de Paris, qui regroupe le lycée Jean-Drouant et le CFA Médéric. Immeuble construit de 1935 à 1936, sur les plans de l'architecte Raymond Gravereaux, ferronnerie de Raymond Subes, fresque d'Yves Brayer.
- Nos 23-27 : premier central parisien automatique, construit en 1913 par Paul Guadet. En août 1982, des charges explosives et incendiaires sont déposées devant et à l’intérieur du central. La tentative d’attentat est revendiquée par le groupe Orly, un groupe clandestin arménien[6].
- No 32 : le , a lieu au 32, rue Guyot, une réunion secrète des membres de la direction des MOI. Ceux-ci, pistés à leur insu par les inspecteurs de la BS2, seront arrêtés quelques semaines plus tard et livrés à la Geheime Feldpolizei.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Védy Gilbert, Méderic, René », maitron.fr.
- « Ironie. Ironie no 161, janvier-février 2012 », sur interrogationcritiqueludique.blogspot.fr (consulté le ).
- Dans le catalogue d’exposition Paris/Washington, 1998, p. 9 et 185, note 5 ; la reproduction d’après un plan de Paris de 1860 (p. 10, fig. 5) montre l’emplacement de l’immeuble dans lequel se trouvait l’atelier de Manet, à l’angle de la rue Guyot et de l’impasse Roussel (devenues « rue Médéric » et « rue Léon-Jost »), au nord du boulevard de Monceau, devenu « boulevard de Courcelles ».
- Léna Lutaud, « Menace sur l'Église suédoise de Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Christine Henry, « Paris : l’église suédoise menacée par un projet immobilier », Le Parisien, 3 novembre 2021.
- « Le groupe Orly revendique une tentative d’attentat à Paris », Le Monde, 10 août 1982.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Médéric (Mairie de Paris)