Direction de la coopération internationale de sécurité — Wikipédia

Direction de la coopération internationale de sécurité
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Informations
Nom Direction de la coopération internationale de sécurité
Abréviation DCIS
Création 2021
Type d'agence Direction ministérielle
Ministre de tutelle Ministère de l'Intérieur
Directrice de la coopération internationale de sécurité Sophie Hatt
Juridiction
Image illustrative de l’article Direction de la coopération internationale de sécurité
Territoire français
Moyens

La direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) met en œuvre la politique étrangère de la France en matière de sécurité intérieure, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, au travers d’actions de coopération opérationnelle, technique et institutionnelle[1].

Créée en 2010, elle est la première direction commune à la police et à la gendarmerie nationale en réunissant le Service de coopération technique internationale de police (SCTIP créé en 1961) et la Sous-Direction de la coopération internationale de la gendarmerie (SDCI créée en 1985)[2].

Son réseau compte près de 400 policiers et gendarmes affectés dans 74 services de sécurité intérieure au sein des représentations diplomatiques à l’étranger. Les personnels de la DCIS se déclinent en deux catégories : la première travaillant à la centrale en France, et les effectifs détachés à l’étranger au sein des Services de sécurité intérieure (SSI). La DCIS couvre ainsi plus de 150 pays sur les cinq continents. Basée en région parisienne, la DCIS est dirigée par Sophie Hatt, directrice des services actifs de la police nationale, et le général de division Emmanuel Miglierina, directeur adjoint[1].

Créé en 1961, le Service de coopération technique internationale de Police (SCTIP) succède au Service de sécurité extérieure de la Communauté (SSEC) créé en [3]. Le SCTIP constituait un service autonome au sein de la Direction générale de la Police nationale.

Création de la DCI et réformes : la naissance de la DCIS

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Créée en 2010, la DCI réunit le SCTIP, précédemment mentionné, et la Sous-Direction de la coopération internationale de la gendarmerie (SDCI) créée en 1985.

La DCI connaît une réforme structurelle en août 2021 et devient DCIS afin d’adapter ses actions de coopération opérationnelle, technique et institutionnelle aux enjeux de sécurité contemporains. Ces coopérations peuvent être menées dans un cadre bilatéral (entre la France et un pays partenaire) ou dans un cadre multilatéral, c’est-à-dire au travers de la participation de la France à une mission dirigée par une organisation internationale comme l’Union européenne ou l’ONU.

Objectif : la sécurité intérieure

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Dans un souci constant de sécurité intérieure, la lutte contre le trafic de stupéfiants et d’armes, la cybercriminalité, le terrorisme, la criminalité organisée transnationale et l’immigration irrégulière constituent les axes prioritaires de travail des policiers et gendarmes de la DCIS. Elle participe également au rayonnement de la police et de la gendarmerie nationales en exportant leur savoir-faire dans de nombreux domaines d’expertise comme l’investigation judiciaire.

Notes et références

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  1. a et b Ministère de l'Intérieur, « Direction de la Coopération Internationale de Sécurité », sur police-nationale.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Direction de la coopération internationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur devenirpolicier.fr (consulté le ).
  3. Tiquet Romain, « Un policier français dans l'Empire. Pierre Lefuel, dernier directeur de la Sûreté voltaïque (1959-1960) et pionnier du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP) », Histoire, économie & société, vol. 32, no 4,‎ , p. 49-58 (lire en ligne)