Sporting Club d'Angoulême — Wikipédia

SC Angoulême
Logo du SC Angoulême
Généralités
Nom complet Sporting Club d'Angoulême rugby
Surnoms SCA
Fondation
Disparition
Stade Stade Chanzy
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat D1 - groupe B (1)

Le Sporting Club d'Angoulême est un club français issu de la section rugby à XV du club omnisports du même nom basé à Angoulême.

Il a évolué sans discontinuer en 1re division entre 1938 et 1972[1].

En 2010, il fusionne avec le Rugby Club de Soyaux pour donner naissance au Soyaux Angoulême XV Charente.

Le Sporting Club d'Angoulême est fondé le , ses couleurs sont le blanc et le bleu. Quelques mois plus tard, le , le bail du terrain qui donnera naissance au stade Chanzy est signé[2].

En 1967, après avoir éliminé le Stade toulousain de Pierre Villepreux en huitième de finale, il dispute les quarts de finale du championnat de France, éliminé par le CA Bègles, futur finaliste[3]. Le club compte alors parmi ses joueurs l'international Claude Lacaze[3].

Le club est relégué en 2e division en 1972 ; il a ainsi évolué sans discontinuer en 1re division entre 1938 et 1972[4],[Note 2].

En 1980, Angoulême pourtant descendu en groupe B atteint les demi-finales du challenge Yves du Manoir après avoir éliminé Montferrand en quart de finale après un score nul 7-7. En demi-finale, Angoulême est battu par Bayonne 18-6 dans une rencontre où ils furent privé de leur deuxième ligne international anglais Maurice Colclough, parti disputer une tournée en Afrique du Sud[5]. Le club remontera en groupe A en fin de saison, finaliste de son championnat contre Chambéry.

En 1981, Angoulême termine troisième de sa poule avant d'être éliminé dès les seizièmes de finale 24-12 par le Stade bagnérais.

En 1982, Angoulême termine en tête de sa poule et manque de peu (défaite 24-17 à Narbonne puis victoire 18-15 à Angoulême) d'éliminer le RC Narbonne en huitième de finale. Puis, le club qui voit partir ses meilleurs éléments comme l'international anglais Maurice Colclough, est éliminé en seizième de finale en 1983 puis échoue à se qualifier en 1984 avant d'être relégué la saison suivante.

Le , le club d'Angoulême obtient son premier titre de champion de France, du groupe B[3], contre le SO Voiron sur le score de 22-17[2],[6] et remonte ainsi immédiatement en groupe A.

En 1987, le groupe A est finalement séparé en deux groupes de 20 clubs et Angoulême qui vient de remonter doit se contenter du second. Il termine alors huitième de sa poule du Championnat.

L'année suivante, le Championnat est porté à 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent le Bouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, le club descend en groupe B.

En 1992, il perd le barrage d'accès au groupe A contre Chalon 21-9 puis atteint les huitièmes de finale du groupe B du championnat de France, comptant entre autres dans ses rangs Jérôme di Tommaso et Fabrice Landreau[3]. Ce dernier quitte alors le club pour les mammouths de Grenoble.

La saison suivante, Angoulême, cinquième de son groupe se maintient de justesse en groupe B1 avant d’échouer en play-off, devancé par le Stade dijonnais et le Valence sportif.

En 1994, Angoulême, dernier de sa poule est relégué en groupe B2 puis évite de justesse la descente en deuxième division lors de la deuxième phase.

Le Sporting Club d'Angoulême fusionne au sein du Soyaux Angoulême XV Charente en 2010, sa disparition étant actée le [3].

Résultats sportifs

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Les finales du SC Angoulême

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En championnat de France de première division groupe B
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale
SO Chambéry 21 - 9 SC Angoulême Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand
SC Angoulême 22 - 17 SO Voiron Stade Louis-Darragon, Vichy

Joueurs et personnalités du club

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Anciens entraîneurs

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Joueurs emblématiques

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Identité visuelle

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Couleurs et maillots

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Notes et références

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  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Hors interruption du championnat due à la Seconde Guerre mondiale.

Références

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  1. « Soyaux Angoulême XV Charente », sur histoire.maillots.free.fr, (consulté le ).
  2. a et b « Histoire », sur saxvcharente.fr (consulté le ).
  3. a b c d et e G. G., « La fin d'un monde », Sud Ouest, (consulté le ).
  4. « SC Angoulême », sur rugbyarchive.net (consulté le ).
  5. Mérillon 1990, p. 225.
  6. Gérard Guidier, « Rugby : Vichy, l’Eden Park des Graulout », Sud Ouest, (consulté le ).
  7. Stéphane Durand, « La fête se prépare du côté du stade Chanzy », Sud Ouest, (consulté le ).
  8. « Angoulême 1971-72 » (consulté le ).

Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X, BNF 35457960) Document utilisé pour la rédaction de l’article