Rue des Deux-Boules — Wikipédia
1er arrt Rue des Deux-Boules | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Saint-Germain-l'Auxerrois | ||
Début | 17-19, rue des Lavandières-Sainte-Opportune | ||
Fin | 20-22, rue Bertin-Poirée | ||
Morphologie | |||
Longueur | 80 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Mauconseil rue Maleparole rue Guillaume Porée rue Guillaume Poirée rue Guillaume Porée, dite des Deux-Boules | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2778 | ||
DGI | 2762 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue des Deux-Boules est une voie du 1er arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette rue commence aux 17-19, rue des Lavandières-Sainte-Opportune et se terminait aux 20-22, rue Bertin-Poirée.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Son nom lui vient d'une enseigne qui s'y trouvait.
Historique
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, elle était nommée « rue Mauconseil », ou « rue Male-Parole », en raison de la présence de voleurs qui se réunissaient à proximité[1].
Au XIIIe siècle et XIVe siècle, elle prit le nom de « rue Guillaume Porée », ou « rue Guillaume Poirée », du nom d'un particulier qui y demeurait[1]. Elle garda ce nom jusqu’en 1546[2] ou 1575[1], moment où elle prit le nom de « rue Guillaume Porée dite des Deux-Boules » et, enfin, « rue des Deux-Boules[2],[1],[3] ».
Elle est citée sous le nom de « rue des Deux boulles » dans un manuscrit de 1636.
Au début du XIXe siècle, les numéros de la rue étaient rouges. De 1795 à 1859, elle était située dans l'ancien 4e arrondissement. Le côté impair, dont le dernier numéro était le no 15, était situé dans le quartier du Louvre tandis que le côté pair, dont le dernier numéro était le no 14, était situé dans le quartier Saint-Honoré[3],[4]. La numérotation actuelle date du .
Un décret du déclare d'utilité publique le percement de la rue de Rivoli (entre la rue de Sévigné et la rue du Louvre). Les expropriations ont été autorisées par une loi et plusieurs décrets dans les années 1850. Par ailleurs, un décret du réorganise les abords des Halles[5]. Dans le cadre de cette vaste opération d'urbanisme, la rue est redressée et élargie par la reconstruction des immeubles côté pair[6],[7].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire d'Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1816.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Maurice Baurit et Jacques Hillairet, Saint-Germain-l'Auxerrois, Éditions de Minuit, Paris, 1955, p. 183.
- « Boules, rue des Deux- », Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, F. Lazare, 1844 (OCLC 2943749), p. 84.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 13e quartier « Saint-Honoré », 14e quartier « Louvre », îlot no 1, F/31/79/24, îlot no 5, F/31/80/25.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 21 juin 1854 », p. 282-283.
- Frères Avril, Plan général des Halles centrales et de leurs abords, Paris, 1854 [lire en ligne].
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE).